samedi 30 décembre 2006

Et autre choses

Monter en Abitibi, offre la possibilité extraordinaire de lire pendant quelques heures. J'apporte toujours trois ou quatre livres à découvrir. Souvent des petits, une centaines de pages, comme je les aime. Et je viens de terminer un vrai petit bijou. Choses qu'on dit la nuit entre deux villes de Francis Dannemark. Une plume allumée, réfléchie, épurée. Cent pages exactement de purs délices et dès la première page on est séduit :

"- Je me sens léger comme une virgule dans un sous-titre, tout en bas, sur le plus grand écran du monde. Si vous vous approchez un peu, à deux, on va faire un point-virgule.
- C'est une proposition ? fit-elle en riant.
- Non, une ponctuation."

Un grand poème à la manière d'un petit roman.

St-Lambert, -40

13 heures plus tard en comptant les arrêts.

Vous arrivez à St-Lambert.

Pas celui huppé de la rive-sud montréalaise. L'autre. Celui au bout du rang, bien caché dans son Abitibi. Celui pour lequel vous devez avoir une loupe pour le repérer sur une carte du Québec. Si, si. Prenez votre carte. Suivez, à partir de Montréal, la 15 vers le haut. Bientôt ce sera la 117, puis Mont-Laurier, le parc de la Vérendrye, Val d'Or. Suivez toujours la même 117 vers Rouyn. Continuez ensuite vers le nord. Vous trouverez La Sarre. Ca fait déjà un bout non. Eh bien, il vous reste environ deux secondes à parcourir à dos de loupe vers les nord-ouest pour trouver ce petit village (qui, au dernier décompe était peuplé d'environ 216 âmes et dont le bottin téléphonique tient désormais sur une seul page 8½ par 11 dactylographiée).
Avant d'y arriver, vous croiserez Dupuy et si vous regardez bien vous passerez rapidement sur St-Lambert-de-Desmeloizes. Si vous êtes rendus à Normétal, vous êtes trop loin. Redescendez, passez go et réclamez deux épinettes.

C'est ici que depuis quelques années, je passe mon jour de l'an. Tradition oblige. Il y a toujours quelques choses d'exotique à reprendre cette route et croiser des villages aux noms aussi farfelus que sympatiques : Rapide-Sept, Palmarolle, Taschereau, Dubuisson, La Reine, Colombourg. C'est plein de noms de la sorte. On s'attend toujours à découvrir quelques choses de nouveau ou tout simplement à laisser remonter les souvenirs. J'attendais encore avec impatience la pancarte juste avant Val d'Or annoncant la radio CHUT FM ou ma belle-mère (c'est elle qui vient de ce coin de pays) qui se rappelait qu'elle ne pouvait dormir jadis dans l'auto ou l'autobus avant d'avoir passé la rivière des Outaouais dans le parc ou qui se réveillait juste à temps pour la voir si par malheur elle dormait.
Et on espère toujours retrouver le vrai frette, un -25, -30, solide sans humidité avec la neige qui fait scouik sous les pas et non pas splouche. Ca c'est l'Abitibi ... avec les bottes de poils aussi ... bien au chaud.
Et au bout du chemin, toujours, la belle famille que l'on rejoint. 15 dans une petite maison de 6 pièces. Une gang qui jase au salon, l'autre qui joue au toc, aux cartes dans la cuisine et les plus petits enfants qui rigolent, qui passent d'une pièce à l'autre et qui pensent à leurs prochains mauvais coups.

Ne restera plus qu'à reprendre la route tranquillement et inversement le 1er janvier pour retrouver nos vieux "runnings".

dimanche 24 décembre 2006

mardi 19 décembre 2006

Mots d'élèves ... dans une bibliothèque 5

"Ben ... dans ce livre-là ... ben ... vous pouvez voir les Alpes canadiennes ..."

C'est pas loin de Moose Jaw ...

Et dire que certains craignaient de perdre les Rocheuses ... imaginez perdre les Alpes en plus ...

Mots d'élèves ... dans une bibliothèque 4

"Y'a des tortures qui sont pas toujours le fun !"

Vraiment ?
Ben coudon' !

lundi 18 décembre 2006

Pince-je-me-re-je ?

Le grandissime Time magazine à parler : nous sommes la personnalité 2006 de l'année. Les bloggeurs et leurs lecteurs, les yeuteurs de You Tube, les envoyeurs de videos sur le même site, les partageurs de musique (entres autres) de My Space et autres révolutionneurs du genre. Nous avons tous, à notre façon, forgé l'image de l'année 2006.

Comme quoi le monde change et que tous autant que nous sommes pouvons maintenant aspirer à le changer, un peu, beaucoup, à la folie. Le vieux rêve de l'humanité finalement. C'est la "version" 2.0 d'Internet qui nous permet d'y accéder.

C'est un peu comme cette citation de Proust tirée de la citation suivante tirée du livre "La bulle de Tiepolo" de Philippe Delerm que je suis en train de lire :

"Proust, apprends-moi à dire le monde selon moi, moi qui sens le monde selon moi."
Un nouveau pouvoir.

Faudra par contre s'ajuster. Cela revient à ce que je racontais il n'y a pas si longtemps sur les élèves et l'instantanéité. On s'attendra maintenant à informer, à être commenter à la seconde près. Nous devrons surveiller nos moindres faits et gestes pour ne pas que l'une de nos gaffes ou de nos savantes citations ne se retrouve partager avec la planète entière. Nous devrons nous attendre à ce que des moments "youtube" soient créés de toutes pièces pour espérer passer à la postérité. Chaque instant pourra devenir immortel.

15 minutes de gloire ...

Warhol avait sans doute raison ...

jeudi 14 décembre 2006

Mots d'élèves ... dans une bibliothèque 3

Dans un oral en français où les élèves devaient vendre un livre coup de coeur.

"Ce livre a à peu près 322 pages !"

Certains jours il en contient plus et d'autres moins ... c'est selon.

mercredi 13 décembre 2006

Mots d'élèves ... dans une bibliothèque 2

"Fiez-vous pas au-dessus du livre, allez r'garder le "lendos" c'est ben mieux! "

mardi 12 décembre 2006

Pas bête le monsieur !

J'ai entendu ça ce matin à Énergie de la voix de Martin Cloutier.

Le monsieur est vraiment pas fou ... quoique parfois c'est une évidence mais les évidences sont toujours bonnes à se remémorer ...



LES RÈGLES DE BILL GATES


Voici les règles que Bill Gates recommendent aux enfants... dès 11 ans !

  • La vie n'est pas juste, il faudra vous y faire.

  • Le monde se fiche de votre estime personnelle. Le monde s'attendra à ce que vous réalisiez quelque chose avant que vous ne vous sentiez bien dans votre peau.

  • Vous ne toucherez pas 40 000 $ par année immédiatement en sortant du secondaire. Vous ne serez pas vice-président d'entreprise avc un téléphone dans votre voiture avant d'avoir gagné et mérité les deux.

  • Si vous pensez que votre professeur est sévère, attendez d'avoir un patron.

  • Être plongeur dans un restaurant n'a rien d'humiliant. Vos grands-parents utilisaient un terme différent pour décrire ce genre de boulot, ils appelaient ça "s'ouvrir des portes".

  • Si vous vous retrouvez dans le pétrin, ce n'est pas la faute de vos parents, alors vous ne vous plaignez pas de votre sort et tirez-en plutôt les leçons nécessaires.

  • Avant votre naissance, vos parents n'étaient pas aussi ennuyeux qu'ils le sont aujourd'hui. Ils sont devenus comme cela à force de payer vos factures, de laver vos sous-vêtements et de vous écoutez raconter à quel point vous êtes cool. Alors, avant de penser sauver la forêt équatoriale des parasites de la générations de vos parents, essayez de mettre un peu d'ordre dans votre propre chambre.

  • Votre école a peut-être cessé de distinguer les gagnants des perdants, mais pas la vie. Dans certaines écoles, ils ont éliminé la note de passage et ils vous donneront autant de chances que vous voulez avant de trouver la bonne réponse. Cela n'a ABSOLUMENT rien à voir avec la vraie vie.

  • La vie n'est pas divisé en semestres. Vous n'êtes pas en vacances tout l'été et très peu d'employeurs sont intéressés à vous aider à vous retrouver. Faites cela pendant vos temps libres.

  • La télévision n'est pas représentative de la vraie vie. Dans la réalité, les gens doivent quitter le restaurant et retourner travailler.

  • Soyez gentil avec les "nerds". Il y a de fortes chances que vous finissiez par travailler pour l'un d'entre eux.
  • lundi 11 décembre 2006

    MarioHamster


    ...
    Mes hamsters de jadis n'étaient pas aussi habiles
    ...

    Besoin d'une lanterne ? C'est dans l'allée 7 !

    Je vous ai jadis au temps de naguère (des tuques) parlé que j'étais allé à une journée de formation (qui en soit était l'assemblée annuelle de l'APSDS). Vrai n'est-ce pas ? Eh bien durant cette journée, le premier interventant à venir nous parler était M. Martin Lessard un associé en planification stratégique chez InPix à Montréal. Son dada : l'effet d'Internet sur nos cultures. Comprendre, ce qu'Internet change dans notre façon de concevoir le monde. Une présentation particulièrement éclairante, édifiante et qui a remis en perspective ma façon de voir la relation de mes élèves avec Internet.

    Comme ils vivent dans un monde où l'instantanéité est reine et maitre, à partir du moment où ils doivent attendre pour obtenir une information, c'est la panique. Je le réalise à tous les jours depuis. Si la réponse ne vient pas tout de suite : panique. Si un ordinateur est plus lent que ce qu'il devrait être : panique. S'ils doivent soudainement se mettre à chercher dans un livre et qu'en l'ouvrant, ils ne trouvent pas automatiquement : panique.

