vendredi 15 août 2008

Zig un jour, zig toujours

Zébulon est de retour !!!!!!!!
Ça y est je jubile !!!!
Reste à attendre encore un mois (le 16 septembre) pour avoir le nouvel album compilation et le faire résonner pendant des heures dans l'auto. Et encore quelques moins avant le 6 février à St-Jean.

En attendant, pas pire premier extrait ... Marc ou Vénus

Ca reste dans la tête ce p'tit refrain là ...

mercredi 13 août 2008

Les 3 suivants

Mon été s'achève dans 3 jours mais aura eu le mérite de me faire lire et de rattraper le temps perdu (pour de bonnes raisons). Voici mes commentaires sur mes 9e, 10e et 11e livres depuis le début juillet.

Le combat de l'Épouvanteur - Joseph Delaney

Suite attendue de l'apprenti-épouvanteur, le 3e volet, Le combat de l'épouvanteur, ne fait pas mentir le succès que cette série obtient chez les ados. Pour vous situer, l'Épouvanteur est celui qui est chargé de débarrasser le comté des forces de l'obscur (sorcières, gobelins, etc).
Dans ce troisième tome, on a droit à une nouvelle charge de l'obscur pour contrôler le monde et cette fois, elle est plus sérieuse que jamais. Les trois clans de sorcières tentent, semble-t-il, de se réunir pour faire jaillir des ténèbres le Diable en personne !
Toujours efficace, rythmé, épeurant (surtout le 1er livre) et drôle à l'occasion, on suit avec fascination les aventures de Tom. La suite (4e) est sortie en anglais. Espérons que d'ici la fin de l'année, elle sera traduite.

Pour le meilleur et pour le pire - Gunnar Staalesen

Varg Veum (ça se prononce comme un mal de coeur ...). Si ce nom ne vous dit rien, vous gagnerez à connaître ce détective privé particulier. Série publiée par l'auteur norvégien Gunnar Staalesen, le deuxième tome des enquêtes de Veum, Pour le meilleur et pour le pire, propulse le détective dans une histoire bien étrange.
Ses services sont d'abord réquisitionnés par Roar, un jeune garçon de 8 ans qui s'est fait piquer son vélo par un gang, celui de Joker. Veum, au prix de quelques bonnes taloches, récupère le vélo et fait la rencontre de la mère de Roar. Après que cette dernière ait demandé un service à Veum, elle se retrouve accusée de meurtre.
Le personnage de Staalesen est tout simplement irréssitible. Presque tout autant que Wallander (Henning Mankell). Et les histoires dans lesquelles il s'embarque, ne sont pas piquées des vers. Un autre must des polars scandinaves.

Ma vie ne sait pas nager - Élaine Turgeon

Ouf. Celui-là je l'ai bouffé en une heure. Faut dire qu'il ne fait pas 100 pages. Mais il frappe. Fort. Très très fort. J'ai rarement été aussi ébranlé par une lecture.
Geneviève n'en peux plus de sa vie et décide de mettre fin à ses jours. Lui survit sa mère, qui n'y comprend plus rien, son père qui fuit et surtout Lou-Anne, sa soeur jumelle qui tente par tous les moyens de survivre et d'apprendre à nager avec la vie.
Sujet délicat mais amené avec beaucoup de tendresse et d'espoir sans pour autant nier la douleur de ce deuil lourd à porter et à assumer. Ma vie ne sait pas nager fait désormais parti des livres qui vont me trotter dans la tête longtemps.

En terminant, j'ai aussi lu Les habits rouges de Robert de Roquebrune. Personnellement, je ne sens pas le besoin de vous en parler. Je me suis un peu ennuyé ...

mardi 12 août 2008

Au delà de la muraille


Aux quatre ans ou plutôt depuis quelques années, aux deux ans, l'heure est aux Jeux Olympiques. Depuis que je suis petit, disons depuis 1984, avec Sarajevo et Los Angeles, je suis religieusement les performances des olympiens. C'est devenu une presque passion. Je me souviens, l'année du sacre de Gaetan Boucher, de m'être caché dans le sous-sol de la maison très très tôt le matin pour regarder les matchs de hockey ou le saut à ski.

