jeudi 20 novembre 2008

Le complexe de l'ornithorynque - Jo Hoestlandt


Outre son titre pour le moins étrange (et le nom de l'auteur), on ne trouve rien de vraiment bizarre dans ce cours roman jeunesse. Ce sont plutôt trois adolescents et un post-adolescent que avec leurs bibittes attachantes. 4 personnages avec chacun leurs handicaps - un corps pas à son goût, des jambes qui ne marchent plus, l'homosexualité et la famille pas toujours parfaite.

Tour à tour, ils nous font vivre leur quotidien avec leurs chassée-croisées et leurs rêves d'amour, de réussite et d'espoir.

Un beau roman, court, simple, bien raconté et éclairant pour bien des ados.

jeudi 13 novembre 2008

Message au monde entier !


L'allumage des lumières de noël, c'est PAS avant le 1er décembre !

Compris ?

Et en ce temps de campagne électorale, ce pourrait même être une mauditte bonne promesse d'en faire une loi !
Pensez-y amis politiciens !

lundi 10 novembre 2008

Conte d'horreur post halloween

Jeudi soir dernier, 17h45.
Faisait froid.
Faisait noir.
Je n'étais pas beau à voir.
La tête et les épaules basses, les pieds lourds, à croire qu'on les avaient enchaînés.
J'étais prêt.
J'étais condamné.
Je devais me résigner.
Après de multiples tentatives de J., elle a réussi à m'envoyer sur La chaise. Plus aucune possibilité pour moi d'y échapper.
J'embarque dans le véhicule noir. Embrayage. C'est parti.
La route sera longue.
Je tourne finalement le coin. Je monte. La lumière blanche m'éblouis. Je comprends ce qui m'attends. C'est le moment.
Elle me dit viens t'asseoir. Ce ne sera pas long. Dans une heure tout sera fini.
Je dis oui madame ou mademoiselle je ne sais plus. Peu importe, au point où j'en suis.
La chaise est beige, froide, inconfortable. La lumière toujours aussi blanche.
Je tremble. La sueur perle sur mon front. J'ai le gros orteil fuyant. Il veut sortir au plus sacrant.
Impossible.
Elle me passe la chaine autour du cou. L'attache solidement. Aucune possibilité de m'échapper. L'enfer approche.
Une dernière signature. Mon consentement.
Les instruments sont en place. Ma tortionnaire aussi.
Ouvre grand. Ca va piquer un peu. Après tu ne sentiras plus rien.
Effectivement, je ne sens rien. Je ne bouge plus.
Crounch. Crick. Ploc (ploc?), crounch plus sonore. Je n'ai plus souvenir de rien. Je ferme les yeux.
J'entends bling dans le réceptacle métallique.
Je suis amputé.
Reste l'autre.
Je ne sens toujours rien. Rien de rien. Pourtant mon gros orteil pointe toujours vers la sortie avec l'espoir de s'en sortir vivant emportant, espère-t-il ce qui restera de moi.
Re-crounch. Re-crick. Pas de bloc. Sors la scie. La lumière devient de moins en moins blanche et de plus en plus rouge. Il faut couper.
Elle s'acharne. C'est moins facile que prévu.
Le pied sur mon front. Elle tire. Tire encore. J'ai la marque de sa chaussure bien imprimée entre mes deux sourcils.
Dans un ultime effort, elle extirpe son due. Son sourire est gigantesque. Presque démoniaque. Le mien n'existe pas. Je ne sens toujours rien.
Bling final. Victoire.
Moi je gis sur la chaise. La bouche ouverte. Deux dents en moins. Complètement gelé. J'ai rien senti.
Gros orteil peut fuir avant qu'elle n'y prenne trop de plaisir. Mais il sait que ce n'est pas tout à fait fini.
Nous nous reverrons. Et je sais qu'elle gagnera encore. Elle restera avec deux autres morceaux de mon humanité que j'ai si fièrement portés depuis plus de 30 ans.
Mais je n'ai rien senti pendant l'extraction. J'ai même ri comme jamais. Elle est vraiment fantastique. Si tous les tortionnaires étaient comme elle, le monde souffrirait mieux.
Mais il semble que ce soit le prix à payer pour être moins sage.

C'est un mauvais conte pour une expérience que l'on ne veut pas vivre. Mais impossible de le regretter. Le traitement est royal. Merci G., A et A.
Si vous voulez souffrir avec le sourire ... cliquez ici lorsque vous en aurez besoin.
Sans blague, c'est plus plaisant d'aller là que d'aller chez au garage !!

En terminant ... l'extraction n'est pas souffrante. C'est la guérison qui l'est. Mais heureusement, il y a l'ibuprofène ! Merci Ibu de me permettre de dormir pas trop mal !

jeudi 6 novembre 2008

Trahie - Karin Alvtegen


Il ne lui en manquait pas beaucoup pour recevoir le titre de coup de coeur ... vraiment pas beaucoup.
Karin Alvtegen est aujourd'hui considérée comme la reine du polar suédois. Ce premier plongeon dans son univers est on ne peut plus convainquant.
Trahie, c'est l'histoire d'Eva qui décide de se venger de Henrik, son mari, qui entretient une relation avec la professeur de leur fils Linda. Entre en jeu, Jonas avec qui elle aura une aventure. Pour elle ce ne sera qu'une soirée ... Pour Jonas ... ce sera pour la vie ...
Roman noir. Roman de déchirements. Roman intérieur. Pas d'enquêteur. Juste des gens comme vous et moi. Plaisir et peur assurés.

mardi 28 octobre 2008

Tout ce qui monte retombera ...


Eus-je la berlue ou si depuis deux ou trois jours (ou peut-être un peu plus), le nombre de tarlas de la route est en hausse vertigineuse sur les autoroutes (du moins sur les autoroutes 10, 30 et 35) ? Roule plus vite, dépasse n'importe quand, pousse plus dans le derrière ... L'essence redescend et les tarlas qui roulaient calmement reprennent du muscle.

Il a une semaine encore j'étais dans la normalité avec ma vitesse moyenne de 97 km/h sur l'autoroute depuis que l'essence frôle le dollar, je suis dans les très lents ...

Morale de cette histoire pour avoir la vie sauve, remontez le prix de l'essence.

jeudi 23 octobre 2008

Le tréfond

Profondeurs - Henning Mankell

Toucher le fond. Descendre jusqu'à ne plus être capable de remonter. S'enfoncer dans ses envies en pleines connaissances des risques encourus mais y aller quand même.
Lars Tobiasson-Svartman connait.
Lars Tobiasson-Svartman fait le pari.
Lars Tobiasson-Svartman ira jusqu'au bout de lui-même.

Étrange. Profond. Déstabilisant. Démenciel. Tout est là pour un bon récit à la Mankell, loin de son inspecteur Wallander.


Un petit pas pour l'homme - Stéphane Dompierre

Parlant de profondeurs, Daniel, le personnage de Dompierre, ne pensait certainement pas avoir à descendre si bas pour remonter son égo masculin le jour où il décider de flusher Sophie après 6 ans de relation.
La vie de célibataire ne sera pas si simple. Il y a un cycle pas évident à suivre semble-t-il.
Retour sur terre, drôleries et autodérision masculine, un bon roman de gars, un peu "La vie, la vie" et divertissant en "yâbe".

lundi 20 octobre 2008

Avoir les ailes d'un ange

Lundi gris. Lundi d'automne.

À moitié endormi sur le coin de mon bureau. Même le froid de la bibliothèque et le café ne me tirent pas de cet état de somnolence.

Ce qui fait que j'ai eu toute la journée la tête aux rêves. Sur un nuage, moelleux, confortable, blanc.

Rêves de partir surtout.

Pour le sud, pour le nord, pour l'ouest, pour l'est.
Juste partir.

Allez voir ailleurs. Pour changer l'automne de place.

Pas parce que je suis en quête de quelque chose, pas parce que je cherche la vérité. Juste parce que j'ai envie de bouger, de prendre un avion, d'embarquer dans une voiture de location et de rouler pendant des heures sur un nowhere et arrêter dans un café pour boire une bière les pieds accotés sur la chaise voisine et contempler les quelques passants ou clients qui passent par là et finalement trouver une p'tite auberge et dormir jusqu'au lendemain en recommencant la même ritournelle.

Ou encore envie de m'étendre sur une plage avec rien d'autre à faire que de regarder les vagues s'échouer en douceur, ou pas, de m'étirer les bras pour aller chercher mon livre que j'ai par erreur foutu au fond de mon sac à dos en me disant que c'est dont pas grave finalement j'ai rien que ca à faire !