    Pourtant, ils devraient être au fait de leurs habitudes de recherche. C'est plutôt rare de les voir trouver l'information en criant clavier. Plus souvent qu'autrement, ils se doivent de crier le dictionnaire au complet avant de trouver une information pourtant simple (le site de Walt Disney par exemple). Le problème réside souvent dans le choix de leurs mots, dans l'orthographe qu'ils emploient et dans le choix de leurs outils de recherche. L'autre problème, c'est que personne ne leur a jamais montré comment chercher. On les dit nés avec un ordinateur au bout des doigts, peut-être vrai, mais lorsqu'on les regarde utiliser Internet, on a parfois l'impression du contraire. De là l'importance de leur donner de bons outils. De là l'importance des techniciens en documentation qui doivent maintenant ajuster leur tir et devenir non plus seulement des guides pour la recherche dans les livres mais aussi avec les outils web. Trouver de nouvelles astuces pour les guider, comme par exemple ajouter dans le catalogue des bibliothèques des sites de qualité déjà évalués qui seront utiles à leurs recherches. Bref, c'était un peu ça le message que M. Lessard et qui m'a repositionné par rapport à mon métier.

    Le seul point qui m'a agacé (remarquez que j'ai peut-être mal compris), c'est qu'il semblait grandement agacé par les blogues personnels. Ceux où monsieur et madame tout le monde écrit ce qui leur passe par la tête, de la météo aux chicanes de bozo le clown, un blogue comme celui que vous êtes en train de lire finalement. J'ai senti qu'il ne nous portait pas dans son coeur préférant plutôt faire l'apologie des blogues de professionnels où on apprend vraiment quelque chose. En fait, plus j'écris, plus je pense qu'il a, en quelque sorte, raison. Certains blogues sont plus utiles que d'autres. Mais ça en prend aussi qui ne se prennent pas au sérieux et qui le font pour le simple plaisir d'écrire, pour se divertir et écrire sur n'importe quoi. Comme quoi même dans bloguosphère ça prend des Céline Dion et des Pierre Lapointe.

    dimanche 3 décembre 2006

    J'ai les oreilles en choux-fleurs







    De la musique neuve pour quelques heures de plaisir. Mon appareil auditif jubile.

    Neige et valises


    Je ne pensais pas que mon pleurnichage de jeudi s'assecherais aussi vite. Vendredi 8h30 à Montréal, la pluie se change en neige. Et aujourd'hui, elle y est sans doute pour de bon. Je respire de mes nouveaux poumons fraîchement dégagés.

    Ceci écrit, revenons tout de go à ce vendredi, je n'ai pas pris ma 45. Je me suis dirigé dans le sens inverse pour une journée d'information de l'APSDS. Prochaine station Longueuil-Université-de-Sherbrooke.

    Je m'engage dans l'antre "métroïsante" longueuiloise, sans appréhension, pour traverser le fleuve et me rendre jusqu'à Berri où je devrai m'arrêter. Y aller lentement. Pourquoi se presser. Ce vendredi matin, je faisais l'éloge de la lenteur parce que tout le monde allait vite. Jadis, je faisais comme les autres usagers du métro. Je marchais le plus rapidement possible comme si on me poursuivait ou que je faisais mon jogging matinal. Je devais arriver le premier sur le quai. Ce matin, non. Lenteur absolue. Un pied doucement posé devant l'autre.
    J'ai fini par arriver à ma destination. Pas le dernier mais presque. Je prenais le temps d'humer l'odeur caractérisque et presque réconfortante des freins du métro. Malgré tout, je suis arrivé en avance. Trop en avance. Comme j'allais à la Grande Bibliothèque, le meilleur lieu pour attendre est la Station centrale, le terminus d'autobus, juste en face.
    J'arpente nochalemment, je circule, je "zyeute". Québec, Rouyn, Mont-Laurier, Gaspé, New York, Boston. Je fais semblant d'attendre. Je fais le voyageur. Je me prends à rêver d'un autre ailleurs, de partir en voyage. De prendre ma valise pour aller n'importe où. Le bon vieux "nowhere". L'envie est forte. Aller chercher ma douce, remplir une valise en moins deux, oublier nos brosses à dents, revenir au terminus et choisir une direction. N'importe laquelle on verra. Juste quelques jours. Juste pour décrocher et se déstabiliser.

    9h sonne. Prochaine direction : l'autre côté de la rue.

    En attendant.

    Vraiment ?


    J'ai mal dormi
    Stéphane est chef
    Le souper est prêt.

    jeudi 30 novembre 2006

    Mais où est donc carnior ?


    17 degrés ...

    Avec mon foulard, mes mitaines, mon Kanuk -30, mes bottes chaudes en moumous, je sue !

    30 novembre, je m'interroge. Solidement mais candidement.

    Je m'ennuie aussi. Esseulement, patiemment.

    La neige. Blanche volupté, artifice hivernal réjouissant, hirondelle de la fraîcheur. Mais où est-elle ?? J'ai hâte aux nez qui coulent, aux joues roses (presque bleues), aux facteurs vents -45, aux téléphones à 6h le matin pour nous dire qu'il n'y a pas d'école et aux prévisions d'Environnement Canada annonçant une accumulation de 30cm.
    Je regarde affectueusement ma grande pelle bleue en rêvant du jour où nous pourrons enfin fusionner à 5h30 afin de dégager la sortie de ma voiture et de celle de ma douce dont les pneus d'hiver serviront enfin à quelque chose.
    En attendant, je regarde les résumés de cette première mega-tempête en Suède.

    lundi 27 novembre 2006

    Pour vos oreilles

    Question de meubler votre lundi pluvieux (ou moins jeune), une suggestion musicale qui meuble mon espace auditif depuis cet été. The Raconteurs. L'album est aussi bon ! :)

    mardi 21 novembre 2006

    Je suis en feu !

    Rassurez-vous, rien à voir avec le rhume, je survis très bien. Mais avouez qu'il y longtemps, voir quelques lunes et quelques délicieux sacs de Doritos que je n'ai pas envoyé 3 messages dans la même soirée ou la même journée !!

    Voici la raison du troisième. Un blogue m'a fait faire un détour vers un blogue musical qui me permettra de partager avec vous quelques découvertes dont voici le premier extrait, une pièce du groupe Kent, un groupe suédois (bon, je sais encore la Suède, que voulez-vous je ne décroche pas). La toune est en anglais mais elle est bien meilleure en suédois croyez-moi. Bonne écoute, seulement si ca vous dit.

    Des heures de plaisir

    Dans La Presse de lundi, ce petit site pour s'amuser pendant des heures. Dans quel ordre de couleurs sont les lettres de Google, de Ebay ? You Tube en noir, en rouge ?

    Je suis pourri, je l'assume.

    Rhume d'homme ...

    Tousse, tousse.

    Mouche, mouche.

    Survivrais-je ?


    Remarquez que ça pourrait quand même être pire ...

    La grippe d'homme !

    dimanche 19 novembre 2006

    Trafic, Montréal et vélo


    Un vendredi matin.

    Lune d'automne, soleil d'hiver, brume énigmatique sur le Saint-Laurent.

    Je traverse le pont Jacques-Cartier pour aller chercher des musiciens.

    Congestion.

    Petite certes, mais congestion quand même. Le temps d'une photo et on embraye à nouveau avant que les klaxons ne résonnent dans mes tympans.

    Les musiciens ? Magnifiques, lumineux, bruyants (ils jouent des percussions), Kumpa'nia. C'est leur nom. N'hésitez pas à faire appel à eux. Ils sont gigantesques et le plaisir qu'ils ont à jouer est drôlement contagieux.

    En entrant à Montréal ... une autre image pendant que je patiente à la lumière rouge. Instant fragile d'un matin pluvieux dans le sud-est montréalais. Il me semblait que tout tenait sur un fil.

    Un funambule.

    C'est ainsi que s'achevait une autre semaine passée à colliger des sourires auprès des activités que deux collègues et moi avions assemblées pour le bonheurs de nos grands et de nos ti-mousses adolescents. Un brin de sagesse et de rire dans un novembre morne, question de nous aider à garder nos couleurs en évitant le vert malade.


    16h, vendredi, j'ouvre une revue, Ça m'intéresse. J'y vois cette image du cocon géant d'un papillon particulièrement encombrant. Ils sont des milliers de vers à se protéger de leurs prédateurs. Vélos, arbres, murs. Rien n'est à leur épreuve.

    Me restera à vous écrire sur un vendeur de Brick ...

    dimanche 12 novembre 2006

    Suggestions musicales à éviter

    Par les temps qui mouillent, voici quelques suggestions pour ne pas se remonter le moral.

    Only happy when it rain - Garbage
    Pleurs dans la pluie - Mario Pelchat
    Singin'in the rain - Gene Kelly
    It's raining man - The Weather Girls
    Let it rain - Amanda Marshall
    Raindrops keep falling on my head - B.J. Thomas
    Rain - Madonna
    Purple rain - Prince
    November rain - Guns n' Roses
    Who'll stop the rain - CCR
    Blame it on the rain - Milli Vanelli
    Un soir de pluie - Blues Trottoir
    La pluie - Jean Leloup

    Bonne pas d'écoute.

    samedi 11 novembre 2006

    Ah si vous connaissiez ma poule !

