dimanche 30 juillet 2006

Malmösement vôtre !

On arrive déjà dans la dernière partie du voyage. Nous voici rendus à Malmö dans le sud sud de la Suède.

Sans le savoir, nous avions à parcourir une très longue route pour atteindre tout ce que nous voulions voir en cette journée dominicale. C'est finalement un peu plus de 400 km qui sont passés sous les pneus et qui ont laissé quelques traces (le rouge de mon visage en est témoin). Néanmoins (kilomètres en plus), nous avons été ma douce et moi subjugés par notre arrivée en Scanie (Skåne).

Moi qui pensais que c'était plat, je m'étais lamentablement gourré. C'est dans le très valonneux mais ô combien pittoresque. Des couleurs à n'en plus finir, des routes qui passent entre les terres dans une petite vallée. Bref de mauzus de belles photos jusqu'à ce que l'appareil, enfin ses piles, nous laissent tomber. L'important c'est la rose et ma douce l'est toujours autant !!

Hier, Öland. C'est un peu comme l'ile d'Orléans mais en pas mal plus long, avec des plages et des vestiges préhistoriques et du Moyen Âge. Encore beaucoup de route mais comme toujours ça valait le coup. Nous sommes rentrés fatigués à Kalmar (prononcer le R en le roulant bien comme il faut) cherchant sans trouver une épicerie ouverte. On a mangé nos bas à la place.

Demain, Lund et Malmö.

vendredi 28 juillet 2006

Au Yâbe la Suède


Pourquoi la Suède ? Mon préféré est sur toute les lèvres.
Mon cher Floyd ! Je n'ai pas lu grand chose sur lui ces derniers jours mais quand même. Je n'ai pas encore versé de larmes.
Comment a-t-il pu croire ... ?
Continue de sourire. C'est tout ce que je peux lui dire.

Mais revenons à la Suède. Le voyage se poursuit au rythme des kilomètres. Un peu plus de 700. Les routes sont exemplaires et la conduite est drôlement agréable dans ce pays. Le Québec (tient je viens de trouver l'accent aigu!!) devrait prendre exemple. On dirait que toutes les routes ont été refaites cette année.

Le verre était au programme de la journée d'aujourd'hui. Ma douce a savouré, moi aussi mais je me suis tanné un peu plus vite. Surprise, la carte s'est faite aller...

Sommes à (l'accent grave maintenant, je fais des progrès) Kalmar sur la Baltique. Passez Go et réclamez deux cents couronnes ! Demain, plages, châteaux (et pour terminer voici le circonflexe), et découvertes insulaires.

jeudi 27 juillet 2006

En souvenir ...


Stockholm est derrière nous. Une ville full mega chouette que nous avons grandement appreciée. Cependant, elle nous a réservé d'étranges surprises.

Voici ce que nous avons vu (photos parfois a l'appui un jour, à notre retour) :

-Un chinois tentative
-Le père noël en vacances
-John Lennon
-Des pigeons qui jouent à saute-moutons
-Des bas, des bas, des bas et encore des bas dans des sandales
-Des blondes bronzées et des brunes pas pantoute
-Un koala

C'est déjà pas mal. Faudrait qu'ils songent à ajouter le tout dans leurs informations pour les touristes. Un must.

Présentement, nous sommes à Jönköping. Sur notre circuit pour arriver ici : Ikea (le plus grand au monde), le château de Vadstena et la plage assortie, les fabuleux bonbons de Gränna (nous allons rapporter quelques échantillons), des ruines splendides et Jonkoping. Plus grand chose à écrire.

Ajdo.

mardi 25 juillet 2006

Hej!



Messieurs, je vais maintenant répondre à la question que vous voulez me poser depuis mon depart : "Puis, la suédoise ?"

Eh bien, voici.

Et puis non pas aujourd'hui.

Patience.