Les Olympiques, c'est le plaisir de renouer avec des athlètes et des sports qui autrement me seraient inconnus ou encore dont l'intérêt serait quelconque comme la luge (l'hiver) et Zöggeler, comme Pieter Van den Hoogenband et la natation ou encore comme Carolina Klüft et l'heptathlon. Peu importe les athlètes, peu importe le sport, durant deux semaines la curiosité sportive l'importe sur tout. Au yâbe si c'est supposé être platte. Aux jeux, c'est l'fun !

Les Olympiques c'est toujours la découverte, c'est le sport avant tout et bien au delà des tractations politiques qui tentent de faire ombrage au dépassement des athlètes. Parce que c'est la beauté de ces compétitions le dépassement. Parce que les olympiques n'arrivent qu'aux 4 ans.

4 ans avant de pouvoir être sacré encore champion olympique.
4 ans avant de pouvoir se reprendre si les choses n'ont pas tournées comme on le souhaitait.
4 ans à attendre et souhaiter à en brûler tous les lampions de la planète que tous les astres seront parfaitement alignés.

Alors au-delà de tout ce qu'on raconte sur la Chine, sur ces droits de l'homme, sur son Tibet, sur tout ce qu'elle a fait ou pas pour l'organisation des jeux, peut-on, juste pour deux semaines (et un peu plus, question de donner aussi la chance aux paralympiens d'en profiter aussi), mettre tout ca de coté et laisser les athlètes faire ce qu'ils sont venus faire : participer aux jeux olympiques et peut-être, peut-être ... ramener une médaille à la maison.

mercredi 6 août 2008

3 des 6 derniers

Petit effort rapide de rattrapage des livres d'été. Décidemment c'est ma saison de lecture.

Dinky rouge sang - Marie-Aude Murail
Nils est maintanant adulte mais son enfance est trouble. Ce trouble l'aide cependant, à résoudre des mystères. 5 courtes histoires, bien construites et fort attrayantes. Un polar de l'imaginaire atypique et absolument savoureux.
D'autres l'ont lu : Cacahuète, Critiques libres


Le pèlerin de Compostelle - Paulo Coelho
Premier opus de Coelho qui le mènera à écrire l'incontournable Alchimiste. Un homme et son maitre sur ce vieux chemin d'Espagne qu'empruntait les Chrétiens au temps des Croisades et qui est, de nos jours, encore d'actualité. Voyage initiatique à la découverte de soi, ce livre n'a rien d'un guide de voyage. On ne lit pas pour ca. J'avoue par contre qu'il m'a un peu déçu. S'il est possible de tirer quelques enseignements, je me suis un peu ennuyé. Rien cependant pour mettre en veilleuse mon idée d'aller fouler ce chemin très bientôt.

L'homme qui partit en fumée - Maj Sjöwall et Per Wahlöö
Deuxième opus d'un duo suédois qui a publié durant les années soixante, une série de romans policiers mettant en vedette l'inspecteur de la brigade criminelle de Stockholm Martin Beck. Ce dernier en est à sa première journée de vacances quand on le rappelle à Stockholm puisqu'on signale la disparition, en Hongrie, d'un journaliste suédois dans des conditions plutôt étranges.
Roman efficace mais pas aussi prenant que les deux premiers que j'ai lu du duo à savoir Roseanna et L'Homme au balcon. C'est tout de même absolument recommandable d'autant que Rivages noirs (l'éditeur) vient de débuter la réédition des ouvrages.
Un autre point de vue ? Le vent sombre,

4 'dividus, 1 chauffeur et leur pneu au soleil


Les vacances tirent à leurs fins tranquillement. Une fois que ma douce a fini les siennes, il me semble que celles qui me restent sont diablement courtes. Mais je n'ai pas le droit de me plaidre, 7 semaines c'est bien assez. Il en reste 1 et demi et déjà je m'endors en pensant à l'école ...