    C'est long, très long, trop long.
    Certes vous l'avez déjà entendu cette vieille rengaine sur le temps qui sévit et que nous devons subir. Puisque vos oreilles l'ont déjà "ouiere", je vais vous en écrire à mon tour puisqu'il nous charcute l'existence.
    Ainsi depuis des jours et des jours, le ciel pleure tout son saoul sur nos épaules chaudement et surtout imperméablement vêtues. Il pleut tellement que les manteaux péperlants ne péperlent plus. Il pleut tellement que les plantes se pensent déjà au printemps et poussent de nouveau. Il pleut tellement que mon Tempo est en pleine grise existentielle ne sachant plus à trop s'il sert à protéger des flocons ou des gouttes.
    Pleut-il parce que j'ai sorti mes pelles trop tôt ?
    Pleut-il parce que j'ai sorti mon sel déglaçant trop tôt ?
    Pleut-il parce que la fabrique de parapluies avait un surplus ?
    Pleut-il parce qu'il poule mouillée ?

    Bon. C'est l'automne.

    À quand l'hiver ? J'ai envie de pelleter moi !

    dimanche 5 novembre 2006

    Le lancer de boulettes


    Juste pour compléter et me consoler de ma boulette.

    Boulette qui amasse la mousse

    Comment faire d'un dimanche une véritable réussite ? Concocter quelques savoureuses boulettes de viande qui feront le bonheur de tous pour des mois et des mois.

    Ma douce et moi avions choisi de nous y mettre aujourd'hui. Boeuf, sauce worchestechose, sel, poivre, piment jamaïcain, woignons, chapelure, oeufs, moutarde de dijon. Tout y est. Le mélange est fait. Bonheur simple. C'est le temps de se mettre à rouler ...

    On roule, on roule. Nous devenons des spécialistes de la roulade. Rythme d'enfer. Les boulettes cuisent presque (presque) entre nos mains tellement nous les roulons avec ardeur. Nous nous appliquons à leur donner une forme sphérique parfaite dans la mesure des woignons qui dépassent.
    Ma douce prends une pause question de reposer ses mains meurtries.
    Moi, je continue à donner mon 110% de boulettes. Ça allait pour le mieux, jusqu'au moment ou je me suis mesuré à The Boulette !! S'savez la p'tite mauditte qui ne veut rien savoir. La boulette noire !!

    Je la quitte des yeux quelques secondes et c'est là qu'elle décide sans avertir ses consoeurs (et moi non plus) que non, elle ne finirait pas cuite à 450 et quitte mes mains chaleureuses et plastifiées. Résultats, elle se jette contre le plancher, roule et au moment où je choisis de réagir je la perds de vue lorsqu'elle se glisse sous le réfrigérateur. Zuttttttttt !! M'écriais-je pas trop fort pour ne pas alerter ma douce. Je n'aurais jamais du m'appliquer à les faire si rondes. Je me penche pour voir l'étendue des dégats et pour voir si lancer un avis de recherche sera nécessaire. Ça y est, je la repère. Elle me regarde avec ses yeux d'oignons frits. Je tends les doigts pour tenter de la reprendre. Re-zuttttttttt !! Trop loin, la vlimeuse. Elle avait bien calculé sa course. Mais je n'avais pas dit mon dernier mot. Bref regard autour de moi pour trouver un objet capable de la faire rentrer au bercail. Ah !! Un bon vieux baton de hockey. Miracle. Je l'agrippe et menace la boulette. Moi, déterminé, elle, baveuse et graisseuse.

    Premier essai.
    Raté.
    Deuxième.
    Merde ! Je la pousse plus loin, vers le fond avec les moumous de poussières.
    Troisième essai.
    Catastrophe ! Je l'ai mise en pièces et qu'entends-je venir du bas des marches ? Ma douce qui remonte et qui, l'air intrigué, me voit (de ses yeux vus) étendu de tout mon moi sur la céramique de la cuisine.

    -Qu'est-ce tu fais là ?

    -Y'a une boulette en fugue !! Et je tente calmement de la convaicre de revenir cuire avec les autres.

    -Pourquoi tu tires pas juste le frigo pour la ramasser ?

    -Ah tiens, il neige t'as vu ?

    jeudi 2 novembre 2006

    Des fois la télé communautaire c'est bon en titi


    Bon étant un bien grand mot ... mais on ne peut plus se passer d'Anita et Fidèle.

    mardi 31 octobre 2006

    Halloween, je te plumerai.

    Z'avez eu peur aujourd'hui ?

    Z'avez trop mangé de bonbons enlamés ?

    Z'avez changé vos habitudes ?

    C'est que je pense à toi cher lecteur bloguien. Et je m'inquiète des traumatismes que les friandises et les figures défigurantes peuvent te causer.

    Quant à moi pas de dommage jusqu'à présent. Enfin, en principe, tant et aussi longtemps que mon déguisement du jour ne viendra pas jouer les troubles-halloween dans mon sommeil.

    En sachez qu'aujourd'hui j'ai croisé une poule, Shrek, Mickey Mouse, Minnie Mouse, Scooby Doo, un cowboy, une princesse, un ange, des blocs Tétris, une corde à linge, une ballerine OGM et quoi encore ? Des vampires, le pirate des Caraïbes, des bébés, des as, Buzz "le directeur" Lightyear et surtout une diablesse inquiétante !

    N'oubliez pas de faire vos réserves de Pop Tart ...

    Bouh !

    dimanche 29 octobre 2006

    Cachez cette fourchette que je ne saurais voir ...

    Elle avait perdu ses repères et ne savait plus à quel bout de viande se vouer. Qu'importe se dit-elle, truffé d'un restant de fromage collé, durci, séché, gracieuseté de la douche lave-vaisellienne, je vais prendre le couteau par les dents et lui dire :

    "Cuillère est mieux que demain."

    C'est dimanche, il vente à qui mieux mieux (et un peu partout) et mon imagination se déverse d'une drôle de façon.

    En terminant ... François Pérusse version française et pendant des heures : http://lesdeuxminutes.free.fr/

    mercredi 25 octobre 2006

    Mots d'élèves ... dans une bibliothèque

    "Heille wow, c'est le Dalaï Lama !"

    "C'est quoi le Dalaï Lama ?"

    "C't'un vieux !!"

    lundi 23 octobre 2006

    Hum ... ?

    Cet homme doute-t-il ?

    Ou se demande-t-il seulement ce qu'il portera demain matin ?

    Je me disais ...


    ... que par les temps qui mouillent, je n'écrivais plus autant par manque, sans doute, d'inspiration cutanée. J'y remédie à partir de ce lundi. Et question de bien partir, voici quelques réflexions impromptues sur des sujets divers en automne.

    Les morts de la Saint-Jean, le 6e épisode des aventures de Kurt Wallander, l'inspecteur de Henning Mankell, est le plus troublant et le meilleur de la série (il m'en reste trois encore à lire mais jusqu'à présent...).

    Richard Séguin vient de nous proposer un vrai petit bijou, Lettres ouvertes, que je trouvais néanmoins trop long au début mais après plusieurs écoutes, les trois ou quatre dernières valent bien l'écoute jusqu'au bout.

    Il fait gris. Les chats ne le sont plus que durant la nuit.

    Matthieu Simard vient de sortir son nouveau roman, Llouis qui tombe tout seul. Je me réjouis bien que je ne l'ai pas encore acheté. Zut ...

    Je me disais que je devrais tenir mon déjà vétuste appareil photo plus près de moi. L'inspiration antubiotique viendrait sans doute plus facilement.

    Dans le Elle Québec que je feuilletais aujourd'hui, trois blogues intéressants, les voici :

    Anthropy
    La ville s'endormait
    Banlieusardises

    Assez.

    Je m'en laisse pour d'autres jours.

    mercredi 18 octobre 2006

    Le maître et l'élève

    J'attendais mon tour au garage hier midi pour avoir quelques délicieuses informations au sujet des divers pneus d'hiver (sujet très à la mode par les mauvais temps qui courent) et j'observais, toujours l'oeil à l'affût et l'oreille tendue, les informations dictées ça et là aux autres clients qui étaient là, la plupart pour les même raisons que moi, par les préposés au service dudit garage.

    En ces temps fort occupés, tous mettent la main à la facture et tous travaillent un peu plus longtemps que d'habitude. Il y a toujours le moins jeune nouveau, là depuis quelque 6 mois et qui se débrouille pas si mal. Il y a également mon moins préféré, le charmeur maladroit de ces dames, courtois, à l'écoute mais qui l'est encore plus lorsqu'une cliente est devant lui. Besoin est aussi de faire appel à de jeunes recrues prêtes à tout pour apprendre. Il y a enfin, le vétéran, le pilier, le général de la ligne d'huile, l'expert. Le maître.

    Le maître, c'est monsieur Jean dont je vous avais jadis parlé. Monsieur Jean a le service à la clientèle dans le sang et même jusque sous les ongles.

    C'est maintenant à mon tour mais tout juste avant que je ne puisse m'enquérir enfin des informations pneumatiques, voilà-ti pas que la jeune verte recrue lui demande nerveusement :

    "Jean, t'as-tu vu la facture d'la Civic mauve ? J'sais pu est où ?"

    Jean s'excuse auprès de moi-même et Jean de lui répondre :

    "Je n'ai pas vu la facture de la Civic mauve, parce que je ne fais pas de factures aux Civics. Je fais des factures aux clients !"

    Bang ! Din'dents !!

    L'élève et le maître.

    dimanche 15 octobre 2006

    Voir Fred Pellerin et mourir de rire


    Proche, vraiment proche.

    Après trois mots, j'étais convaincu. En fait, je n'avais pas vraiment besoin de l'être puisque je l'avions déjà vu dans sa ville de turc de samedi, Longueuil.

    Trois mots donc. Bon disons une phrase. Sujet, verbe, complèment mais pas nécessairement dans cet ordre. Vlan ! Flaow ! On vient de basculer dans son monde, dans son village.