Quoi d'autre alors ? Je vous dirai que ma douce et moi avons fait une très heureuse visite du Vasamuseet. Et laissez-moi vous écrire que ça vasa la peine !! À lui seul ce musée vaut le detour par Stockholm ... si jamais vous passez dans le coin. Qu'est-il au juste ? Eh le Vasa renferme le plus gros bateau militaire que la Suède ait connu. Déjà, c'est pas mal. Mais encore faut-il savoir que ce vaisseau a coulé la journée même de son inauguration devant tout le gratin de l'époque. Il a refait surface quelques 333 ans plus tard et trône fièrement dans le musée en un seul morceau. Drôlement impressionnant.

Itou, sachez que Skansen est une magnifique balade et que nous sommes retournés aujourd'hui voir le changement de la garde. En plus de changer la garde, ils changent aussi la chorégraphie qui s'y rattache. Ce qui fait que nous avons pu voir un spectacle completement different. Nous avions vu la fanfare mais aujourd'hui place aux chevaux et aux cuivres.

Demain, c'est notre première visite hors de Stockholm puisque nous irons récuperer notre voiture. Direction Uppsala.

dimanche 23 juillet 2006

À vos marques


Déjà la premiere vraie journee terminée. Et nous avons tenu promesse, nous avons arpenté Gamla Stan.

Ce qui est le plus frappant, outre la fraîcheur surprenante de notre station de métro (faut dire qu'elle repose directement sur le roc pas de flaflâ, du roc peint point), c'est la couleur. Partout où nos yeux se sont portés, nous voyions rouge, orange, jaune, vert etc. Ça faisait changement de la grisaille de nos centre-villes.

Nous avons été également chanceux puisque sans le vouloir et surtout le savoir, nous sommes tombés sur les derniers 20 minutes du changement de la garde du Palais Royal. Charmant. Nous en avons profité pour aller visiter le visitable du palais. Un peu décevant dans l'ensemble puisque ce sont de très petit musée. Comme nous nous sommes munis de la Stockholm Card, ca fait un peu moins mal au coeur de dépenser pour ça.

Cependant, tous ne sont pas égaux. Nous avons été grandement charmés par le Livrustkammaren. Ataboy !! C'est le musée, si l'on peu dire, des parures et artifices de la royauté. Des premiers habits jusqu'à la robe bleue (qui faisait presque simpliste à coté des autres) de la future reine de Suéde.

Ainsi donc s'achève le jour 2 suédois. Nous allons faire un tour dans notre sommeil pour attaquer le jour 3.

Suédois et sous les pieds


Ah la Suède !!

Ça y est, nous y sommes pour vrai. Nous sommes arrivés dans les temps prévus sur notre horaire de vol à l'aéroport Arlanda de Stockholm. L'avion s'est posé sur une piste perdue au milieu d'une forêt de pins. Juste ça des pins perlimpimpin. Et nous avons attendu ...

Attendu que nos bagages arrivent. Après plusieurs minutes, nous nous sommes bien rendus compte qu'ils n'arrivaient justement pas. Le carrousel ne tournait plus et nous continuions de le regarder l'air éberlué, la langue pendue. Il fallait tout de suite et tout de go appeler Claire pour partir à leur recherche (vous savez Claire Lamarche, les retrouvailles ... besoin d'un dessin (et si oui, je vous avertis je suis nul)). Finalement, nous avons dû faire la demande de recherche non pas à Claire mais à un gentil suédois. Il nous a dit que nos bagages avaient fait une escale un peu plus longue à Londres et qu'ils arriveraient plus tard dans la journée (avaient-ils peur de ne pas être compris au centre de bagages suédois ?).

Finalement, en début de soirée, dring (oui le téléphone dring aussi en Suède et de la même façon), nous avons recu un appel d'une dame de l'aéroport nous disant qu'ils nous seraient livrés tard hier soir. Nous les avons finalement eus ce matin, après un copieux déjeuner pour notre plus grand bonheur (le déjeuner et les bagages).

Nos premières impressions sont généralement bonnes quoique le fait de ne rien comprendre au suédois nous rend parfois un peu insécures. Nous nous y ferons. Après tout cela ne fait que quelques heures que nous y sommes.

Il est maintenant temps de se rendre dans Gamla Stan, la vieille ville, et de réelement commencer à profiter de notre voyage.