J'ai vraiment la tête au voyage aujourd'hui. Mais j'peux pas partir.

Les prochaines vacances sont loins, dans deux mois et ce sont celles de noël alors partir est une option plus ou moins envisageable. Ça ira donc au mois de mars à moins que je ne décide sur un étrange coup de tête de partir à mes frais. Mais je le sais bien je ne le ferai pas.

Alors me reste juste à rêver !!

Et ce sont des heures et des heures à passer sur TripAdvisor !

vendredi 10 octobre 2008

Souvenir d'enfance maintenant fucké !

J'avais toujours eu une grande admiration pour Optimus Prime chef des Autobos, figure d'autorité légendaire. Ses combats contre Mégatron sont imprimés dans mon inconscient comme des pièces d'anthologie.

Mais là, depuis hier, depuis que j'ai vu cette vidéo à Vlog à TVA, il est débarqué de son piedestal.

Elle a été conçu par un québécois Patrick Boivin.



Celle-ci est tout aussi exceptionnelle !



Bon long week-end et promis, je vous rejase la semaine prochaine.

vendredi 19 septembre 2008

Je reviens bientôt

Juste un tout petit peu débordé et, conséquemment, pas vraiment la tête à rédiger quelques billets pour vous ...

Pas que je ne vous aime pas là ...

Mais quand les portes sont ouvertes, toute la famille, les voisins, la poussière et les odeurs arrivent. Pas le temps pour beaucoup d'autres choses.

Au fait ... la sortie du nouveau Zébulon est retardée au 30 septembre. Zut !

Pas grave, les guitares hurlantes du nouveau Metallica font résonner le moteur de l'auto en attendant !

À tout de suite.

vendredi 15 août 2008

Zig un jour, zig toujours

Zébulon est de retour !!!!!!!!
Ça y est je jubile !!!!
Reste à attendre encore un mois (le 16 septembre) pour avoir le nouvel album compilation et le faire résonner pendant des heures dans l'auto. Et encore quelques moins avant le 6 février à St-Jean.

En attendant, pas pire premier extrait ... Marc ou Vénus

Ca reste dans la tête ce p'tit refrain là ...

mercredi 13 août 2008

Les 3 suivants

Mon été s'achève dans 3 jours mais aura eu le mérite de me faire lire et de rattraper le temps perdu (pour de bonnes raisons). Voici mes commentaires sur mes 9e, 10e et 11e livres depuis le début juillet.

Le combat de l'Épouvanteur - Joseph Delaney

Suite attendue de l'apprenti-épouvanteur, le 3e volet, Le combat de l'épouvanteur, ne fait pas mentir le succès que cette série obtient chez les ados. Pour vous situer, l'Épouvanteur est celui qui est chargé de débarrasser le comté des forces de l'obscur (sorcières, gobelins, etc).
Dans ce troisième tome, on a droit à une nouvelle charge de l'obscur pour contrôler le monde et cette fois, elle est plus sérieuse que jamais. Les trois clans de sorcières tentent, semble-t-il, de se réunir pour faire jaillir des ténèbres le Diable en personne !
Toujours efficace, rythmé, épeurant (surtout le 1er livre) et drôle à l'occasion, on suit avec fascination les aventures de Tom. La suite (4e) est sortie en anglais. Espérons que d'ici la fin de l'année, elle sera traduite.

Pour le meilleur et pour le pire - Gunnar Staalesen

Varg Veum (ça se prononce comme un mal de coeur ...). Si ce nom ne vous dit rien, vous gagnerez à connaître ce détective privé particulier. Série publiée par l'auteur norvégien Gunnar Staalesen, le deuxième tome des enquêtes de Veum, Pour le meilleur et pour le pire, propulse le détective dans une histoire bien étrange.
Ses services sont d'abord réquisitionnés par Roar, un jeune garçon de 8 ans qui s'est fait piquer son vélo par un gang, celui de Joker. Veum, au prix de quelques bonnes taloches, récupère le vélo et fait la rencontre de la mère de Roar. Après que cette dernière ait demandé un service à Veum, elle se retrouve accusée de meurtre.
Le personnage de Staalesen est tout simplement irréssitible. Presque tout autant que Wallander (Henning Mankell). Et les histoires dans lesquelles il s'embarque, ne sont pas piquées des vers. Un autre must des polars scandinaves.

Ma vie ne sait pas nager - Élaine Turgeon

Ouf. Celui-là je l'ai bouffé en une heure. Faut dire qu'il ne fait pas 100 pages. Mais il frappe. Fort. Très très fort. J'ai rarement été aussi ébranlé par une lecture.
Geneviève n'en peux plus de sa vie et décide de mettre fin à ses jours. Lui survit sa mère, qui n'y comprend plus rien, son père qui fuit et surtout Lou-Anne, sa soeur jumelle qui tente par tous les moyens de survivre et d'apprendre à nager avec la vie.
Sujet délicat mais amené avec beaucoup de tendresse et d'espoir sans pour autant nier la douleur de ce deuil lourd à porter et à assumer. Ma vie ne sait pas nager fait désormais parti des livres qui vont me trotter dans la tête longtemps.

En terminant, j'ai aussi lu Les habits rouges de Robert de Roquebrune. Personnellement, je ne sens pas le besoin de vous en parler. Je me suis un peu ennuyé ...

mardi 12 août 2008

Au delà de la muraille


Aux quatre ans ou plutôt depuis quelques années, aux deux ans, l'heure est aux Jeux Olympiques. Depuis que je suis petit, disons depuis 1984, avec Sarajevo et Los Angeles, je suis religieusement les performances des olympiens. C'est devenu une presque passion. Je me souviens, l'année du sacre de Gaetan Boucher, de m'être caché dans le sous-sol de la maison très très tôt le matin pour regarder les matchs de hockey ou le saut à ski.

Les Olympiques, c'est le plaisir de renouer avec des athlètes et des sports qui autrement me seraient inconnus ou encore dont l'intérêt serait quelconque comme la luge (l'hiver) et Zöggeler, comme Pieter Van den Hoogenband et la natation ou encore comme Carolina Klüft et l'heptathlon. Peu importe les athlètes, peu importe le sport, durant deux semaines la curiosité sportive l'importe sur tout. Au yâbe si c'est supposé être platte. Aux jeux, c'est l'fun !

Les Olympiques c'est toujours la découverte, c'est le sport avant tout et bien au delà des tractations politiques qui tentent de faire ombrage au dépassement des athlètes. Parce que c'est la beauté de ces compétitions le dépassement. Parce que les olympiques n'arrivent qu'aux 4 ans.

4 ans avant de pouvoir être sacré encore champion olympique.
4 ans avant de pouvoir se reprendre si les choses n'ont pas tournées comme on le souhaitait.
4 ans à attendre et souhaiter à en brûler tous les lampions de la planète que tous les astres seront parfaitement alignés.

Alors au-delà de tout ce qu'on raconte sur la Chine, sur ces droits de l'homme, sur son Tibet, sur tout ce qu'elle a fait ou pas pour l'organisation des jeux, peut-on, juste pour deux semaines (et un peu plus, question de donner aussi la chance aux paralympiens d'en profiter aussi), mettre tout ca de coté et laisser les athlètes faire ce qu'ils sont venus faire : participer aux jeux olympiques et peut-être, peut-être ... ramener une médaille à la maison.

mercredi 6 août 2008

3 des 6 derniers

Petit effort rapide de rattrapage des livres d'été. Décidemment c'est ma saison de lecture.

Dinky rouge sang - Marie-Aude Murail
Nils est maintanant adulte mais son enfance est trouble. Ce trouble l'aide cependant, à résoudre des mystères. 5 courtes histoires, bien construites et fort attrayantes. Un polar de l'imaginaire atypique et absolument savoureux.
D'autres l'ont lu : Cacahuète, Critiques libres


Le pèlerin de Compostelle - Paulo Coelho
Premier opus de Coelho qui le mènera à écrire l'incontournable Alchimiste. Un homme et son maitre sur ce vieux chemin d'Espagne qu'empruntait les Chrétiens au temps des Croisades et qui est, de nos jours, encore d'actualité. Voyage initiatique à la découverte de soi, ce livre n'a rien d'un guide de voyage. On ne lit pas pour ca. J'avoue par contre qu'il m'a un peu déçu. S'il est possible de tirer quelques enseignements, je me suis un peu ennuyé. Rien cependant pour mettre en veilleuse mon idée d'aller fouler ce chemin très bientôt.