    Trois heures plus tard, on ressort presque triste. J'écris presque et je pèse mes mots. Quand même. La soirée nous a fait pleurer mais surtout de rire. Mais triste quand même. Triste parce que c'est fini. Il ne nous reste qu'à penser que conteur ou conteux est le plus merveilleux métier du monde. Avec raison sans doute. Fred fait parti de ces "ceux" qui veillent à ce que cette tradition orale ne s'épuise pas. Ils sont plusieurs à triturer à leur façon des mondes merveilleux, fantastiques, à passer notre monde à la moulinette et à remettre la route sous leurs pieds (comme dirait François Lavallée, autre conteur à découvrir) pour aller conter partout. Suffit de tendre l'oreille et d'écouter.

    Fred Pellerin est unique. S'il passe pas loin de che-vous et que vous n'avez rien au programme et même si vous avez quelque chose au programme, flushez-le et courez jusqu'à la billetterie. Suppliez-les ensuite d'imprimer de nouveaux billets parce qu'il sera sans doute trop tard.

    C'est fou ce que l'on peut faire avec une chaise droite et un micro.

    Planeterebelle



    samedi 7 octobre 2006

    Département des Viandes

    À l'épicerie, c'est en entrant. Généralement tout juste après les fruits et légumes et quelques baguettes de pain.

    À l'aréna, c'est en rentrant. Aussi. À gauche, passé les portes d'entrée, c'est là qu'ils se terrent. Tous en noir. Regards menaçants, patins allertes et mains d'argent.

    Sur la glace, c'est devant nous et en moins de temps que je ne le prends pour l'écrire, c'est derrière nous. Loin très loin, mais beaucoup moins de notre filet. Là, ils sont proches et ils enfilent les rondelles dans le filet. Ça tricotte, tricotte, un beau foulard tout neuf, question de nous garder au chaud étant donné le vent qu'ils font en tourbillonnant dans notre territoire. Je m'étais toujours demandé à quoi servait les cours de couture d'économie familiale ... je le sais maintenant. Ça sert à enfiler des buts. À la tonne.

    Bref, c'était ça vendredi après-midi. Rossés 9-2. Une gang de profs contre une autre gang de profs. Une avec tout le coeur du monde et du talent pas pire pantoute et l'autre avec tout le talent du monde et du coeur sûrement. Les Viandes contre les Boys. Un scénario de film.

    Déjà vu.

    Pas grave, on a eu du fun pareil.

    vendredi 29 septembre 2006

    Tout derrière moi


    Je m'ennuie de ma Suède.

    Oui j'ai bien écrit ma.

    L'air de rien depuis que nous sommes revenus de voyage, chaque jour me ramène en Suède.

    Si ce n'est pas une bribe de paysage québécois, c'est un passage à la télévision (une émission entre autre sur Ikea cette semaine à TV5), quelques phrases d'un livre, un philosphe (Kierkegaard, bon il est danois, mais comme nous avons fini notre voyage au Danemark ...), deux pages dans La Presse, il y a quelques semaines. Bref, tout me fait replonger sur ces terres qui ont accueilli mes pas et ceux de ma douce en juillet dernier. Ce pays me colle à la peau. Un peu comme mon Québec mais d'une autre façon que je n'arrive pas à exprimer. Je me souviens d'un moment durant le voyage (nous venions de quitter l'église des rois (Riddarholmskyrkan) à Stockholm) où j'ai dis à ma douce que je ne me sentais pas un étranger dans ce pays. Outre la langue, tout semblait rejoindre mon rythme et je m'y coulais parfaitement. J'ai peut-être été viking dans une autre vie.

    Qu'y puis-je.

    Me reste, pour me consoler, à trouver en version usagée cette histoire de la Suède. Si un jour vous la croisez avant moi faites-moi signe. Je pourrai continuer de voyager un peu dans cette lointaine contrée.

    M'enfin.

    Trève de lamentations, Gui-gui a signé. Quoi de plus heureux que de trouver une nouvelle icône pour le Canadien. Il ne délogera pas mon Chris mais c'est tout de même rafraîchissant. Je ne le prendrai sûrement pas non plus dans mon pool, et ce, même en huitième et dernière ronde. Je ne reprendrai pas non plus mon choix de l'an passé. Fini Afanasenkov !! J'ai eu ma leçon.

    dimanche 24 septembre 2006

    Vrac et bottines

    Ainsi le dimanche soir se passe-t-il. Avec le retour de Tout le monde en parle, on ne peut, en soit, se résoudre à ne pas en parler. Et le meilleur de la soirée, c'est Gagliano qui nous l'a donné. Le meilleur ou le pire, je ne sais plus trop puisqu'il nous a livré le discours que nous attendions tous, soit celui du "c'est pas moi c'est l'autre", "c'est pas moi qui ai commencé", ne manquait que "celui qui le dit, celui qui l'est". Les réponses un tantinet évasives, les yeux qui louchent qui regardent partout (et c'est bien connu les mouches sont légions dans le studio de TLMEP et il devait y en avoir plusieurs tellement il regardait en l'air) signe souvent d'un certain malaise voir d'un mensonge (ou d'une grosse menterie). Il avait une chance de penser de nous faire croire ce qu'il prêchait. C'est raté.

    Pendant ce temps, le vent écornait le boeuf (au moins cette fois mon Tempo n'était pas en fonction alors pas de danger de le voir s'envoler à nouveau) et les soirées du samedi à Sherbrooke nous projette des images lugubres dignes des soirées d'halloween.

    Me restait seulement, au retour, à terminer la lecture (enfin) d'État d'urgence de Micheal Crichton, finir mon tricot, me mettre à jongler avec des écrevisses jaunes et écrire ici. Pas mal.

    Quoi d'autres ? La saison des Boys est lancée. Les ti-mousses de fin de secondaire sont mieux de se préparer sérieusement. Une autre grande partie en perspective. Et la très inutile Loft Story est de retour. Fallait que j'en écrive.

    mardi 19 septembre 2006

    Carré noir avec fond multicolore

    Automne.

    Et qu'est-ce qui rime avec automne ?

    Oui, je sais, les feuilles de toutes les couleurs, les journées de plus en plus courtes, le retour des classes, la glace noire, le frette du matin, l'humidité redondante, la neige fondante, les décorations de Noël chez Dollarama.

    Je sais tout ça.

    Non l'automne rime avec, bon aussi avec hibou, chou, genou, mou. Oui ça va, je vous ai entendu !

    Ça rime surtout avec rentrée télévisuelle.

    Ah charmant petit écran cathodique que je délaisse l'été maintenant que de baseball des Expos il n'y a plus (... les Expos ? C'était quoi ça déjà ?) sauf le jeudi soir pour Lost depuis, mais avec raison, que l'on m'a contaminé. Oui, toi ma 27 pouces adoptée. Ça y est, je te retrouve. Et je découvre tes charmantes nouvelles émissions. Il y bien C.A. et Tout sur moi (dont la caméra à l'épaule m'a donné le tournis), mais ce soir, j'ai mon coup de coeur du "prime time" Les hauts et les bas de Sophie Paquin. Réjouissant, hilarant, délirant. J'ai déjà hâte à mardi prochain. Et dire que je pensais l'enregistrer.

    Vive le mardi (d'autant que le Canadiens reprend tranquillement sa place aussi).

    samedi 16 septembre 2006

    #1 prochainement

    Ma douce a entendu ça sur les ondes d'une radio montréalaise que l'on appelle désormais Énergie 94,3. Ca valait le coup de vous en faire part.

    Je ne savais pas que George W. Bush savait chanter !!

    Toutes mes dents

    Le chiffre 30 est désormais au coeur de mon quotidien. C'est la première fois. Et j'imagine que c'est la pire des fois. À 35 on ne s'en fait plus.

    Depuis 10 ans je m'étais confortablement habitué à dire et écrire vingt-quelque-chose. Et c'était toujours vingt-quelque-chose puisque je ne savais jamais vraiment l'âge que j'avais. Il fallait toujours que je calcule. L'année en cours moins 1976. Cela faisait mon âge vénérable du moment. Je ne m'en faisais pas outre mesure.

    Maintenant, plus besoin de calcul. J'ai recouvré la mémoire. 2006 ... 76 = 30 (un peu plus et je commence à écrire la séquence de Lost, mais 108 ans c'est loin). Voilà donc une bonne chose. À 30 ans la mémoire renait, moi qui avais quelques manquements.

    On trouve aussi toute sorte de choses rassurantes ou non sur trente ans sur le web. Comme cette association. Ce film français. Ou celui-ci américain. On redécouvre que L'Actualité a aussi 30 ans (ça, ça fait du bien !!!) et que Mao Zedong mourrait il y a trente ans.

    Je me console aussi avec non pas de la crème glacée et un beau ti-film cute, mais avec les propos de mon directeur de 5e secondaire qui avait lu il y quelques années dans Time Magazine que l'adolescence se terminait à 35 ans ! J'ai encore 5 ans pour pogner les nerfs après tout le monde et continuer de claquer des portes ! Yesss !!

    Faudra désormais que je fasse attention lorsque je remplirai des sondages. Dans ces derniers, j'étais toujours dans l'une des deux premières catégories (à moins de remplir un sondage de Filles d'aujourd'hui).

    30. 30. 30. 30.

    Ca va, je me sens bien même très bien.

    "Tu récolteras dans ta vieillesse les fruits de ta conduite de jeune homme. Sois joyeux à dix-huit ans, sérieux à vingt-cinq ans, sage à trente ans et tu seras riche à quarante ans."

    Honoré Beaugrand (prochaine station ...)

    lundi 11 septembre 2006

    11 septembre

    Rien à écrire.

    On se souvient.

    C'est déjà beaucoup.

    dimanche 10 septembre 2006

    Chanter en canon

    C'est sans doute le passage le plus spectaculaire de la première écoute du nouvel épisode sur disque des Trois Accords. Tout nu sur la plage en canon. En canon et avec, en prime, les voix des p'tits chanteurs du Mont-Royal (bon ce ne sont pas vraiment eux mais c'est tout comme).