Vi ses i morgon (à demain en suédois)


vendredi 21 juillet 2006

Le Départ pas le guépard

Ça y est. Nous sommes vendredi et qu'est que celui-ci a de différent des autres ? Eh bien c'est le 21 juillet. Quel exploit ! En fait, non ce n'en est pas un. C'est juste que ce vendredi juxté à cette date coincident avec remplissage de valises parce que ce soir à 22 heures l'avion décolle vers Londres puis vers Stockholm et il faut que nous soyions à bord et nos bagages itou bon dieu !

Après de mois d'attente, de recherche, de planification, d'échange, avec notre agente, de courriels interminables, nous nous embarquons pour le royaume viking. À 8h ce matin, aucune valise n'est prête, tout reste à faire. Si ce n'est qu'elles tronent dans une chambre, on a peine à croire que nous partons ce soir. Pourtant, tout en scrupuleusement planifier dans nos petits cerveaux bien intentionnés. Faut juste se déniaiser pour emballer le tout sans grosses boucles rouges.

L'objectif ultime de ce voyage (outre le fait d'aller mettre le nez dans deux pays relativement inconnus mais pour lesquels nous avons développé une curiosité sans borne)? Mettre la main sur l'ex-numéro 26 du Canadien, Mats Näslund. Je le chercherai sans relâche dans tous les arénas et dans toutes les BlablaGatan de Suède. Je devrai sans doute me contenter de rapporter des cornes de vikings (ce qui sera déjà pas mal), mais quand même, ca vaut le coup d'essayer.

Dès que je le pourrai (et je ne sais pas vraiment pas quand), vous pourrez suivre notre périple en terre scandinave sur ce blogue. En attendant, je viens de découvrir ce blogue ...

Vi ses snart

jeudi 20 juillet 2006

Nostalgie du jour

Juste pour le plaisir des vieux pantalons de spandex ou de cuir et les beaux ch'veux crêpés ...

mercredi 19 juillet 2006

Floyd qui roule n'amasse que de la mousse

"Boire une bière, je ne pense à rien d'autre pour l'instant"
"Gagner le Tour un jour me paraît difficile désormais. Si j'étais parieur, je ne miserai pas sur moi".

Sapré Floyd ... toujours le mot pour rire ...

À ta santé !

Voir rouge en jaune


"Je connais mes limites, ma ligne rouge à ne pas franchir. Je ne ressens pas le besoin de remporter une étape, je veux d'abord épargner mon équipe" (18 juillet)

"J'ai confiance, mais je ne suis pas à l'abri d'une défaillance" (18 juillet)

"Je pense quand même que cet ennui de santé ne devrait pas m'empêcher de défendre mes chances jusqu'à Paris. Il faudrait une dégradation brutale, une rupture, pour que j'arrête.""Et le plus important pour moi est d'économiser mon équipe le plus possible." (13 juillet)

Ce matin s'annonçait sans avoir rien à déclarer. Je me trompais jaunement. L'ami Floyd a lamentablement perdu son tour ce matin.

Onnnnnnnnnnnnnhhhhh !!! Que je suis triste. Je n'aime pas les coureurs qui attendent les erreurs et les défaillances des autres pour gagner. Pour gagner, il faut prendre les devants, il faut attaquer quitte à écraser ses adversaires. "Tant pis pour eux, ils n'avaient qu'à me suivre." Armstrong avait cet instinct du tueur, Landis ... non. Il a pourtant eu toutes les chances du monde d'attaquer durant ce tour. Dans les Pyrénées, dans l'Alpe d'Huez hier. Eh non, il a préféré garder l'oeil sur Klöden plutôt que de l'attaquer. Ce n'est pas en regardant le train passer que l'on embarque. Eh bien aujourd'hui en terminant à un peu plus de 10 minutes de Rasmussen, le danois aux cuisses de poulet, il pourra le regarder d'en bas et tiens pourquoi pas de chez-lui.

Remarquez que ça faisait presque pitié de le voir monter péniblement quand l'attaque de Sastre l'a largué. On avait presque l'impression qu'il voulait mettre son vélo dans l'autre sens et redescendre au plus sacrant ! Il lui reste encore demain pour tenter l'impossible. Mais est-ce vraiment réaliste ? Je doute qu'il puisse revenir et officialiser (mahdj) son statut de grand favori.