L'homme qui partit en fumée - Maj Sjöwall et Per Wahlöö
Deuxième opus d'un duo suédois qui a publié durant les années soixante, une série de romans policiers mettant en vedette l'inspecteur de la brigade criminelle de Stockholm Martin Beck. Ce dernier en est à sa première journée de vacances quand on le rappelle à Stockholm puisqu'on signale la disparition, en Hongrie, d'un journaliste suédois dans des conditions plutôt étranges.
Roman efficace mais pas aussi prenant que les deux premiers que j'ai lu du duo à savoir Roseanna et L'Homme au balcon. C'est tout de même absolument recommandable d'autant que Rivages noirs (l'éditeur) vient de débuter la réédition des ouvrages.
Un autre point de vue ? Le vent sombre,

4 'dividus, 1 chauffeur et leur pneu au soleil


Les vacances tirent à leurs fins tranquillement. Une fois que ma douce a fini les siennes, il me semble que celles qui me restent sont diablement courtes. Mais je n'ai pas le droit de me plaidre, 7 semaines c'est bien assez. Il en reste 1 et demi et déjà je m'endors en pensant à l'école ...

Mais entre-temps, j'aurai eu le temps de profiter du soleil (le quoi) et - oui, oui, ca peut sembler invraisemblable, mais c'est la pure vérité - j'ai grillé. Juste un peu. Juste pour dire que si j'avais passé une semaine de plus au Québec, je serai probablement encore vert. Mais une semaine sous les tropiques dominicains change tout.
J'avais toujours trouvé cela étrange de partir vers le sud durant l'été. Changer chaleur pour chaleur, soleil pour soleil, à quoi bon ? Et pourtant ... C'est aussi satisfaisant que l'hiver. Décrocher pendant une semaine. N'avoir rien d'autre à penser que : j'ai tu faim ? j'ai tu soif ? dormirais-je un peu ? continuais-je plutôt mon livre ? De grandes questions philosophiques. Mais on y prend goût et peut-être un peu trop. La farniente est douce que voulez-vous.

Mais si la semaine commencée tout a été la sacro-sainte perfection, elle avait commencé par une étrangeté (gracieuseté des amis avec qui nous voyagions ????).

Arrivées très tôt à l'aéroport, nous avons pu avoir les places que nous souhaitions, nous étions presque trop en avance (4h), mais ce fut une stratégie payante (on prend des notes). Le vol va bien (sauf le plat congelé de mets chinois - hommage du transporteur aux JO ?), on arrive en avance. Chouette plus vite on arrive, plus vite nous y serons puisque nous savions que nous avions encore une heure trente de route a faire. Rejoignons la représentante après avoir récupéré nos précieux bagages (dans la cohue), elle nous signale que nous partons dans le numéro 4, un petit véhicule (depuis quand on nous transfert dans du petit ?). Pour ceux qui n'ont pas encore frayé avec les tout-inclus du sud, généralement on vous transfert de l'aéroport à votre hotel dans un gros autobus, genre coach. Et généralement, vous êtes un bon groupe à vous balader de cette façon jusqu'à la réception. J'ai bien écrit généralement ...
Nous arrivons dans le stationnement rempli de ses engins transporteurs ... cherchons le 4 ... cherche encore ... le 4 ? Quattro ? Finalement, nous le trouvons. Il ne s'agit pas d'un autobus mais d'un simili-autobus Volks qui semble presque tenir par la peur. Un chauffeur (appelons-le Pedro...) et sa caisse. Bon ... si c'est ainsi ... la route sera longue ... Au moment d'embarquer, nous comptons le nombre de sièges ... 8 ... incluant le chauffeur. Serions-nous les seuls 4 passagers pour se rendre à destination ? Si, si que Pedro nous répond. Ma parole ! Mais, faut-il avouer, ça a eu un petit coté sympatique. 4 pour une voiture avec chauffeur. Nous sommes prévilégiés. Ne manquait que le champagne pour l'accueil. Et la vieille van Volks est étonnamment confortable et nous donne une vision des Dominicains à hauteur d'homme plutôt que perché dans un autobus plus grand que nature au milieu des villages et qui vous scrappe le paysage.

Plusieurs petits villages, de longues lignes droites, quelques cotelettes, des dépassements latins casse-cou, mais en voyant Bayahibe nous resplendissons, nous voilà presqu'arrivés. Presque ... puisque les routes latines ont la particularité de ressembler (mais en mieux) à celles du centre-ville de Montréal, des trous partout. Si bien que dans une parcelle de route noire de la nuit noire (à la pleine lune), BANG !!!! Un nid-de-poule, je dirais même plus, un nid d'autruche ou de n'importe quel oiseau de très grand format. Le remplir d'eau, nous aurions presque pu nous y baigner ! Résulat à environ 5km de l'hôtel, Pedro s'exclame : "Oh oh problemo !" Crevaiso ! Flatto ! Le pneu et la jante sont morts. Miracle au milieu de la noirceur, la lumière et un accottement ! No problemo. On change et on repart. Gracias amigo !

Ça donnait le ton pour la semaine qui fut merveilleuse, je le répète. Un petit incident qui l'a rendue encore plus mémorable.
Une Doritos avec ça ?

mercredi 16 juillet 2008

Bleu juillet


Samedi passé, petite escapade entre amis sur le lac Memphrémagog ... en ponton, relaxe, au gré des vagues (de celles encore présentes dans mon esprit le soir venu), du soleil, du vent douillet d'été et de la chaleur parfaitement supportable. Bref, la perfection.

En revenant, puisque nous étions si proche et que ma douce, depuis des années, voulait absolument y mettre les pieds mais que le temps ne nous le permettait jamais, nous avons fait un arrêt chez Bleu Lavande (maintenant deuxième plus grand producteur de lavande en Amérique du nord). Ils avaient fait leur apparition dans les publicités entourant l'émission animée par Annie Brocoli il y a quelques années et qui permettait à quelques artistes de découvrir une région à la façon d'un rallye. J'oublie le nom désolé.

Toujours est-y que ... Nous sommes arrivés. Difficile de les manquer. En haut d'une côte, l'odeur vous surprend. Pas de doute nous y voilà. C'est la lavande. Celle qui, habituellement se trouve quelque part en Provence se trouve là, à quelques heures de Montréal.
Au premier regard, wow !
Le hic, c'est qu'on en a fait le tour rapidement. Si on ne prend pas la visite guidée, l'intérêt demeure quelconque, et la seule chose à faire, c'est de se promener à travers la culture pendant quoi, une petite demi-heure (de la lavande, c'est de la lavande et c'est tout ce qu'il y a à voir). Ne vous reste ensuite qu'à aller butiner (comme le fond des tas d'abeilles sur le terrain) dans la boutique pour vous gratifier d'une crème, d'une lotion, d'un savon ou de quelques autres trucs du genre vendus à prix touristique. Vous avez vu Bleu Lavande.

En soit, c'est un peu décevant. Avec des champs autour un peu en friche, un peu en "construction", l'endroit perd de sa saveur (mais pas de son odeur). Si vous êtes dans le coin, oui, un arrêt vaut la peine, surtout que les routes de la région sont absoluement magnifiques bordées de lacs et de collines. Mais sinon ... à moins bien sur que la lavande soit pour vous une odeur pour vous faire rêver.

vendredi 11 juillet 2008

La bibliothèque de minuit - Les Voix - Nick Shadow

Après qu'une représentante fort animée l'ait chaleureusement recommandé à mes élèves, je me suis, après quelques mois d'attente, plongé dans ce recueil de nouvelles fanstastiques (3).

La première nouvelle, nous présente Kate. Elle est déroutée par la maladie introuvable de sa mère. Sa déroute devient plus troublante quand elle commence à entendre des voix ... des conversations téléphoniques ... Est-ce en raison des nouvelles antennes que l'on installe un peu partout dans la ville ? Est-elle en train de devenir folle ? Mystère ...

C'est la meilleure des trois ... les deux autres, Les baskets magiques et Mangez des pommes se révèlent réellement sans saveur ... et avec des titres pareils on peut aisément imaginer la suite.

On nous les annonce effrayantes, frissonnantes et envoutantes. Pourtant, bien qu'elles se lisent facilement (un peu trop même), j'ai eu l'impression de lire des Frissons (collection d'épouvante pour ados) mais de meilleure qualité sans plus. C'est prévisible et peu inventif mais c'est malheureusement ce à quoi nous avons droit quelque fois dans la littérature jeunesse. Surtout dans le genre fanstatique-horreur qui se multiplient plus rapidement que les moustiques de l'été.
En soit, pas mauvais, mais décevant.