    À la deuxième écoute, la troisième, la quatrième et ainsi de suite depuis presqu'une semaine, j'ai pris goût à chantonner les nouvelles chansons à qui mieux mieux (et parfois à certains de mes élèves qui grincent des dents devant ces phrases absurdes et devant mon déhanchement négligé quand je reprends St-Cyrille-de-Wendover).

    Les parois de ma voiture commencent à se pousser de moi lorsque je m'égosille sur Pièce de viande, véritable exutoire vocal mais se rapprochent tendrement lorsque les larmes coulent subrepticement sur ma joue au moment de Ton avion.

    Grand champion
    est aussi depuis une semaine ma toune de début de journée. Dès que je tourne à gauche sur la dernière lumière avant d'arriver à l'école, mon dc de voiture se met, comme par magie, sur cette toune de char, le volume monte et mon moteur ronronne de joie !!

    Bref, on se régale, on rigole et on se défoule encore avec les Trois Accords deuxième mouture.

    Salut Champion !

    dimanche 3 septembre 2006

    Derrière la ligne de fond

    Ce ne fut pas un dimanche comme les autres. Pas pour les amateurs de tennis.

    Rien ne pouvait empêcher ces derniers de se positionner avec oeufs et bacon devant leur boîte à images dès 11h pour regarder ce qu'ils espéraient ne pas être le dernier match d'Andre Agassi. J'étais de ceux-là. Trois heures et quelques grimaces de douleur plus tard, nous avions notre réponse : c'était la fin. Pas celle que nous souhaitions. Nous aurions, bien entendu, espéré qu'il termine en pleine gloire plutôt qu'en pleine douleur ou qu'il se rende au moins jusqu'à Roddick. Mais tout s'est arrêté aujourd'hui. Parce qu'il le fallait sans doute.

    Les journaux s'étendront sur plusieurs pages pour faire état de ses statistiques de star de la balle jaune. Inutile d'en faire état ici. Tout ce que je peux faire, c'est partager avec vous deux petits moments d'Agassi dans ma vie de fan de tennis.

    Il fut un temps où le tennis faisait bien plus que faire partie de ma vie. Les murs de ma chambre n'avaient plus besoin de coups de pinceau. Les posters de joueurs et de joueuses tapissaient jusqu'au plafond son espace carré. Seles, Graf, Sabatini, Forget, Courier, Edberg, Becker, Navratilova, Capriati, Sampras, Chang et bien sur Agassi. C'était lui ou rien.

    Je me rappelerai toujours une image d'Agassi. C'était dans un match de finale de tournoi du Grand Chelem (je n'ai plus souvenir duquel) et il venait de perdre une nouvelle fois. Il pose le genou à terre, penche la tête l'air de dire : "Merde, pas encore !! Comment vais-je un jour pouvoir réussir ?" C'était l'image d'un homme brisé. Celle d'un homme de qui on allait commencer à penser qu'il n'était qu'un perdant ou encore que le meilleur deuxième.

    Il allait changer la donne on le sait et ça a commencé avec Wimbledon.

    Cet été là, j'en étais à mon deuxième camp de tennis dans les Laurentides. Par miracle, il pleuvait ce matin-là. Impossible de jouer. Que restait-il à faire ? Regarder une finale où personne ne croyait vraiment en la victoire d'Agassi. Au retour du déjeuner, l'improbable semblait vouloir devenir réalité : une 5e manche allait être nécessaire pour départager Ivanisevic et Agassi. Je vais toujours me rappeler la tension qui regnait dans le grand salon où 70 jeunes de 11 à 16 ans mordus de tennis se rongeaient la raquette. À chaque point gagné par Agassi suivait un : AGASSIIIII !!! Chaque point gagné par Ivanisevic était suivi d'un silence et chacune des balles de service qu'Ivanisevic envoyait dans le filet était suivie d'une salve d'applaudissements.

    Balle de match Agassi. YESSSSSSSSSSSSSSSSSS!!!!! Explosion de joie monstre. Visages en larmes et surtout le petit train humain de la victoire s'est mis en route dans toute la résidence. Inoubliable. Il venait de prouver qu'il n'y avait pas seulement une façon de gagner sur le gazon vert anglais. La pluie à l'extérieur avait cessé et nous pouvions aller faire, nous aussi, nos petits Agassi sur les courts. J'avais mes Nike jaune et noir. Je pouvais tous les battre.

    Personne n'aura eu autant d'impact sur le tennis qu'Andre Agassi. Personne n'aura autant changé l'image de ce sport. Tant dans la façon de le jouer, que dans la façon de le gagner, que dans la façon d'y mettre ses trippes, que dans la façon de l'habiller.

    Agassi est toujours resté un joueur que j'ai admiré et lorsqu'il a pris le micro après son match et affirmé que c'était en raison de la générosité et de la loyauté de ses fans qu'il avait pu accomplir ses exploits, je me sentais de ceux là.

    vendredi 1 septembre 2006

    Ma 45

    Vendredi matin.

    Rien d'anormal en perspective.

    Si, finalement.

    Mon autoroute 10 et encore plus ma 35 se couvrent de brume.

    Je roule.

    Je m'inquiète.

    Depuis que j'ai quelques 15 ou 16 ans, dès que je vois de la brume, je panique un peu, je perds ma diction (mahdj (déjà que je la perds tout seul parfois)).

    Juste un peu.

    Juste au cas où ce qui arrive dans la longue nouvelle qui répond au titre de Brume de Stephen King ne se produise, ici, quelque part sur la rive-sud.

    Qu'elle ne se dissipe plus.

    Qu'elle cache des phénomènes étranges.

    "La brume recouvrit les deux voies de Kansas Road uniformément, les masquant au regard. La belle demeure coloniale restaurée des McKeon fut engloutie. Un instant, le premier étage de l'immeuble délabré, voisin du supermarché, surnagea au-dessus de la nappe blanche puis disparut à son tour. Le panneau SERREZ LA DROITE à l'entrée du parc de stationnement et les flèche indiquant la sortie s'évanouirent, les lettres noires du panneau donnant l'impression de flotter dans des limbes, une fois disparu le fond blanc sale qui les portait. Puis ce fut autour des voitures d'être englouties."

    C'est comme ça pendant 200 pages. Lourd, sombre, étouffant, affolant. Plus moyen de jeter un regard mignon à la brume après avoir lu ça. Même la plus inoffensive brumette comme celle de matin. Elle se prêtait bien plus à prendre des tonnes et des tonnes de photos gracieuseté du soleil.

    Impossible.

    Elle est si jolie.

    Impossible ?

    Et si ?

    mercredi 30 août 2006

    Ma douce, Guillaume Lemay-Thivierge et moi

    Certains riaient, d'autres avaient la mine plomb mal affutée, d'autres ailleurs s'illusionnaient devant le nouvel inconnu et sa bruyante populace qui reprenait ses aires. Pour la plupart, ils étaient résignés. Deux mois c'est déjà pas très long si en plus il faut encore tout recommencer et remettre son cerveau en mode apprentissage après ca, alors là !!

    C'est dans cette atmosphère de réjouissances (parce réjouissances il y avait) que mes ti-mousses -- que je partage bien sûr avec mes collègues dont quelques-uns avaient des papillons roses -- ont regagné les murs de leur école en ce mercredi (nombril de semaine, ce qui fait du samedi le gros orteil de la semaine et du dimanche la couette hirsute).

    Certains ce sont déjà payé le luxe d'exercer de la pression sur ma patience (quand on tire trop sur l'élastique ...) en reprenant leurs bonnes vieilles mauvaises habitudes.

    ... Demain commence aujourd'hui ...

    Revenons à hier si vous le voulez bien et si vous ne le voulez pas, arrêtez de lire ici. Le reste ne vous interessera pas.

    Guillaume Lemay-Thivierge ! Ma douce fut bien contente d'apprendre qu'il était parmi les participants au Cercle (le quiz de TVA) pour le spécial Lance et Compte auquel nous assistions. Restait à savoir s'il allait passer le test du passage du "potit" écran au vrai de vrai pour vrai. C'est bien beau le Match des étoiles et le Matou mais encore faut-il gagner son public live.

    Eh bien zut de flûte de trois flips, il a réussi. Même que la dame dans la dernière rangée ne s'en est toujours pas remise (contrairement à ma douce qui a très bien dormi). Et j'avoue ... j'avoue ... bon Ok, le monsieur est franchement sympatique. Il a volé le show et de la bonne façon (on ne peut pas en dire autant de Charles).

    Mais Julie McClemens ...

    vendredi 25 août 2006

    Pluton n'est plus, vive Pluto


    Je suis dans la lune.

    Moi qui depuis toujours ou presque était dans Pluton. Zut de flûte ! Catastrophe en trois épisodes (pire encore comme catastrophe, j'ai oublié Lost hier soir !! argh!) !!

    Il m'a fallu un certain temps pour assimiler la nouvelle. ... ... ... (temps qui passe) ... ... ... Pluton n'est plus une planète. Et personne ne pourra être accusé de non-assistance (mahdj). C'est vrai pour vrai.

    J'ai erré quelques temps pour me trouver un nouvel endroit où me réfugier dans mes moments d'égarement. J'ai pensé à Saturne, à Mars, à Caramilk, à St-Alexandre, à St-Gérard (Majella), à Tombouctou-en-descendant-la-rivière. Finalement, j'ai opté, pour ne pas faire du tout original, pour la lune.