Z'auriez pas vu mon Hincapie ??

Le mot inutile du jour : Contrister : Attrister par compassion de la tristesse d'un autre.

mardi 18 juillet 2006

Ô rage au violent

La nuit passée, Morphée est passé bien tard me prendre dans ses bras mignons et fardés de sa poudre endormitoire. Résultat, j'ai pu terminer la lecture de Cinquième Femme de l'extraordinaire Henning Mankell et j'ai surtout pu me réjouir du spectacle son et lumière que cette divinité onirique avait conconcté pour mieux m'emporter au royaume des rêves. Ça m'a enfin permis de croquer les clichés que vous voyez ci-haut (à moins que vous n'ayez les yeux fermés et dans ce cas expliquez-moi comment faites-vous pour lire ceci ou que vous soyez, tout simplement, de mauvaise foi).

Comme ce blogue n'en est pas un qui ne parle uniquement de la pluie et du beau temps, je vais maintenant vous entretenir de plomberie. Je viens d'y faire mes premiers pas en mettant un terme à la goutte et à toutes ses semblables qui avaient élu domicile dans le robinet de mon bain. Quelques tours de rochet, une visite à mon Rona de quartier, une glissade de la carte de crédit, un retour à la maison bien calculé, re-quelques tours de rochet et vlan ! le tour est joué. Plus de gouttes. Fini enninni fini ! Changement radical (MAHDJ) ! Exit aussi la chaudière qui accumulait les litres d'eau (plus de 10 litres en 3 jours). Je suis un bricoleur !!

Le mot inutile du jour : Compendieux (adj) : Bref.

lundi 17 juillet 2006

Suer le temps passé en jouant aux cartes









Ah les miracles de l'été et le miracle de Léon ! Il fait donc chaud. Je ne vous apprendrai rien à moins que vous ne lisiez ceci dans un réfrigérateur non vitré duquel vous n'êtes pas sortis depuis quelques lunes et quelques soleils. Il fait une chaleur comment écrire ? Interstitielle (MAHDJ)!! Elle s'incruste dans les moindres racoins de ma pauvre petite personne collante et un peu pestilentielle. Même ma piscine imaginaire ne peut rien contre elle. C'est un combat perdu d'avance. Me reste qu'à me réfugier soit dans un centre commercial où les bidoux se brûlent en criant hourra, soit dans mon congélateur bien blotti entre deux côtelettes de porc et les fesses bien collées sur les cuisses de poulet (pas Mes cuisses de petit poulet).

Finalement, ma douce et moi-même avons opté comme solution frigorifique pour les cartes en plein air ! Wouhh !! Quelle solution miracle. Miracle on ice !! Non, mais c'est vrai que c'est pas bête, on ne bouge presque pas, on pense à notre stratégie pour écraser le plus possible notre adversaire et on finit par oublier que le thermomètre extérieur fait 110 de fièvre.

Mais juste pour demain, je ne détesterais pas les prévisions pour le sommet de l'Everest : neige et max de 2 degrés. Juste pour une journée de juillet. Quoique je peux attendre jusqu'à samedi où l'on annonce 20 petits degrés durant la journée à Stockholm et 11 durant la nuit. C'est déjà pas mal et ça tombe bien puisque j'y serai avec ma douce pour quelques jours avant de partir vers le sud de la Suède pour éventuellement rejoindre le Danemark.

Finalement, c'est toujours pas si pire que ça. On déguste nos "popsiqueules" plus chèrement et ils sont toujours meilleurs par 40 degrés. Et nous sommes déjà prêts à chialer parce qu'il fait -20 !! (sauf moi peut-être ...).

Le mot inutile du jour : Parégorique (adj) : Calmant, qui calme les douleurs.

vendredi 14 juillet 2006

Les Z'ours n'avaient plus faim

Je commençais à trouver le temps long devant mon petit écran. Le Tour de France me donnait le tournis en ayant si peu à raconter. Au moins, depuis deux jours, on peut saliver un peu plus d'autant qu'enfin, les Discovery Channel se sont montrés et rassureront Foglia qui les croyait avalés goulûment par les ours des Pyrénées.