Ils en parlent aussi : Les chroniques de Chrestomanci, Ricochet-jeunes

mercredi 9 juillet 2008

Rattraper le temps perdu

Si les premières semaines de vacances ont été occupées, elles ne m'ont pas empêchées de lire ... Détente ultime - ou presque - l'été venu.

Pretties - Scott Westerfeld

Suite de Uglies. Nous sommes quelques 300 ans plus tard sur Terre alors que le monde que nous connaissons est résolument chose du passé. On commence la vie désormais comme Uglies, autrement dit sans réelle beauté physique, et on se débrouille avec les tracas de la vie jusqu'à 16 ans, année où l'on pourra devenir Pretties après une opération qui nous donnera une physionomie parfaite.
Dans ce deuxième tome, Tally est maintenant une Pretties. Il lui reste cependant à être acceptée par un des clan des Pretties, les Crims. Cependant, on lui rappelera que son passé de Uglies n'est pas si loin. Et si tout cela n'était que pure machination ?

Sans réelle surprise mais qui se laisse lire facilement, on se laisse prendre au jeu du futur. Évidemment, le monde étant ce qu'il est, il comporte son lot de rebelles. Tally Youngblood fait parti, bien malgré elle par moment de cette catégorie.
Efficace. J'attends la suite.

Je reviens te chercher - Guillaume Musso

Dernier succès du "cousin" de Marc Levy, on replonge agréablement dans ces histoires poético-fantastiques. Bien que je déteste toujours autant ces finales, passer du temps à lire Musso est toujours plaisant et celui là n'y fait pas exception. Ce n'est pas de la grande littérature mais pour la détente c'est parfait.

Je reviens te chercher, nous envoie à la rencontre d'un homme et de son destin. Le sien d'abord, celui de Jessie et celui de Céline. Peut-il conjurer le sort ? Peut-il changer le cours du temps ? Peut-il encore sauver ceux qu'il aime ?



Une nuit rêvée pour aller en Chine - David Gilmour


Lu dans le cadre du défi 2008 Le nom de la rose, cela faisait déjà un bout qu'il était sur ma liste et je n'ai pas été déçu, bien que le timing pour lire ce livre sur la perte n'était pas parfait.
Criant de vérité, poétique, lucide, on s'enfonce dans la peine et l'amour de ce père qui a perdu son fils.

Roman, animateur télé, borde son fils pour la nuit et décide d'aller faire un tour au bar du coin. À son retour, son fils n'est plus là. Disparu. C'est là que commence la quête (et l'enquête inachevée) d'un père pour son fils. Au fil de ses rêves, il le retrouve quelque part dans les Caraïbes. C'est là qu'il reprend contact avec toute la culpabilité qui le ronge.

On ne peut pas faire autrement que de penser à tous ses parents qui ont défrayés la manchette avec l'enlèvement ou la fugue de leur enfant. L'amour mène loin et parfois ca fait mal ...

Lucky Luke


Des liens et des liens ... en cherchant les paroles de "I'm a lonesome cowboy" je suis tombé sur le site de Lucky Luke et tous les classiques musicaux de la série y sont ... On peut même tous les télécharger !

Nostalgie quand tu nous tiens !

Dans la voiture

Imaginez vos classiques du rock le volume dans le tapis dans la voiture ...

Fenêtres baissées, les cheveux dans le vent, le soleil, la chaleur ...

Imaginez-vous roulant au rythme tonitruant de Metallica, Van Halen, Led Zep, Guns N' Roses, Ozzy ...

Imaginez-vous hurlant à tue-tête le refrain de I love rock and roll ...

Imaginez maintenant toute cette musique reprise façon bluegrass (une branche du country) de manière surprenante et étrangement agréable par les Iron Horse ... (cliquez sur l'album pour entendre des extraits)

Vos classiques auront une autre saveur ... peut-être avec un brin de paille dans la bouche en criant Hi Ha sur votre cheval au coucher du soleil !!

"I'm a poor lonesome cowboy, I've a long long way from home ..."

mardi 8 juillet 2008

Oublie pas de piler les patates !

Wouah ... ca faisait un bail que je n'étais venu par ici ... Vrai que les dernières semaines ont été mouvementés ...

Le 22 juin dernier ma mère achevait son passage sur terre. Après moult efforts pour tenter de retrouver son autonomie, après moult tentatives du personnel de sa résidence, de l'hôpital pour l'aider à se relever, après avoir déjoué tous les pronostics des médecins, après tous ces efforts, le coeur a finalement lâché.

Les dernières semaines lui avaient été plus pénibles que les précédentes puisque son esprit était pris de délires. Sauf la dernière journée, bien que ma douce et moi ne le savions pas, où la raison est revenue par grands bouts. Façon de dire un dernier au revoir avant de retrouver une grande quiétude et d'être enfin libérée de tous ces maux qui l'ont hypothéqués au fil des ans.

"Oublie pas de piler les patates ..." Ce seront ses derniers mots ... Fallait bien qu'elle nous laisse avec un mystère et sans doute un petit clin d'oeil éternel, puisque ni ma douce, ni moi ne pourront piler les patates de la même façon et ce pour le restant de nos jours !!

Juste un conseil en terminant puisque nous ne sommes pas tous éternels et viendra un jour où nous devront nous aussi terminer notre route. Pensez aux suivants ou du moins à celui ou celle qui s'occupera de votre succession. Préparez lui un document clé en main (outre votre testament) avec les informations sur vos comptes (avec vos numéros et à quelle banque, caisse ils sont), sur vos placements (les numéros de comptes), sur vos abonnements, sur vos biens immobiliers, sur votre assurance-vie, votre fond de pension, etc. Bref tout ce que votre liquidateur devrait savoir ... Vous ne pouvez pas savoir comment ça facilite la vie de ceux qui restent et leur fait gagner du temps qui devient précieux dans les circonstances. Le gouvernement du Québec publie aussi un document et un site de grande qualité sur le sujet qui vous donne un sapré bon coup de pouce.

Dans la même lignée

Parce qu'on ne devrait pas avoir peur de la mort ...

Une exposition dont Patrick Lagacé a parlé récemment ...

Troublant de vérité !

jeudi 19 juin 2008

L'heure du souper

Ca faisait un bout mais je me suis fait taguer par Jessica. Je n'avais pas encore pris le temps de répendre la tag ... pour une première "taguation", jasons plaisirs de l'estomac ! Menoum en avant

Règlements :

Indiquer le lien de la personne qui m'a taguée
Noter le règlement sur mon blogue
Taguer 6 personnes à la fin du billet en mettant leur lien.
Avertir directement sur leur blogue les personnes taguées.

Un aliment ou un produit que je n'aime pas du tout : Les oignons marinés !! Non mais y'as tu quelqu'un qui peut me dire à quoi ca sert ???

Mes 3 aliments favoris : Parce que j'en ai ? Le sanglier (et je ne suis pas Obélix), les bleuets et disons les olives vertes farcies (je pourrais trop facilement passer à travers le pot ...).

Ma recette favorite : Recette ? Mais qu'est-ce qu'une recette ? Minou c'est quoi ma recette préférée ? Disons n'importe quoi qui contient comme assaisonnement du gingembre ou du cari. Ou encore dans la catégorie bas étages ... le Kraft diner avec des saucisses hot-dog !

Ma boisson favorite : Le houblon mariné ... hic ...

Le plat que je rêve de réaliser, mais que je n'ai toujours pas fait : Un grill cheese ? Nah ... trop complexe ... disons les carrés aux dattes de mon père. Ils étaient légendaires et surtout drôlement irrésistibles. Ca pourrait être aussi une option pour la catégorie suivante.

Mon meilleur souvenir culinaire : La première fois que ma douce et moi avons fait des cotes levées (chose que je n'avais étrangement jamais mangé) dans la mijoteuse ... Je pense que j'en rêve encore !

Désolé ... la tag arrête ici pour moi ... mais taguez moi avec des questions du genre ... j'adore les questions et les questionnaires !! Soyez bons et sages en attendant ... et attention aux abus culinaires !