    Pas de raison particulière si ce n'est que je la scrute attentivement toute les nuits entre 3h et 4h du matin. Faut croire qu'elle m'aide à me rendormir et à me faire faire de beaux rêves bleus. Tout ce que Pluton ne me permettait pas de faire. En fait, Pluton ne servait pas à grand chose. Voulez-vous bien m'écrire pourquoi alors vous en parlerais-je ?

    Qu'importe. C'est la fin de semaine, les profs sont rentrés et les vacances sont vraiment finies. Que les ti-mousses arrivent bonyeu !!

    mardi 22 août 2006

    Vélo-vous danser en sifflant sur les sentiers ?

    Les vendredis nous conduisent toujours ou presque, à la bonne vieille fin de semaine dont le samedi est généralement la première journée. Jusqu'à présent pas d'ombre au tableau et encore moins de lumière au bout du tunnel, bref, il n'y a rien à casser. Samedi se porte bien. Sauf pour ce pauvre cycliste dont j'ai entendu parlé samedi dernier. Il a cru bon, armé de sa rutilante monture à deux roues et à pédales de montagne, se mesurer à un arbre dans une descente. Résultat : l'arbre a perdu et lui aussi.

    Tout ça pour vous écrire que samedi dernier, pour la première fois depuis que les copains et moi allons aussi arpenter les sentiers montagnards à vélo, nous n'avons eu, nous, aucun pépin. Rien, nada. Un peu plus et nous étions déçus. Ordinairement, il y a soit des éraflures, des culbutes, des framboisiers menaçants ou des chaînes lassées d'être tabassées. Nous avons pu, enfin, humer, sans contrainte, les parfums de la rosée matinale et de l'effort des mollets tout en sifflant (en fait j'étais le seul, fallait bien que je m'encourage) dans les longues montées.

    Pendant ce temps, nos "girlz" faisaient des plans pour les prochaines rencontres, humaient elles aussi des parfums mais ceux du conseiller de la SAQ (bon d'accord c'était les parfums des vins que leur conseillait le conseiller de la SAQ, prénommé au hasard et autour de la table, Alexandre ou Marc, je ne sais plus) et discutaient de leurs bonheurs et de leurs malheurs au gré du vent dans l'herbe (mahdj) des parcs.

    Les gars, les filles.

    C'est ça.

    Le mot inutile du jour : Enduction (n.f.) : Action d'enduire ou résultat de cette action.

    vendredi 18 août 2006

    Prendre le boulot par les cornes

    Ça y est, j'ai réintégré mon unique bureau d'érable. Poussiéreux un peu, juste assez pour que je passe un linge pour me muscler l'avant-bras droit et le faire reluire de nouveau. L'heure du retour au travail a sonné.

    C'est toujours étrange de reprendre la route du boulot. Celle que je connais par coeur mais que je redécouvre à chaque année à la mi-août. Depuis 5 ans, la première journée, je fais exprès de me lever encore plus tôt qu'à l'habitude question d'arriver à l'école avant tout le monde et de pouvoir partir à la découverte des nouveautés des corridors en me promenant tranquillement café tiède à la main. Cette année n'a évidemment pas fait exception mais je me suis fais prendre de vitesse. Comme les travaux entrepris au début de l'été ne sont pas complétés, les ouvriers sont toujours à l'oeuvre et ma directrice était déjà là. Zut.

    Passons d'école privée à l'école du tennis. J'avais écrit mardi : "Demain, Kim Clijters. Pourquoi pas" en écrivant sur la prochaine adversaire de Stéphanie Dubois. Dites-donc, je ne pensais pas viser si juste. Vrai que la chance (ou la malchance pour Kim) a fait changer l'issue du match mais quand même, on sentait au début de la deuxième manche que Stéphanie accrochait plus sérieusement Clijters. Ce n'aurait probablement pas été suffisant mais le sort en a décidé autrement. Tant mieux pour elle, même si le conte de fée est désormais terminé.

    Quant à Marie-Ève Pelletier, dommage qu'elle n'ait su conclure puisqu'elle serait encore sur le court central aujourd'hui. Belle bataille.

    mercredi 16 août 2006

    Le mystère de la balle jaune

    Hier, la tradition se poursuivait. Un mardi des Internationaux du Canada, aujourd'hui Coupe Rogers (jadis Internationaux Player's, Omnium Du Maurier) veut dire pour moi une visite autour des courts verts et bleus mouchetés de jaune. Ça fait quinze ans au moins que je fais ça. Chaque mardi. Pourquoi cette journée ? Un, ce n'est pas cher, deux, il y a beaucoup de matchs et d'entrainements, trois, les matchs en soirée le mardi offrent toujours un petit quelque chose. C'est par une soirée comme celle-là que Simon Larose, Sébastien Leblanc, Sébastien Lareau avaient gagné un match important, que Patricia Hy avait arraché une manche à Monica Seles alors numéro un mondial.

    Hier pourtant, c'est durant le jour que les frissons (pas juste dus au vent frette) nous ont parcouru l'échine. Deux québécoises, Marie-Ève Pelletier et Stéphanie Dubois ont accompli ce que peu de gens pensait pouvoir voir un jour : gagner le même jour un match d'un grand tournoi contre des joueuses de premier plan. Déjà, avant que le tournoi ne commence, je disais à ma douce : "Pourquoi encore une chance à Marie-Ève, elle en a tellement eues. Elle nous a tellement fait rêver qu'elle pouvait percer le top 100 voire le top 50. Pourquoi ils n'ont pas donné sa place à Valérie Tétreault ?"

    Faut croire qu'elle a entendu ses détracteurs dont j'étais. Elle a joué un match suffisamment bon contre la 20e au monde (qui éparpillait les fautes jusque sur le court Banque Nationale) pour se faufiler en deuxième ronde et avoir une très sérieuse chance de passer à la troisième Nicole Pratt étant une joueuse en fin de carrière.

    Mais c'était étrange au moment où elle a gagné. Les gens étaient contents mais on aurait dit que nous étions anesthésiés. Comme si nous rêvions. Le moment était grand (comme dirait Yvan Ponton) et nous avons réagi comme si nous n'y croyions pas. En fait, nous nous sommes exprimés à la façon Marie-Ève Pelletier : pas trop de débordement de joie, juste très contente de gagner.

    Ce fut tout autre, lorsque Garbin a vu s'arrêter sa balle dans le filet sur le point de match que Stéphanie Dubois venait de remporter. Le stade a explosé, tout comme elle d'ailleurs. Là enfin on y croirait et nous réalisions tous que nous venions de vivre une journée historique du tennis québécois. Deux filles en deuxième ronde.

    Dubois affrontera ce soir Kim Clijters.

    Pourquoi pas ?

    lundi 14 août 2006

    Rotule quand tu ne tiens plus

    Non, Rotule n'est pas le nom de ma pantoufle (quoique ça lui ferait un joli pied) ni celui du chien du voisin. Ce n'est pas non plus mes rotules. Elles se portent relativement bien merci par les temps qui courent et comme je ne cours pas (bravo vous avez fait le lien). C'est la rotule avant gauche de mon charmant véhicule qui devait laisser sa place à une plus jeune. Ahhh !

    C'est ca les visites au garage. Personnellement, je trouve ça beaucoup plus douloureux qu'une visite chez le dentiste et devoir enfiler le toujours très fashion bavoir (mahdj).

    C'est simple pourtant d'aller au garage surtout un garage de confiance. On arrive en sifflant, on dit bonjour à Alain, Daniel ou encore au toujours très sympatique Jean (qui revenait aujourd'hui de voyage), on passe la commande des services désirés et on attend sur une chaise usée mais parfaitement ajustée aux fesses des "patiennaires" (ceux qui patientent). Finalement, l'ami Roger (un jeune homme de trente ans ...) la mine basse vous demande d'approcher. Il présente le travail à faire sur mais surtout sous votre véhicule. Il vous dit ca vous coûtera tant de temps et de pièces et que dans deux petites heures tout sera terminé. On retourne à sa place les fesses bien ajustées et on attend de tendre la carte plastifiée pour régler la facture. C'est tout. Pas plus compliqué que ça.

    Pourtant, à chaque fois, j'angoisse, je suis incapable de lire (quoique ce matin...), de me concentrer sur autre chose. C'est comme ca de la veille de la visite jusqu'au moment où la facture est payée. Je suis garageophobe que voulez-vous. Docteur, suis-je normal ??


    Le mot inutile du jour : Mercuriale (n.f.): Remontrance

    mercredi 9 août 2006

    Reprendre sa place


    Ça y est enfin, je suis recalé. Après avoir subi pendant 48 longues heures les effets du décalage horaire, je peux enfin respirer et mon estomac peut lui aussi prendre un peu de répit. Ce n'est pas trop tôt.

    Ma douce reprenait le boulot ce matin, la pauvre. En plus, j'avais trouvé le moyen de mettre le réveille-matin de la chambre 12 heures plus tard que l'heure prévue. Je l'avais programmé au moment où j'étais pleinement décalé. Je l'avais décalé lui aussi. Pas facile la vie.

    Le train-train revient donc progressivement dans le giron hubertois. Malgré ça, la tête n'est pas toujours arrivée complètement. Je l'ai écrit et je l'écris encore, je retournerais demain matin en territoire suédois. Le rythme de vie est parfaitement adapté à ma petite personne, c'est-à-dire détendu, pas trop rapide et surtout, les suédois semblent vivre en parfaite harmonie avec leur environnement et qu'ils profitent que tout ce qui est offert autour d'eux avec en plus une grande fierté. On parle souvent des américains et de leurs ti-drapeaux. Figurez-vous que les suédois sont probablement tout aussi patriotes. Les drapeaux jaunes et bleus sont nombreux, des jeunes et des moins jeunes qui se promènent avec un chandail Sverige, Sweden. Quand avez-vous vu un canadien ou un québécois portant en dehors de la dernière semaine de juin, un chandail avec une fleur de lysée ou une feuille d'érable. On a presque honte de porter un chandail du Canadiens en dehors du Centre Bell sauf en séries. Sont même fiers de leur roi, leur reine et de la princesse. Ça y est, je suis jaloux.