Hincapie a roulé un peu en avant et a finalement laissé la place à Popovych dans la dernière échappée. Ça en place un dans le peloton de tête. J'ai l'impression qu'Hincapie (à plus de 20 minutes) va devoir travailler de la même façon que par les années passées, soit emmener Popovych vers le podium dans les Alpes. Faudra voir ce qu'il pourra faire avec Azevedo et le vieux Ekimov d'autant qu'ils ont perdu deux guerriers aujourd'hui : Savoldelli et Noval. Kapoutte !

À part ca ? Fait chaud. Rien à rajouter.

Le mot inutile du jour : Potard (nm) : Pharmacien.

mercredi 12 juillet 2006

Cheezbourgeoisez-vous qu'ils disaient

- Qui a pris cette bouchée ??

- ... (bruit de mouche qui vole)

- Où est-elle allée ?

- ... (bruit d'une mouche qui se pose sur le hambourgeois)

- Capitaine, rien ne prouve que cette bouchée a été prise ou même s'en est allée.

- Comment, jeune mioche aux ailes miroitantes, pouvez-vous vous permettre de me contredire en ce milieu de semaine ?

- Eh bien, sachez mon bon capitaine à l'auréole trop astiqué, que ce hambourgeois vous veut du bien. C'est sa pauvre constitution qui l'a fait naître ainsi et je le sais de source sûre puisque c'est de ma main manchote que je l'ai fait.

- Qu'importe finalement. Je m'en vais, je n'ai rien compris à vos magouilles de marmots belliqueux mais ne me refaites jamais le coup avec un chien-chaud !!


Tout ça pour vous écrire que ce midi, Ô heureuse nouvelle, j'ai mangé ce hambourgeois datant d'hier soir qui avait bien failli se retrouver parmi les détritus (c'est le MAHDJ, voir hier pour comprendre). N'est-ce pas merveilleux la vie de vacancier ? Ou suis-je simplement baveux pour ceux qui ne le sont pas encore ? N'est-ce pas non plus surprenant de n'avoir rien de bon à raconter aujourd'hui que ce petit rien ?

Le mot inutile du jour : Wiski (nm) : Voiture légère tirée par un cheval.

mardi 11 juillet 2006

Mouillé jusqu'aux racines

Oui, vous le voyez très bien. Ce ballon bleu et blanc flotte ! Oui il flotte et dans l'eau. Je vous l'écris puisque je l'ai vu de mes yeux brouillés dans Ma Cour ! Je ne rêve pas, je suis parfaitement éveillé et il fait présentement 25 degrés à l'extérieur de nos studios de St-Hubert Beach et avec le facteur humidex de Postes Canada, nous avons l'impression qu'il fait 31. Ils l'ont écrit sur le site d'Environnement Canada.

Donc, je n'ai pas la berlue ni suis celui de Gilles Vigneault. Ce ballon patauge bien dans une piscine imaginaire !! À croire qu'aujourd'hui j'en aurais probablement profité.

Voilà c'est écrit.

Qui plus est, cette masse aux formes courbes d'une dimension respectable pour l'usage pour lequel elle est prévue, est accompagnée de formidables gougounnes mauves. Mais sachez, que ces dernières ont appliqué, sur leurs flancs meurtris, une crème solaire à base de polyuréthane ordinaire (le mot au hasard du jour est inscrit (c'est mon nouveau jeu bloggien soit ouvrir le dictionnaire, pointer un mot et lui trouver une place pour se garer dans le texte du jour)).

Le soleil tape donc un peu fort aujourd'hui sur mon ludique crâne pas du tout dégarni du moins pas encore. Parlant de crâne, on comprend mieux, après avoir visionné attentivement cette vidéo, pourquoi Zidane a joué de la tête avec son nouvel ami italien. Un vrai p'tit Dale Hunter.

Et ce soleil, je retourne à lui. D'autres travaux attendent.