Millénium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes - Stieg Larsson

Nouvelle icône des polars scandinaves. Nouvelle série alléchante. Nouveaux personnages attachants.
C'est probablement ce qui nous retient le plus de passer à travers la première étape de la trilogie Millenium de Larsson. Trilogie qui ne devait pas en être une puisqu'aux souhaits de l'auteur, la série devait s'arrêter au 10e volume. Souhaits non exhausés puisque Stieg Larsson est décédé quelques mois suivant le dépôt des trois premiers tomes à son éditeur.
Le succès a été immédiat en Suède où il s'est vendu près de 2 millions d'exemplaires (sur une population d'un peu plus de 8 millions ... ayoye le succès !). (source : revue ALibis, no 26, page 119)

Mikael Blomkvist est rédacteur en chef de Millénium. Un reportage tracquenard le conduit à être jugé, puis reconnu coupable en diffamation sur la personne d'un important homme d'affaire. Condamné à la prison pour 90 jours, il recevera une offre d'un autre important homme d'affaires, Henrik Vanger, qui l'a repéré pour lui confier une mission impossible soit celui de résoudre la disparition de sa nièce Harriet Vanger, disparue 40 ans plus tôt. Blomkvist, hésitant, décide de plonger dans l'affaire puisque, tout compte fait, son avenir professionnel est quelque peu foutu et que la récompence pour une année de travail est plutôt alléchante. À Blomkvist s'ajoutera la très particulière Lisbeth Salander. Une rebelle, socialement inadaptée, mais douée d'un don de recherche peu commun lorsqu'on lui propose de faire des enquêtes sur la personne. À eux deux, ils se pencheront sur le cas Harriet.

Ne vous surprenez vous pas, Millenium 1 débute lentement. Il faut garder en tête que Larsson avait prévu 10 tomes à sa série. Ainsi les 300 premières, ne font, grossomodo, que nous présenter les personnages, principalement, Mikael et Lisbeth. Mais c'est nécessaire. C'est en grande partie en raison de ce lent début qu'on l'on se laisse surprendre par l'ampleur de ces deux là. Ils sont atypiques, attachants et incroyablement rafraîchissants dans la littérature policière principalement Lisbeth. On en voudrait tous une dans notre entourage ... à condition de n'avoir rien à cacher.
Quant à l'intrigue, les 300 premières pages passées, ca déboule et les élèments de l'enquête arrivent au compte goutte nous obligeant à tourner rapidement les pages pour connaitre la suite.

Qu'on m'apporte la suite !

Ils en parlent aussi : Pause toujours, De livre en livre, Conjuration des livres,

lundi 2 juin 2008

Joueur de tour


Ça faisait 13 ans que je n'y avais pas mis les roues. 13 ans que je gardais cette classique annuelle loin de mon cyclomètre. 13 ans à me priver du Tour de l'île ...

Chose du passé et surement nouvelle tradition, j'ai refait surface les roues bien alignées vers les rues du Montréal prêt pour explorer les 50 km sous la menace des gouttes pluvieuses et froides de ce premier dimanche de juin.

13 ans ont passé, mais rien n'a changé.

Les mêmes cyclistes : ceux qui se déguisent pour ce party de vélo, ceux qui sortent leur monture pour la première et peut-être la dernière fois de leur été, ceux qui se prennent pour des Lance, des Miguel, des Greg, des Eddie et qui zigzaguent à toute allure entre les modérés, ceux qui, pour la première fois, feront leur tour en se faisant tirer par leurs parents, etc. Mais tous là parce que l'on aime se montrer à vélo.

La même ambiance : les sourires, les bruits de chaînes, de frein, les encouragements, ceux des bénévoles et ceux des gens qui habitent le long du parcours, les rues dénudées de leurs voitures, rues pittoresques à certains endroits, dépaysantes à certains autres (dans la carrière par exemple), les même haltes qui nous permettent, voire nous obligent, à souffler un peu question de profiter de la journée avant de rembarquer pour une autre 15aine de kilomètres.

Le même plaisir : rouler sans arrêt, sans encombrement, par pur plaisir, le nez au vent, monter, descendre (à plus de 50 km/h parfois), rouler tranquille, peupère et en bonne compagnie et avec mon père, pas loin sans doute, qui pédalait, j'en suis sûr, Son Tour à quelque part autour de nous.

mercredi 28 mai 2008

La douce empoisonneuse - Arto Paasilinna

L'univers du finlandais Paasilinna (à chaque fois, faut que je consulte le livre pour me souvenir de l'orthographe correct) ne m'est plus totalement inconnu. C'est même toujours avec une joie, à peine contenue, que je me replonge dans ses histoires particulières. J'étire le plaisir ... parce que je pourrais bien les enfiler sans lire autre chose.

La douce empoisonneuse est un autre petit bijou de littérature.

Linnea est veuve. Veuve du colonel Rainer Ravaska. Dans son village tranquille à proximité d'Helsinki, elle vit une existence relativement paisible. Relative puisqu'elle reçoit la visite mensuelle de son neveu Kake Nyyssönen. Ce dernier, bien loin de chérir sans tante, profite largement de la pension que Linnea reçoit. Il atteint le sommet de l'effronterie lorsqu'il se pointe chez elle en compagnie de deux de ses complices aux sombres desseins et force cette dernière à tout lui léguer par testament. Trop c'est trop, elle fuit et prends la route d'Helsinki pour rejoindre un ami de longue date. Incapable de s'imaginer continuer à vivre dans la peur, elle prépare quelques poisons qui seront utiles si son neveu ou ses complices venaient qu'à en vouloir à sa vie.
Divertissant, drôle et attachant, on s'étonne de toutes les tournures burlesques des aventures de Linnea. Paasilinna a vraiment un univers particulier et rien de ce que l'on pouvait prévoir n'arrive vraiment.

Comédie de situations à hauteur humaine.

Ils en parlent aussi : Mon coin lecture, Cheerrrrs

mardi 20 mai 2008

Rouge-Gorge - Jo Nesbo

Étrangement, je suis bien pauvre critique lorsque vient le temps de parler d'un livre (serais-je un cordonnier mal chaussé). J'ai toute les difficultés du monde à me souvenir des histoires des livres (bien que je note tout ce que j'ai lu). Cependant, je trouve toujours intéressant d'avoir le point de vue de d'autres pour me faire une idée et ajouter de nouveaux titres à ma liste de bouquins à lire.

Alors ça y est, je me lance. Pour ceux et celles à qui ca pourrait servir ...

Le rouge-gorge de l'auteur norvégien Jo Nesbo et ses 600 pages ont occupé mon espace imaginaire littéraire durant la dernière quinzaine. Après avoir lu il y a longtemps, L'homme chauve-souris, qui m'avait correctement plus, je me suis replongé dans l'univers de l'inspecteur Harry Hole. Après que Nesbo eu envoyé Hole se promener à l'autre bout du monde (Australie dans le premier opus et la Thaïlande dans le deuxième), il a décidé de situé l'action en Norvège. Hole à la maison se mets les pieds dans les plats diplomatiquement parlant et est muté de la criminelle à la surveillance des groupes néo-nazis norvégiens. Rien à signaler jusqu'au jour où l'on découvre qu'un individu est maintenant en possession de l'un des fusils les plus rares et les plus puissants au monde. Hole que l'on voulait tasser pour oublier sa gaffe revient à l'avant plan bien décidé à ne pas sombrer dans l'oubli.

L'histoire n'est pas sans rappeler celle du Retour du professeur de danse de Mankell (que je venais de terminer ...). C'est sur une trame de fond de la Deuxième Guerre Mondiale et de la vengeance que l'on plonge dans le récit qui n'est pas mal en soit même si on peine parfois à faire des liens. On s'égare, on se "confuse". Volonté de Nesbo de nous faire travailler de la sorte ? Et on ne trouve pas toute les réponses que l'on cherche ... Mais ca se lit tout seul malgré tout. Hole n'est pas aussi attachant que leWallander de Mankell, que le Winter d'Edwardsson ou que le Beck et Wahlöö et Sjöwall mais il mérite que l'on arrête à ces aventures.

La suite dans Rue Sans-Soucis ...

D'autres en ont parlé : Le vent sombre, Les lectures de Camille,

mercredi 14 mai 2008

Ce n'est pas qu'un rêve


Juju. Ma Juju.
Je suis sur le 'ul.

Mes cordages viennent de sauter. Ma balle jaune est déssouflée (c'est tout écrire parce que je ne savais pas qu'une balle jaune pouvait se déssoufler), mon filet décroché, mon revers décroisé.

Ma Juju à la retraite.

