mercredi 6 août 2008

4 'dividus, 1 chauffeur et leur pneu au soleil


Les vacances tirent à leurs fins tranquillement. Une fois que ma douce a fini les siennes, il me semble que celles qui me restent sont diablement courtes. Mais je n'ai pas le droit de me plaidre, 7 semaines c'est bien assez. Il en reste 1 et demi et déjà je m'endors en pensant à l'école ...

Mais entre-temps, j'aurai eu le temps de profiter du soleil (le quoi) et - oui, oui, ca peut sembler invraisemblable, mais c'est la pure vérité - j'ai grillé. Juste un peu. Juste pour dire que si j'avais passé une semaine de plus au Québec, je serai probablement encore vert. Mais une semaine sous les tropiques dominicains change tout.
J'avais toujours trouvé cela étrange de partir vers le sud durant l'été. Changer chaleur pour chaleur, soleil pour soleil, à quoi bon ? Et pourtant ... C'est aussi satisfaisant que l'hiver. Décrocher pendant une semaine. N'avoir rien d'autre à penser que : j'ai tu faim ? j'ai tu soif ? dormirais-je un peu ? continuais-je plutôt mon livre ? De grandes questions philosophiques. Mais on y prend goût et peut-être un peu trop. La farniente est douce que voulez-vous.

Mais si la semaine commencée tout a été la sacro-sainte perfection, elle avait commencé par une étrangeté (gracieuseté des amis avec qui nous voyagions ????).

Arrivées très tôt à l'aéroport, nous avons pu avoir les places que nous souhaitions, nous étions presque trop en avance (4h), mais ce fut une stratégie payante (on prend des notes). Le vol va bien (sauf le plat congelé de mets chinois - hommage du transporteur aux JO ?), on arrive en avance. Chouette plus vite on arrive, plus vite nous y serons puisque nous savions que nous avions encore une heure trente de route a faire. Rejoignons la représentante après avoir récupéré nos précieux bagages (dans la cohue), elle nous signale que nous partons dans le numéro 4, un petit véhicule (depuis quand on nous transfert dans du petit ?). Pour ceux qui n'ont pas encore frayé avec les tout-inclus du sud, généralement on vous transfert de l'aéroport à votre hotel dans un gros autobus, genre coach. Et généralement, vous êtes un bon groupe à vous balader de cette façon jusqu'à la réception. J'ai bien écrit généralement ...
Nous arrivons dans le stationnement rempli de ses engins transporteurs ... cherchons le 4 ... cherche encore ... le 4 ? Quattro ? Finalement, nous le trouvons. Il ne s'agit pas d'un autobus mais d'un simili-autobus Volks qui semble presque tenir par la peur. Un chauffeur (appelons-le Pedro...) et sa caisse. Bon ... si c'est ainsi ... la route sera longue ... Au moment d'embarquer, nous comptons le nombre de sièges ... 8 ... incluant le chauffeur. Serions-nous les seuls 4 passagers pour se rendre à destination ? Si, si que Pedro nous répond. Ma parole ! Mais, faut-il avouer, ça a eu un petit coté sympatique. 4 pour une voiture avec chauffeur. Nous sommes prévilégiés. Ne manquait que le champagne pour l'accueil. Et la vieille van Volks est étonnamment confortable et nous donne une vision des Dominicains à hauteur d'homme plutôt que perché dans un autobus plus grand que nature au milieu des villages et qui vous scrappe le paysage.

Plusieurs petits villages, de longues lignes droites, quelques cotelettes, des dépassements latins casse-cou, mais en voyant Bayahibe nous resplendissons, nous voilà presqu'arrivés. Presque ... puisque les routes latines ont la particularité de ressembler (mais en mieux) à celles du centre-ville de Montréal, des trous partout. Si bien que dans une parcelle de route noire de la nuit noire (à la pleine lune), BANG !!!! Un nid-de-poule, je dirais même plus, un nid d'autruche ou de n'importe quel oiseau de très grand format. Le remplir d'eau, nous aurions presque pu nous y baigner ! Résulat à environ 5km de l'hôtel, Pedro s'exclame : "Oh oh problemo !" Crevaiso ! Flatto ! Le pneu et la jante sont morts. Miracle au milieu de la noirceur, la lumière et un accottement ! No problemo. On change et on repart. Gracias amigo !

Ça donnait le ton pour la semaine qui fut merveilleuse, je le répète. Un petit incident qui l'a rendue encore plus mémorable.
Une Doritos avec ça ?

2 commentaires:

Lady Z a dit...

Oh! Monsieur le bibliothécaire bronzé! J'aurais bien aimé voir ça!

Marc Antubiotique a dit...

Dommage pour toi, tu as plutôt choisi de t'expatrier !! hihi Ton frérot te fera un compte rendu ... quoique les couleurs ont déjà disparue !! ;p