Le mot inutile du jour : Proclif (adj) : Qui penche en avant.

lundi 10 juillet 2006

Lundi ... lundi ... lundi


Voilà. Y'a pas grand chose à dire et pas grand chose non plus à écrire aujourd'hui. Je zyeute tranquillement les sites de la Suède pour préparer le voyage qui débute dans 11 jours. Nos réservations d'hôtels, de voiture, d'avions etc.

Rien de plus. Point à la ligne.

Hej så länge

vendredi 7 juillet 2006

Il le fallait bien, en ce vendredi chaleureux de juillet qui, cette année, arrive le 7, que je fasse mention des deux gentils Messieurs (en fait j'écris gentil sans trop savoir s'ils le sont vraiment, j'imagine seulement qu'ils le soient) qui m'ont incité à commencer ce blogue terrestre.

Le premier, celui du haut, se prénomme et se nomme Matthieu Simard. Vous pouvez le lire ici www.matthieusimard.com
ou ici sur son blogue Procastinator : le blog
ou encore ici sur l'autre blogue, celui de Canoë ... me coucher moins niaiseux.

Vous pouvez aussi le lire dans le Journal de Montréal le vendredi.

Qui plus est, vous pouvez emmener Matthieu Simard avec vous en vacances et vous délecter la cervelle de ses histoires puisque vous pouvez vous procurer l'un de ses trois livres dans une bibliothèque ou une librairie plus ou moins loin de chez-vous et publiés chez Stanké.

Échecs amoureux et autres niaiseries
Ça sent la coupe (livre que j'ai conseillé à quelques élèves du genre masculin pour qui la lecture est presque qu'une torture et qu'un collègue prof de français a fait aussi (salut Benoit) et qui a engendré des réactions du genre : "Mah Monsieur c'est super bon !! Y'as-tu une suite ?" - "Cool, j'pensais que ça pouvait être le fun un livre!".)
Douce Moitié
et un nouveau à venir en septembre.

L'autre gentil monsieur, c'est celui ci-dessous. Il pour nom et prénom, comme c'est indiqué à la gauche de ses yeux, Jean Dion. C'est mon père qui me l'a fait découvrir il y a déjà quelques années. Depuis, je ne peux plus m'en passer. Vous pouvez le lire dans le journal Le Devoir quelques fois par semaine et si vous n'avez pas d'éditon papier, lisez-le en ligne sur le site du Devoir.


Voilà pour les hommages du jour. C'est un peu de leur faute si vous lisez ceci.

jeudi 6 juillet 2006

Dernière heure

Développement inattendu !!!!!!!

L'ombre du technicien et lui-même se sont pointés à 19h35.

Résultat : je manque Lost puisqu'il y avait des petites choses à changer !! Grrrrrrrrrr ! Je me reprendrai samedi soir.

Communiquer avec l'au-delà

Ca y est, je dépompe ! Pas que j'étais vraiment gonflé ni que l'on venait de me peter ma balounne, non c'est que le petit machintruc noir que vous voyez sur la jolie (jolie étant relativement relatif) photo prise par moi même (en fait par l'appareil que je tenais dans mes propres mains (je les avais préalablement lavées) et sur lequel j'ai appuyé sur le bouton approprié avec la force d'une fourmi atomique jadis séquestrée au Nevada), a décidé sans consulter ni personne ni rien en particulier de faire à sa tête.

Résultat : il a mis un terme temporaire à toute communication électronique extérieure par son entremise. En termes un peu plus clair : pas de téléphone, ni d'Internet pendant plus de 10 heures.

Inutile de vous dire qu'ici c'était le branle-bas de combat ! Quoi faire ? Où est le cellulaire ?? Appelle chez le fournisseur et au bout de 15 minutes ... : "Monsieur, oui on vous envoie un tec" Ligne coupée. Où est le rechargeur de ce petit appareil à l'usage sacrilège au resto (soit dit en passant, je vote itou pour l'abolition du cellulaire dans les restos) ? Ah bon voilà. Re-appelle le fournisseur, re-attend 15 autres minutes, re-raconte l'histoire.