Je vais regarder qui devant mon écran HD plein de sable rolandgarrossien?
Comment vais-je pouvoir m'extasier devant le vert usé du gazon de Wimbledon en priant toutes les raquettes du monde qu'enfin tu puisses achever ton cordage de titres?
Comment vais-je pouvoir rêver discrêtement du haut de mon niveau 300 d'être de l'autre coté de la ligne de fond en attendant la balle qui pourrait me renvoyer ?

Qui va remplacer ton revers ? Il y avait Steffi dans mon coeur, sa slice, puis, enfin, un Vrai, le Tiens. Comment pourrais-je oublier cette boucle inspirante, fluide, puissante, précise? Soupirs ...

Trop de questions. Juste une raquette.

Une dernière ...

Qui va me ramener au tennis sans Andre et sans Justine ?
Novak ?
Ana ?
Hum ...
Longue réflexion ...

Bonne retraite.

mardi 13 mai 2008

Cachez ce rein que je ne saurais voir

Fortuitement, mais peut-être heureusement, on a découvert que mon corps (de semi-athlète?) ne disposait que d'un seul rein. Bien que la technicienne qui faisait l'examen n'y croyait pas tout à fait, le docteur à bel et bien confirmé le diagnostique et deux fois plutôt qu'une.

"Monsieur, vous n'avez pas de rein gauche."
"Pas de rein gauche ?"
"Oui pas de rein gauche."
"Ca veut dire quoi ca ?"
"Ca veut dire que vous n'avez pas de rein gauche et que le droit fait la job pour deux."
"Ah ..." (face de moi-même complètemement surpris par cette découverte anatomique)
"..."
"Et ça change quoi pour moi maintenant ?"
"En soit, ce n'est pas grave, puisque vous n'en avez pas souffert jusqu'à maintenant."
"Ah ..." (même face étrange et curieuse)
"Vous allez survivre ..."
"Oui?"
"Oui, sans problème."
"Merci docteur."

Recherches ça et là sur la grandissime toile pratique pour trouver du réconfort anatomique ... J'apprends que c'est 0,5 % de la population qui est comme moi, comme ça de naissance. Ça grimpe un peu si on ajoute ceux qui font don d'un des leurs. Nous sommes donc grosso-modo 35000 au Québec, de quoi se partir une ville (Unireinville?) ou une secte ou encore une association.

C'est quand même bizarre de savoir ça.
Tout d'un coup, sans avertissment.
On sent comme un vide soudain là où il aurait du se trouver.
Un rein fantôme.

Et pourtant ...

Ben coudon ... la vie continue.

C'est quand même fou d'apprendre ces choses-là même si en soit, ca change rien.

dimanche 4 mai 2008

Final bâton

Bon ca y est ... je vais devoir me trouver de nouveaux sujets de conversation ...

Le CH est éliminé ...

Pas de drame, pas de pleurs, pas de chicane. Juste un tite mine un peu abattue.

Rien de plus.

C'est fini c'est tout.

La fièvre est partie, les drapeaux rangées jusqu'à l'an prochain ... où l'on pourra souhaiter une 25e pour le 100e !

Entre temps ... c'est le temps de voter pour le Gala Blogu'Or 2008 ... J'ai pas encore fait mes choix mais avec la pluie qui tombe, je vais avoir le temps de faire un brin de lecture aujourd'hui ...

Ce sera le temps aussi de poursuivre les écoutes des excellentes séries Dexter et Six feet under ...

Comme quoi la pluie n'est pas si mauvaise ...

jeudi 1 mai 2008

Changement de cap


Je rallume ma foi. Rangez vos sacs bruns. Ils ne serviront pas !

Je ne peux pas les abandonner. Ce ne sont que trois infiniment petites défaites. Et en plus, ce n'est pas qu'ils aient si mal jouer.

Je me rallume.

Je veux encore croire qui leurs restent du "oumphf" dans la palette.

Brûlons des lampions. Irritons-nous les genous à prier.

Saint-Patrick et Saint-Guy faites rouler la puck derrière le mur de biron.

Que Kovi retrouve de l'espace, que Chris retrouve ses yeux et son coeur, que Pleki aboutisse enfin avec les fréros, que Komi retrouve ses épaules, que Markov se souviennent comment jouer comme du monde, que Streit oublie que sa tâche n'est pas de tirer sur le joueur devant lui en "powerplayant" et que Gorges continue d'être mon nouveau joueur préféré.

Merci M. Le Directeur de m'avoir secoué !

Tricolore jusqu'au bout !

GO Habs GO !

mercredi 30 avril 2008

Sortez vos sacs bruns

Je vous l'annonce en primeur ...

J'ai perdu la foi.

Astiquez vos bâtons de golf, la saison commence dimanche ...

Et je vous annonce aussi que demain ... ah puis non j'attends à dimanche ...

Des fois que samedi soir ... mais ... je n'y crois plus ...

Tant pis ...

Grosse larme snif ...

"Minou fârme la tévé on s'en va s'coucher !"

Dernière interrogation ...

J'm'habille en quelle couleur demain ??

mardi 29 avril 2008

La ville est-elle assez hockey ?

Quand on gagne, j'en parle.

Quand on perd, je dois en parler aussi non ?

Alors non, hier, pas de vitrine de brisée (parce que, je vous le rappelle, il y a une étrange façon de célébrer qui veut que quand on gagne on brise ... m'enfin ...), juste des larmes sur le tapis. Oui, oui, des larmes de désespoir devant ce p'tit bout de plastique massif noir qui a trop souvent frappé l'acier rouge et inflexible des poteaux que protègent judicieusement la cage de Martin Biron.

Larmes de désespoir devant ce même palet surexcité qui trépigne et saute trop souvent par-dessus les palettes éplorées inquiètes de ne pas le voir la frapper avec la vigueur d'antan pour aboutir dans le fond d'un filet qui n'a rien de celui pour aller à la pêche. Pourtant cette même rondelle semble avoir trouvé le bon chemin lorsqu'elle se trouve en territoire ennemi (en prenant pour acquis qu'elle roule ou glisse habituellement pour nous et est, conséquemment, une alliée).

Pourtant ... pourtant ... ils essaient, nous essayons. Eux sur la glace, nous dans notre salon.

La ville ne doit pas être assez hockey encore. N'en déplaise (comme dans l'article de Marie-Claude Lortie) à ceux et celles qui n'y adhère pas. Personne ne les forces. Personne ne les obligent à consommer un produit au logo de l'équipe locale. Bien sûr que c'est un entreprise privée. Bien sûr que collectivement, nous avons tous, par la bande, accepté ce fait. Comme certains (dont je suis) acceptent tant bien que mal que Noël nous envahisse chaque année (et dès le mois de septembre dans les Dollarama...), que l'Halloween revienne nous hanter annuellement, que la Saint-Jean provoque l'hystérie le 24 juin. Ça fait parti d'une vie de société, que l'on ne soit d'accord ou non avec ces manifestations poético-religio-commerciales ou sportives.

L'article se termine par ceci : "Imaginez comment se sentent aujourd'hui ceux que le hockey n'intéresse pas." Imaginez comment se sentent ceux que d'autres festivités n'intéressent pas. Noël est sans doute le meilleur exemple. Eh bien, ils regardent ailleurs et attendent patiemment que le train passe. Au pire, pour le Canadien, au mois de juin ce sera terminé. Les drapeaux d'auto regagneront les sous-sols empoussièrés, les chandail bleu blanc rouge iront gémir au fond des tiroirs et vous ne serez plus pris avec ce logo dans le visage lorsque vous irez vous faire masser, acheter vos médicaments, vous faire soigner, faire une balade à vélo ou lire le journal.

Mais que diable feront-ils au mois de septembre quand l'action reprendra et que les attentes seront encore plus élevées ... d'autant que ce sera l'année du 100e de l'équipe ? Pire, que feront-ils le printemps venu si la fièvre s'empare à nouveau de la ville ?

Docteur ?

samedi 26 avril 2008

Aggraver son K


J'angoisse, je me ronge encore au sang (misère de misère, moi et mes ongles ...), je suis en train de devenir chauve à force de me tirer les cheveux et je désespère.

Tant de Oh(s), de Ah(s), de Ich(s), de t!&??/?, de mauditte affaire pour rien ce soir. Pas assez de WIIHII aigus ...

Les K du CH ont été vaincs à vaincre les F(s) démunis qui tentaient, tant mal que bien, de préserver une avance gagnée par des cadeaux ... Y'en a un ce soir qui avait oublié que les échanges de cadeaux c'est en décembre pas en avril ... Mais quand c'est donné, c'est donné ...