Mais entre-temps, j'aurai eu le temps de profiter du soleil (le quoi) et - oui, oui, ca peut sembler invraisemblable, mais c'est la pure vérité - j'ai grillé. Juste un peu. Juste pour dire que si j'avais passé une semaine de plus au Québec, je serai probablement encore vert. Mais une semaine sous les tropiques dominicains change tout.
J'avais toujours trouvé cela étrange de partir vers le sud durant l'été. Changer chaleur pour chaleur, soleil pour soleil, à quoi bon ? Et pourtant ... C'est aussi satisfaisant que l'hiver. Décrocher pendant une semaine. N'avoir rien d'autre à penser que : j'ai tu faim ? j'ai tu soif ? dormirais-je un peu ? continuais-je plutôt mon livre ? De grandes questions philosophiques. Mais on y prend goût et peut-être un peu trop. La farniente est douce que voulez-vous.

Mais si la semaine commencée tout a été la sacro-sainte perfection, elle avait commencé par une étrangeté (gracieuseté des amis avec qui nous voyagions ????).

Arrivées très tôt à l'aéroport, nous avons pu avoir les places que nous souhaitions, nous étions presque trop en avance (4h), mais ce fut une stratégie payante (on prend des notes). Le vol va bien (sauf le plat congelé de mets chinois - hommage du transporteur aux JO ?), on arrive en avance. Chouette plus vite on arrive, plus vite nous y serons puisque nous savions que nous avions encore une heure trente de route a faire. Rejoignons la représentante après avoir récupéré nos précieux bagages (dans la cohue), elle nous signale que nous partons dans le numéro 4, un petit véhicule (depuis quand on nous transfert dans du petit ?). Pour ceux qui n'ont pas encore frayé avec les tout-inclus du sud, généralement on vous transfert de l'aéroport à votre hotel dans un gros autobus, genre coach. Et généralement, vous êtes un bon groupe à vous balader de cette façon jusqu'à la réception. J'ai bien écrit généralement ...
Nous arrivons dans le stationnement rempli de ses engins transporteurs ... cherchons le 4 ... cherche encore ... le 4 ? Quattro ? Finalement, nous le trouvons. Il ne s'agit pas d'un autobus mais d'un simili-autobus Volks qui semble presque tenir par la peur. Un chauffeur (appelons-le Pedro...) et sa caisse. Bon ... si c'est ainsi ... la route sera longue ... Au moment d'embarquer, nous comptons le nombre de sièges ... 8 ... incluant le chauffeur. Serions-nous les seuls 4 passagers pour se rendre à destination ? Si, si que Pedro nous répond. Ma parole ! Mais, faut-il avouer, ça a eu un petit coté sympatique. 4 pour une voiture avec chauffeur. Nous sommes prévilégiés. Ne manquait que le champagne pour l'accueil. Et la vieille van Volks est étonnamment confortable et nous donne une vision des Dominicains à hauteur d'homme plutôt que perché dans un autobus plus grand que nature au milieu des villages et qui vous scrappe le paysage.

Plusieurs petits villages, de longues lignes droites, quelques cotelettes, des dépassements latins casse-cou, mais en voyant Bayahibe nous resplendissons, nous voilà presqu'arrivés. Presque ... puisque les routes latines ont la particularité de ressembler (mais en mieux) à celles du centre-ville de Montréal, des trous partout. Si bien que dans une parcelle de route noire de la nuit noire (à la pleine lune), BANG !!!! Un nid-de-poule, je dirais même plus, un nid d'autruche ou de n'importe quel oiseau de très grand format. Le remplir d'eau, nous aurions presque pu nous y baigner ! Résulat à environ 5km de l'hôtel, Pedro s'exclame : "Oh oh problemo !" Crevaiso ! Flatto ! Le pneu et la jante sont morts. Miracle au milieu de la noirceur, la lumière et un accottement ! No problemo. On change et on repart. Gracias amigo !

Ça donnait le ton pour la semaine qui fut merveilleuse, je le répète. Un petit incident qui l'a rendue encore plus mémorable.
Une Doritos avec ça ?