    Ceci étant écrit, je ne me mettrai sans doute pas à couvrir les murs de mon bureau d'affichettes de la reine ni à me mettre à penser que Jean Charest ferait un bon roi. Quand même. Remarquez que nous avons quand même un peu de patriotisme.

    C'est particulier d'arriver à Dorval et de voir que le premier message de bienvenue provient du Gouvernement du Québec. Loin après voit-on celui du Canada, juste avant les douanes en fait. Je m'imagine touriste de n'importe où dans le monde (heureux comme le p'tit français de 7 ans assis devant moi dans l'avion et qui regardait par le hublot au-dessus de Montréal et qui disait : "Wah, c'est ça le Canada !! Le Canada ! Regarde maman, vite, c'est le Canada !") et j'arrive au Canada et ce n'est pas le Canada qui me salue le premier.

    Je n'ai pas vérifié mais je ne crois pas qu'à l'aéroport de Skurup en Skanie, une des provinces de Suède les plus fières, on vous indique d'abord "Välkommen till Skåne".

    J'ai donc pris la résolution durant ce périple hors frontières canadiennes de me procurer un nouveau chandail à fleur de lys acheté à fort prix dans une boutique de touristes du Vieux-Montréal et de le porter fièrement tout comme sortir mon drapeau du fond de la malle.

    Faut commencer quelque part.

    mardi 8 août 2006

    Quelques chiffres de voyage

    17 ... Nombre de jours que nous sommes partis.

    5 ... villes hôtes pour la nuit.

    2047 ... km parcourus en voiture.

    13500 ... km parcourus en avion.

    0.75 ... le prix de la bière la moins chère achetée (une bière tchèque).

    500 000 ... (à peu près) pas marchés chacun.

    21 ... villes ou villages visités.

    10 ... durée en minutes pour visiter le Kunstindustrimuseet de Copenhague.

    400 ... nombre de marches gravies pour atteindre le sommet de l’observatoire de la Vor Frelsers Kirke.

    1435 ... photos conservées.

    2033 ... photos prises.

    500 ... (au moins) paires de bas dans des sandales.

    On pense que ...

    … le facteur toujours à vélo ou en mobylette c'est chouette et lui fait un joli mollet.

    … limiter, par péage, le nombre de voitures dans le centre-ville de Stockholm vaut le coût. On respire mieux.

    ... les scandinaves ne sont pas stressés par le vol de vélo. Ils sont laissés n'importe où et parfois sans cadenas.

    ... voir Bernard Derôme à notre lever, nous livrant son téléjournal à Copenhague a fait du bien.

    On trouve que ...

    ... les vélos partout embellissent les villes scandinaves et qu'en plus ca sent bon.

    ... le blond va bien à la Suède mais le roux au Danemark est un peu plus discutable.

    .... le métro sans contrôleur avec l'air de boeuf à l'entrée fait du bien, de même qu'un métro sans conducteur.

    ... ça fait beau les éoliennes.

    ... les méthodes pour mettre un costume de bain en Suède sont pour le moins particulières.

    ... que les routes suédoises sont douces pour le pneu.

    On aime ...

    ... les couleurs et les petites maisons à colombage dans les villes de Suède

    ... les bonbon en libre-service à petits prix dans toutes les épiceries de Suède. (ça c'est surtout la dent sucrée de ma douce qui les a aimé)

    ... les pistes cyclables sur toutes les grandes artères de Copenhague.

    ... les autobus climatisés

    ... les espaces prévus partout partout pour les pousses-pousses. Vive la famille.

    ... les émissions étrangères sous-titrées en suédois. Elles sont toutes comme ça mais on a pas su vraiment pourquoi.

    Vu quelque part en Suède et au Danemark (en plus de ceux déjà énoncés)

    ... un cycliste se rasant en roulant, rasoir d'une main, miroir de l'autre.

    ... un 4-roues au centre-ville de Copenhague.

    ... aller à un mariage à vélo avec tout le beau kit.

    ... la disparition des chandails bédaine.

    ... un vrai hérisson par une belle soirée d'été.


    Pas vu en Suède ou au Danemark

    ... Gagliano

    ... Mats Naslund

    ... Kjell Dahlin


    ... nid de poules

    samedi 5 août 2006

    Toute Scandinavie a une fin


    Voilà c'est presque le temps de dire au revoir. Ce message sera le dernier composé en Scandinavie. Les bagages sont prêts, les jambes aussi. Mais le coeur et la tête un peu moins.

    Je reprendrais bien les routes de Suède quelques jours encore question de continuer à rêver un peu. Mais bon. Il faudra revenir.

    Le prochain commentaire sera donc rédigé de mon poste habituel de mon sous-sol adoré. Je vous invite déjà à ne pas perdre vos bonnes habitudes de lecture puisque si le voyage terrestre est presque terminé, celui de l'esprit sera encore vivant pendant quelques jours. Les anciens messages seront revus, corrigés et agrémentés de photos (on en a deux tonnes). De plus, dès lundi, vous pourrez lire les OH, les AH et les BOF de même que quelques chiffres sur le voyage.
    Bon vol mesdames et messieurs.

    jeudi 3 août 2006

    Carls...burp !!


    Nous avons dû remettre à regret notre charmant véhicule au bout de ses 2047 km avec une moyenne de consommation d'essence de 7,7 l/km. Nous devons maintenant compter sur le transport en commun et nos 4 pattes pour explorer Copenhague.

    Cette première journée passée complètement en territoire "copenhaggois" a débuté par la visite de la brasserie Carlsberg. La visite se terminait par la dégustation pour le moins savoureuse de deux bières au choix parmi un choix assez impressionnant. Pompette juste un peu (bon d'accord, surtout moi, pas ma douce), nous avons pu ensuite connaître les mystères de la Petite Sirère. Le mystère de la Caramilk est sans doute plus étrange.

    Une autre journée finalement passée à la vitesse de la circulation de Copenhague, c'est-à-dire, drôlement rapide. On se sentait un peu comme dans le centre-ville de Montréal en pleine heure de pointe. Chose qui n'était vraiment pas le cas en Suède même à Stockholm. Les réflexes de conducteur montréalais reviennent vite par contre.

    Quelques constatations danoises (aux bleuets ... elles sont si bonnes) en terminant :

    - Les noms des rues sont presque qu'inexistants ou bien indiqués que sur un côté.
    - La beauté suédoise n'a pas traversé le pont, la propreté non plus.
    - Copenhague n'a pas le charme de sa consoeur suédoise mais n'est pas moins dénuée d'intérêt.
    - La météo est encore une fois dans le champ. On annonçait des orages pour aujourd'hui et nous n'avons pas vu l'ombre d'un nuage.

    mercredi 2 août 2006

    Il était une fois de l'autre coté du pont-pont

    Ah, la pluie. Nous ne l'avions pour ainsi écrire pas vue depuis le début de notre périple. Hier soir, elle s'est amenée avec tonnerre et éclairs et elle ne semble pas vouloir partir si l'on se fie aux prévisions des savants météorologues.
    Qú'importe, nous sommes passés de l'autre côté du pont, celui d'Öresund long d'une quinzaine de kilomètres et qui relie Malmö en Suède à København au Danemark. Notre arrivée dans ce nouveau territoire européen s'est fait sans heurt bien que nous nous attendions à avoir un accueil digne des plus grands rois et reines (remarquez que voir la gang de l'Asie qui nous attendait à notre sortie de l'ascenceur nous a consolés un peu).

    Ceci étant, nous avons profité de la journée pour nous familiariser avec la non-signalisation routière du Danemark et ses routes qui ressemblent un peu plus à celles du Québec (elles ont quand même de l'avance). Elles nous ont conduits jusqu'au château de Kronborg (celui de Hamlet) et au musée Louisiana qui vaut vraiment le détour lorsque vous passerez par ici tralalalère.

    Un peu aussi, sur notre journée d'hier qui nous a permis de se plonger dans l'univers fabuleux des récits de Henning Mankell et de son inspecteur Kurt Wallander.

    Tout au sud de la Suède se trouve Ystad où s'opèrent ces aventures policières nullement dénuées d'intérêt. Pour voir vous aussi, vous pouvez vous rendre sur le site spécialement concu à cet effet. Vous y trouverez les lieux que nous avons pu voir sans la magie d'Ystad, la ville qui nous aura sans doute le plus charmée en Suède.

    La plage de Sandhammaren nous a aussi offert son ciel bleu et surtout son sable chaud et blanc. On vous laisse imaginer le reste (non pas ce reste là quand même !).

    Bon, qu'annoncer pour demain ? Je n'en sais rien puisque je dois retourner à la chambre 415 pour planifier le tout avec ma douce. Ce que je sais c'est qu'elle se terminera (la journée) par une bière. C'est pas possible le choix qu'il y a ici !!!

    dimanche 30 juillet 2006

    Malmösement vôtre !

    On arrive déjà dans la dernière partie du voyage. Nous voici rendus à Malmö dans le sud sud de la Suède.

    Sans le savoir, nous avions à parcourir une très longue route pour atteindre tout ce que nous voulions voir en cette journée dominicale. C'est finalement un peu plus de 400 km qui sont passés sous les pneus et qui ont laissé quelques traces (le rouge de mon visage en est témoin). Néanmoins (kilomètres en plus), nous avons été ma douce et moi subjugés par notre arrivée en Scanie (Skåne).