Mon K ce soir, (et je rends grâce ici à Miss Miller pour son clin d'oeil du K) verse dans l'inquiétude, verse dans le "oh mon dieu, mais de kesséssé qui va pas arrivé lundi moi qui hais les lundis?".

Je sais, ce n'est que 1 à 1 ... mais bon je suis pas mal pour m'en faire pour rien.

N'empêche rien que ce soir, je maudis le orange ... Désolé Youppi.

Au fait ... vous auriez pas une vitrine à casser pour me défouler ? Ah non, laissez faire, ici on casse de quoi quand on gagne et qu'on est content, pas quand on est frustré et en maudit (pour être poli). Gardez les pour lundi soir ...

jeudi 24 avril 2008

Chantons en coeur ...


OLÉ OLÉ OLÉ OLÉ ... OLÉ ... OLÉ ...

Les meilleures équipes trouvent toujours le moyen de gagner ...

D'ins dents mon Brière ! Ah Ah !

mercredi 23 avril 2008

Histoire de lecteur

23 avril ... Journée mondiale du livre.

En cette journée, et même cette semaine en fait, moi et ma collègue publions, depuis 3 ans, des coups de soleil littéraires des membres du personnel et des élèves. Avec l'été qui viendra bien plus vite qu'on le pense, nous trouvions bons d'avoir les suggestions de tout le monde pour profiter des rayons uvb et uva.

Cette année, nous avons décidé d'y faire un ajout. Pourquoi pas demander à nos "coups-de-soleiliens" de venir nous en parler. De nous jaser de leurs habitudes de lecture, de lecteur.

Depuis, lundi, sur la petite scène que nous avions installée dans notre bibliothèque, ils se sont succédés, tour à tour, pour nous raconter leurs histoires. Par réserve, par manque de temps (ils étaient une vingtaine au moins à passer) je n'ai pas pu raconter mes histoires.

Alors en exclusivité exclusive pour vous chers lecteurs antubiotiques, voici mon histoire de lecteur (et heureusement, j'aurai plus de temps et de lignes pour raconter tout ça).

Retournons au temps de jadis, là où on ne s'inquiètait pas de savoir si le CH allait faire ou non les séries, au temps où Internet n'était encore une idée vague et où les toupets crépés étaient un peu trop à la mode, bref, le temps où l'on m'apprit à lire.

Avant l'école primaire ... à part jouer ... je ne me souviens pas de grand chose. J'imagine que j'ai dû voir, effleurer quelques livres ... du genre Pikou le hérisson à la découverte de son jardin.

L'école primaire. Ah vénérables découvertes que ces Quick et Fluke et Garfield savamment cachés dans le coin de la bibliothèque de l'école (au tapis vert douteux) au fond à droite juste après les Martine et les livres de Monsieur Séguin. Des heures caché là à les lire et relire. Boule et Bill, Astérix, Tintin, Gaston aussi. Rien de plus ... à cette époque ... Un roman c'est quoi un roman ?? Ca tu des images ? Éventuellement, j'ai migré vers le coté gauche de la micro-bibliothèque de mon école ... pour trouver les documentaires. Je me souviendrai toujours du livre emprunté, perdu, chicané-à-cause-de et finalement retrouvé dans les rayons de la bibliothèque (faites de planches et de briques) de la maison. Vous voulez savoir ? C'était un livre sur les hamsters ... Mon père m'avait aussi abonné à VideoPresse. C'était parfait ... pleins d'images. Je pouvais tourner les pages sans me poser trop de questions.

L'école secondaire. Mêmes questions qu'au primaire ... un roman c'est quoi un roman ?? Ça tu des images ? Cependant, mon père (grand lecteur qu'il était, le soir dans son fauteuil avec ses écouteurs sur les oreilles, la radio au 100,7) avait toujours la bonne idée de m'emener régulièrement à la bibliothèque de la ville qui, par bonheur, était à la même place que l'arena (ô yes, si cé trop long à la bibli, je peux aller rêver en regardant les autres jouer au hockey !).

J'empruntais des livres. Ça je m'en souviens bien, mais lisais-je vraiment ? Le seul livre de tout mon secondaire, dont j'ai le souvenir de l'avoir vraiment lu, vrai de vrai pour vrai, c'est Khéops. Un récit biographique sur un chien pisteur. Je me souviens d'avoir vaguement lu des Stephen King, des Ruth Rendell (en 2e secondaire) mais en bout de ligne, comme ils avaient trop de pages ... et pas d'images non plus, je tournais les pages plus pour me faire du vent que de découvrir ce qu'elles contenaient vraiment. Au dernier jour de 5e secondaire, c'est toujours don'plate lire ... sauf peut-être le cahier des sports de La Presse.

Cependant, il y a eu un déclic. Petit mais qui allait avoir des répercussions immenses sur les prochaines années. Dans la classe de français (salut G. G.), il était afficher sur la grande armoire métallique les droits imprescriptibles du lecteur qu'avaient élaboré Daniel Pennac. Révélation ! On pouvait aimer lire mais sauter des pages. On pouvait aimer lire mais ne pas le terminer. On avait même le droit de pas lire. Révélation vous dis-je. Pour une fois que je lisais quelques choses qui me ressemblait, qui me parlait à moi le lecteur endormi. J'allais éventuellement me le taper avidement au cégep.

Arrive ce cégep donc ... Encore et toujours des livres obligatoires à lire ... et qui dit obligatoire dans mon cas à cette époque, dit long et plate.

Je me souviens de Fanfan ... pas mal ... la Route au tabac ... zzzzzz ... Des souris et des hommes ... ah tiens pas mal ... La fée carabine ... que diable était-ce ? mais pourtant supportable. Des pièces de théâtre aussi, mais rien de bien bien marquant. Pourtant, je me souviens à la fin de la 2e session, la coop du cégep a fait une grande vente. 50% sur tous les livres. J'y ai fait une razia (dont Comme un roman de Pennac) : des romans, des livres de philo, de la poésie, des pièces de théâtre. De quoi garnir l'unique tablette de mon gigantesque petit 1 et demi. Il me restait à les lire ... Chose que je ne fis pas vraiment. La poussière a tranquillement commencer à s'accumuler sur les tranches. Par contre, les 10 droits croupissaient toujours dans ma tête secrètement retranchés dans un coin de mon cerveau.

Arrive l'intermède universitaire (puisque je "retourna" au cegap) ... Encore des lectures toutes aussi inintéressantes les unes que les autres mais comme il semble que ce soit un mal nécessaire, je me les tapais d'une oreille.

Arrive cependant le moment où une de mes amies m'offre un livre ... Un quoi ?

Un livre ... La liberté n'est pas une marque de yogourt de Pierre Falardeau. Cool ... J'ai toujours été un fan de Falardeau ... J'imaginais donc qu'en plus de faire de bons films, il écrivait pas pire. Je l'ajoute à ma bibliothèque. Et il a fini par faire comme les autres, soit jaunir et accumuler la poussière. Jusqu'au jour où, la session universitaire s'est terminée et que j'ai eu du temps à perdre durant mes heures de diner du boulot. Lire ? Pourquoi pas ? Le livre de Falardeau ... ce serait peut-être pas pire ... Y'a des images ...

Je m'y suis plongé et grand déclic dans mon cerveau. J'étais capable de lire des livres pour le simple plaisir de lire, de m'évader quelques minutes, quelques heures. Je pouvais les choisir, les renier au besoin ou les rejeter tout bonnement. J'avais le choix. Enfin.

Depuis ce jour, je lis vraiment, ca fait quoi à peine 10 ans. Et je travaille avec les livres quotidiennement dans ma p'tite mais très chouette bibliothèque d'école secondaire.

Et je ris toujours quand j'entends de mes élèves qui lèvent le nez sur les livres ... ils changeront peut-être d'avis ... mais ils ne le savent pas encore ...

2 pédales, deux roues, deux fesses, deux cuisses

Retrouver le printemps, c'est aussi, dorénavant, retrouver sa selle et les deux cuisses-mollets vapeurs.

Ca fait déjà quelques jours que je pédale, deux courtes sorties de 10 et 15 km ... Petit moulinge agréable dans les rues, le parc, juste de quoi se remettre en jambe, juste de quoi recommencer à goûter le plaisir sur deux roues (meilleur qu'une crème glacée soit dit en passant, mais à chacun ces petits bonheurs).

Hier, premier vrai test (et si j'aimais pu ca ?). Un peu plus long, beaucoup plus vite.

25 kilos, moins d'une heure.