    Moi qui pensais que c'était plat, je m'étais lamentablement gourré. C'est dans le très valonneux mais ô combien pittoresque. Des couleurs à n'en plus finir, des routes qui passent entre les terres dans une petite vallée. Bref de mauzus de belles photos jusqu'à ce que l'appareil, enfin ses piles, nous laissent tomber. L'important c'est la rose et ma douce l'est toujours autant !!

    Hier, Öland. C'est un peu comme l'ile d'Orléans mais en pas mal plus long, avec des plages et des vestiges préhistoriques et du Moyen Âge. Encore beaucoup de route mais comme toujours ça valait le coup. Nous sommes rentrés fatigués à Kalmar (prononcer le R en le roulant bien comme il faut) cherchant sans trouver une épicerie ouverte. On a mangé nos bas à la place.

    Demain, Lund et Malmö.

    vendredi 28 juillet 2006

    Au Yâbe la Suède


    Pourquoi la Suède ? Mon préféré est sur toute les lèvres.
    Mon cher Floyd ! Je n'ai pas lu grand chose sur lui ces derniers jours mais quand même. Je n'ai pas encore versé de larmes.
    Comment a-t-il pu croire ... ?
    Continue de sourire. C'est tout ce que je peux lui dire.

    Mais revenons à la Suède. Le voyage se poursuit au rythme des kilomètres. Un peu plus de 700. Les routes sont exemplaires et la conduite est drôlement agréable dans ce pays. Le Québec (tient je viens de trouver l'accent aigu!!) devrait prendre exemple. On dirait que toutes les routes ont été refaites cette année.

    Le verre était au programme de la journée d'aujourd'hui. Ma douce a savouré, moi aussi mais je me suis tanné un peu plus vite. Surprise, la carte s'est faite aller...

    Sommes à (l'accent grave maintenant, je fais des progrès) Kalmar sur la Baltique. Passez Go et réclamez deux cents couronnes ! Demain, plages, châteaux (et pour terminer voici le circonflexe), et découvertes insulaires.

    jeudi 27 juillet 2006

    En souvenir ...


    Stockholm est derrière nous. Une ville full mega chouette que nous avons grandement appreciée. Cependant, elle nous a réservé d'étranges surprises.

    Voici ce que nous avons vu (photos parfois a l'appui un jour, à notre retour) :

    -Un chinois tentative
    -Le père noël en vacances
    -John Lennon
    -Des pigeons qui jouent à saute-moutons
    -Des bas, des bas, des bas et encore des bas dans des sandales
    -Des blondes bronzées et des brunes pas pantoute
    -Un koala

    C'est déjà pas mal. Faudrait qu'ils songent à ajouter le tout dans leurs informations pour les touristes. Un must.

    Présentement, nous sommes à Jönköping. Sur notre circuit pour arriver ici : Ikea (le plus grand au monde), le château de Vadstena et la plage assortie, les fabuleux bonbons de Gränna (nous allons rapporter quelques échantillons), des ruines splendides et Jonkoping. Plus grand chose à écrire.

    Ajdo.

    mardi 25 juillet 2006

    Hej!



    Messieurs, je vais maintenant répondre à la question que vous voulez me poser depuis mon depart : "Puis, la suédoise ?"

    Eh bien, voici.

    Et puis non pas aujourd'hui.

    Patience.

    Quoi d'autre alors ? Je vous dirai que ma douce et moi avons fait une très heureuse visite du Vasamuseet. Et laissez-moi vous écrire que ça vasa la peine !! À lui seul ce musée vaut le detour par Stockholm ... si jamais vous passez dans le coin. Qu'est-il au juste ? Eh le Vasa renferme le plus gros bateau militaire que la Suède ait connu. Déjà, c'est pas mal. Mais encore faut-il savoir que ce vaisseau a coulé la journée même de son inauguration devant tout le gratin de l'époque. Il a refait surface quelques 333 ans plus tard et trône fièrement dans le musée en un seul morceau. Drôlement impressionnant.

    Itou, sachez que Skansen est une magnifique balade et que nous sommes retournés aujourd'hui voir le changement de la garde. En plus de changer la garde, ils changent aussi la chorégraphie qui s'y rattache. Ce qui fait que nous avons pu voir un spectacle completement different. Nous avions vu la fanfare mais aujourd'hui place aux chevaux et aux cuivres.

    Demain, c'est notre première visite hors de Stockholm puisque nous irons récuperer notre voiture. Direction Uppsala.

    dimanche 23 juillet 2006

    À vos marques


    Déjà la premiere vraie journee terminée. Et nous avons tenu promesse, nous avons arpenté Gamla Stan.

    Ce qui est le plus frappant, outre la fraîcheur surprenante de notre station de métro (faut dire qu'elle repose directement sur le roc pas de flaflâ, du roc peint point), c'est la couleur. Partout où nos yeux se sont portés, nous voyions rouge, orange, jaune, vert etc. Ça faisait changement de la grisaille de nos centre-villes.

    Nous avons été également chanceux puisque sans le vouloir et surtout le savoir, nous sommes tombés sur les derniers 20 minutes du changement de la garde du Palais Royal. Charmant. Nous en avons profité pour aller visiter le visitable du palais. Un peu décevant dans l'ensemble puisque ce sont de très petit musée. Comme nous nous sommes munis de la Stockholm Card, ca fait un peu moins mal au coeur de dépenser pour ça.

    Cependant, tous ne sont pas égaux. Nous avons été grandement charmés par le Livrustkammaren. Ataboy !! C'est le musée, si l'on peu dire, des parures et artifices de la royauté. Des premiers habits jusqu'à la robe bleue (qui faisait presque simpliste à coté des autres) de la future reine de Suéde.

    Ainsi donc s'achève le jour 2 suédois. Nous allons faire un tour dans notre sommeil pour attaquer le jour 3.

    Suédois et sous les pieds


    Ah la Suède !!

    Ça y est, nous y sommes pour vrai. Nous sommes arrivés dans les temps prévus sur notre horaire de vol à l'aéroport Arlanda de Stockholm. L'avion s'est posé sur une piste perdue au milieu d'une forêt de pins. Juste ça des pins perlimpimpin. Et nous avons attendu ...

    Attendu que nos bagages arrivent. Après plusieurs minutes, nous nous sommes bien rendus compte qu'ils n'arrivaient justement pas. Le carrousel ne tournait plus et nous continuions de le regarder l'air éberlué, la langue pendue. Il fallait tout de suite et tout de go appeler Claire pour partir à leur recherche (vous savez Claire Lamarche, les retrouvailles ... besoin d'un dessin (et si oui, je vous avertis je suis nul)). Finalement, nous avons dû faire la demande de recherche non pas à Claire mais à un gentil suédois. Il nous a dit que nos bagages avaient fait une escale un peu plus longue à Londres et qu'ils arriveraient plus tard dans la journée (avaient-ils peur de ne pas être compris au centre de bagages suédois ?).

    Finalement, en début de soirée, dring (oui le téléphone dring aussi en Suède et de la même façon), nous avons recu un appel d'une dame de l'aéroport nous disant qu'ils nous seraient livrés tard hier soir. Nous les avons finalement eus ce matin, après un copieux déjeuner pour notre plus grand bonheur (le déjeuner et les bagages).

    Nos premières impressions sont généralement bonnes quoique le fait de ne rien comprendre au suédois nous rend parfois un peu insécures. Nous nous y ferons. Après tout cela ne fait que quelques heures que nous y sommes.

    Il est maintenant temps de se rendre dans Gamla Stan, la vieille ville, et de réelement commencer à profiter de notre voyage.

    Vi ses i morgon (à demain en suédois)


    vendredi 21 juillet 2006

    Le Départ pas le guépard

    Ça y est. Nous sommes vendredi et qu'est que celui-ci a de différent des autres ? Eh bien c'est le 21 juillet. Quel exploit ! En fait, non ce n'en est pas un. C'est juste que ce vendredi juxté à cette date coincident avec remplissage de valises parce que ce soir à 22 heures l'avion décolle vers Londres puis vers Stockholm et il faut que nous soyions à bord et nos bagages itou bon dieu !

    Après de mois d'attente, de recherche, de planification, d'échange, avec notre agente, de courriels interminables, nous nous embarquons pour le royaume viking. À 8h ce matin, aucune valise n'est prête, tout reste à faire. Si ce n'est qu'elles tronent dans une chambre, on a peine à croire que nous partons ce soir. Pourtant, tout en scrupuleusement planifier dans nos petits cerveaux bien intentionnés. Faut juste se déniaiser pour emballer le tout sans grosses boucles rouges.

    L'objectif ultime de ce voyage (outre le fait d'aller mettre le nez dans deux pays relativement inconnus mais pour lesquels nous avons développé une curiosité sans borne)? Mettre la main sur l'ex-numéro 26 du Canadien, Mats Näslund. Je le chercherai sans relâche dans tous les arénas et dans toutes les BlablaGatan de Suède. Je devrai sans doute me contenter de rapporter des cornes de vikings (ce qui sera déjà pas mal), mais quand même, ca vaut le coup d'essayer.

    Dès que je le pourrai (et je ne sais pas vraiment pas quand), vous pourrez suivre notre périple en terre scandinave sur ce blogue. En attendant, je viens de découvrir ce blogue ...

    Vi ses snart

    jeudi 20 juillet 2006

    Nostalgie du jour

    Juste pour le plaisir des vieux pantalons de spandex ou de cuir et les beaux ch'veux crêpés ...

    mercredi 19 juillet 2006

    Floyd qui roule n'amasse que de la mousse

    "Boire une bière, je ne pense à rien d'autre pour l'instant"
    "Gagner le Tour un jour me paraît difficile désormais. Si j'étais parieur, je ne miserai pas sur moi".

    Sapré Floyd ... toujours le mot pour rire ...

    À ta santé !