Bonheur, liberté, sueur, brûlements. Rien pour appeler sa mère mais juste le plaisir de rouler. Une heure avec rien dans la tête que de maintenir la sacro sainte moyenne de vitesse que je m'étais fixée. Rien d'autre. Pas de tracasseries de la vie, pas de soucis, pas de longues réflexions philosophiques.

Rien. Nada. Nothing. Ingenting. Wow !

Deux roues, une route (une piste cyclable en fait), la musique entre les deux oreilles, la nature.

C'est probablement ça le vélo. Être libre sur deux roues et profiter du temps et de la vie.

Yé mieux de faire beau dimanche.

lundi 21 avril 2008

Le 22 sera heureux !


5-0

Ciao bye !!!

Le gazon est toujours plus vert à Boston.

On passe aux suivants !

Emmenez-les ! Pis vite !

J'ai plus d'ongles, ma douce non plus, les voisins non plus.

Plus de voix itou, mais des chaleurs et de l'énergie pour douze. Pour chacune des douzes qui manque encore avant d'aller parader sur Ste-Catherine (boss ? J't'ai dit que cette journée-là je rentrais pas ? Congé férié j'pense ... ).

Ca fait du bien de se sentir en vie ma parole ! (Pierre Houde sort de ce corps, mais lâche moi encore des "ET LE BUT!!!!!!!!!!")

GO HABS GO !!!

Songeage

Sommes le 21 ... le 3 x 7 ....

Le 21 comme mon Carbo, le 21 comme mon Chris (le but gagnant ?).

Sommes le 21 ... y'a juste un 7 qui me tourne en tête.

Juste un 7 comme dans 17 ... jeudi dernier ... 5 à 1 ... ouf ça fait 6 (merde on aurait du gagner en six).

Sommes le 21 ...

Le 22 c'est demain ... 2 et 2 ca fait 4 ... 4 le 4e mois ... 4 comme dans 4e victoire pour nous, pas pour eux ... le gazon est plus vert au sud ...

Gage de victoire ça ?

En plus, j'ai même plus d'ongles à ronger. Je fais quoi ? Je prends ceux des autres ? Ceux de mes orteils ?

Les lampions sont-ils encore en vente chez Dollarama à 14 pour une piasse (2 x 7) ?

Mes vieux genous endureraient-ils les marches de l'Oratoire ?

Mes p'tits drapeaux ne sont toujours ben pas effilochés pour rien ... ?

Des questions, des questions, des questions ... que diable !

Des réponses, des réponses vers 9h40 en principe ...

Si ca ne se prolonge pas ...

Si mon coeur tient jusque là ...

On s'en reparle ... peut-être ...

Sommes le 21, demain le 22 ...

Ce ne sera qu'un autre jour.

jeudi 17 avril 2008

Je reviens .... tranquillement ...



Non, Antubioquement vôtre n'est pas mort, il vit toujours et ma nécessité d'écrire aussi.

Je devrais être beaucoup plus actif dans les prochaines semaines.

En attendant ...

GO HABS GO !!

vendredi 4 janvier 2008

Se défier

J'ai toujours adoré les listes des suggestions de lecture. Façon simple de faire le plein de livres inconnus. Les blogues nous permettent de faire le plein fréquemment et dernièrement en lisant l'appel de ce défi-ci (ici étant L'Odyssée d'une libellule) qui l'avait pris de Grominou, je me suis dis que j'allais itou embarquer dans l'aventure d'autant (à moins que je n'ai mal lu) qu'il n'y a pas beaucoup de gars dans les participants (c'est peut-être normal ... ou pas ...) et que je ne connaissais pas l'existance de telles expériences littéraires. Grand bien me fasse de le savoir maintenant.

Voici en quoi cela consiste :Vous devez choisir un livre dans chacune des catégories ci-dessus. Un livre ne peut être choisi que pour une seule catégorie.

Catégories:
  1. Un livre avec une couleur dans le titre;
  2. Un livre avec un nom d'animal dans le titre;
  3. Un livre avec un prénom dans le titre;
  4. Un livre avec un nom de lieu géographique dans le titre;
  5. Un livre avec un phénomène météorologique dans le titre (vent, nuage, ouragan, etc);
  6. Un livre avec un nom de plante dans le titre.
Alors voici ma liste ...

1- Trois carrés rouges sur fond noir - Tonino Benaquista
2- Serpents et piercings - Hitomi Kanehara
3- Harjunpää et l'homme-oiseau - Matti Yrjänä Joensuu
4- Une nuit rêvée pour allr en Chine - David Gilmour
5- L'ombre du vent - Carlos Ruiz Zafón
6- Tea Bag - Henning Mankell

Évidemment, elle pourra changer durant l'année. On verra le 31 décembre 2008 si j'ai réussi ou non ...

jeudi 3 janvier 2008

Les tops albums 2007

Le plus écouté et qui tourne encore

Bon Jovi - Lost Highway
Pas très original comme album mais ca marche.


Les découvertes surprises

Feist - The Reminder
Une voix exceptionnelle et surtout un album qui va bien au-delà de 1234 de la pub ...


Pascale Picard - Me, myself and us
Qui a dit qu'on ne pouvait pas chanter en anglais au Québec en étant francophone ? La preuve est faite que ca se peut !


Les derniers coups de coeur


Bruce Springteen - Magic
Du bon rock, intense et solide.


Tricot Machine
Ca m'a pris du temps à embarquer mais la magie a finalement opérée ... Mais combien de temps dureront-ils ? Ca c'est ma question ...

La quasi déception ...

Daniel Bélanger - L'échec du matériel
Peut-être que je l'ai lâcher trop vite ...



Les autres pas mal que j'écoute toujours ...


Hayley Sales - Sunseed
Fionn Reagan - The end of history
Charles Dubé - Sortir de soi
Ben Lee - Ripe


Prochain top ... les tounes de l'année

mardi 1 janvier 2008

Bonne année 2008

Remis de vos abus festifs ?

Remis de vos résolutions toujours pas tenues ? et des nouvelles que vous ne tiendrai pas plus ...

Remis des bilans de fin d'année 2007 ? Des tops ci et des tops ça ?

Non ? Alors voici le début des tops et des listes antubiotiques 2007. Et ca commence avec les lectures de l'année. Ceux qui affublés d'un astérisque m'auront particulièrement plus ...

*1- La muraille invisible - Henning Mankell
*2- Retour en Islande - Olafur Johann Olafson

3- Manuel de
guerre et de lumière - Paulo Coelho
*4- Mes amis, mes amours - Marc Levy

*5- La dernière leçon - Mitch Albom

*6- Ne te retourne pas - Karin Fossum

*7- God save la France - Stephen Clarke

*8- L'homme au balcon - Maj Sjöwall, Per Wahlöö

9- Bel amour, chambre 204 - Francis Dannemark

10- Les hirondelles de Kaboul - Yasmina Khadra

11- Quand la vie ne suffit pas - Louis Émond

12- Avant le gel - Henning Mankell

13- Le vide - Patrick Sénécal

14- Bienvenue au club - Jonathan Coe

*15- Un cri si lointain - Ake Edwardsson

*16- La femme en vert - Arnaldur Indridason

*17- Un homme heureux - Arto Paasilinna

18- Amour toujours - Béatrice Masine, Roberto Piernini

*19- La neuvième vie de Louis Drax - Liz Jensen

*20- Ce voyage - Philippe Delerm

*21- Le grand cahier - Agota Kristoff

22- Fascination -Stephanie Meyer

23- En territoire adverse - Gaël Corboz

24- Histoire d'un amour - André Gorz

*25- L'attentat - Yasmina Khadra

26- C'est la faute à Bono - Pierre Gagnon

27- Ni lisez pas ce livre - Jocelyn Boisvert

28- Ombre et soleil - Ake Edwardsson

29- L'institut de recherche - Staffan Westerlund

30- Les secrets de l'épouvanteur - Joseph Delaney

31- Aux portes de l'horreur - Denis Côté

*32- Les enfants de la liberté - Marc Levy

33- Ni d'Ève, ni d'Adam - Amélie Nothomb

34- Moonshine - François Landry

35- Tentation - Stephenie Meyer

*36- Une bouteille dans la mer de Gaza - Valérie Zenatti

37 - Sept comme setteur - Patrick Sénécal
*38- La preuve - Agota Kristoff


Voilà pour 2007.
Le coup de coeur par excellence est Le Grand Cahier d'Agota Kristoff... longtemps venté mais jamais lu jusqu'à cette année ...

On se retrouve bientôt pour les tops albums 2007 !!!