- Oui, pas de problème, il semble effectivement qu'il y en ait un. Nous vous envoyons un technicien.
- D'ici à quand aujourd'hui ?
- 21 heures max.
- Beurk. Merci.

Autre résultat : je devrai faire le ménage sans avoir la possibilité de faire écouter mes choix musicaux aux voisins ni avoir le pouvoir de passer l'aspirateur. Silence. Sinon je vais le manquer. Le ménage en silence, quoi de pire ?

19h15. Miracle, le service est revenu et pas vu de technicien dans le rayon de ma maison, ni même son ombre. C'était une épreuve à subir. Pas de téléphone pendant une journée comment ai-je pu survivre ? Ceux qui me connaissent rient très fort en ce moment.

Morale de cette histoire. Aucune. Vraiment.


Le mot inutile du jour : Zeugme (nm) : Rattachement grammatical à un même élément en dépit de la logique du sens.

mardi 4 juillet 2006

De dents en dents (2e partie)

Mon aujourd'hui est déjà presque chose du passé. Snif. Une journée de moins en vacances. Non, et de grâce n'allez pas le crier sur tous les toits ou les mois, je sais que lorsqu'on en a une petite pile, on ne devrait pas se plaindre le ventre à terre et encore moins sur mer. C'est notre propre à nous tous d'en vouloir toujours plus. Comme celles à faire de la plage dans sa cour de petite banlieue où le soleil plombe toujours quand et où bon lui semble. Qu'y puis-je ?

Ceci étant toujours écrit en toutes lettres, z'imaginez-vous que je me suis fait faire l'un de ces nettoyages dentés dans la journée d'aujourd'hui qui s'achève dans quelques moments ou dans un temps qui fait parti du futur pas trop éloigné. Je me sentais comme quand j'étais mioche au moment de ma sortie ! Oui monsieur !! Pas de carie ! P'tite musique de circonstance ... Ben Lee a fait le travail. Musique pour faire sourire l'été (été + musique + sourire + dentiste ... hum concept mon affaire...). Je vous le recommande (pas le nettoyage (quoique), le disque !) et pas juste lorsque vous sortez de chez le dentiste ... au sortir du garage aussi ... à moins que l'on ait, à cet endroit, décidé de charcuter votre lecteur dc ou que vous ne l'ayez fait par vous même avant. Triste de vous.

Un mot en terminant sur la bandelette illio-tibiale. Je me couche moins niaiseux ou plus brillant (c'est selon mon humeur et en ce moment, je ne saurais dire) et vous aussi peut-être, en sachant que mon corps (et le vôtre aussi par le fait même et le fait est que vous avez un corps vous aussi, Ö glorieuse découverte) a une bandelette de ce genre et que c'est cette dernière qui fait "souffru" mon genou droit depuis mon retour de la grande montagne. Si la physio de ma douce le dit, c'est que c'est vrai. Aux exercices citoyens ... la bandelette doit s'étirer. Wouhou !! :)

Le mot inutile du jour : antiquaille (nf) : vieillerie.

De dents en dents


En attendant que je paufine mon aujourd'hui ... je vous laisse mon Ben Lee ... prenez-en soin.

dimanche 2 juillet 2006

Histoire verte


(sur un air connu)

Je l'aime mon gazon, je l'aime.
Il est si beau et il est si vert
Pour lui j'arracherais les pissenlits ...



Mon gazon est aussi plus long que le tien !! Et vlan !
Eh oui, mon sacro-saint gazon pousse, mais pas tout seul. Il le fait en compagnie d'innombrables autres espèces végétales dont l'énumération ici prendrait probablement un nombre incalculable de pages web que je n'aime mieux pas imaginer. C'est tout dire.
Pourtant, il faudrait vraiment que je lui fasse la passe question qu'il puisse enfin compter sur lui, reprendre toute sa confiance et chasser d'un bon coup de racine aérobique (vous ne le saviez pas que la gazounne avait des racines de ce type) les intrus de son territoire. Ca permettrait à mon voisin de la troisième rue d'en arrière de respirer un peu mieux.
L'urticaire qu'il fait ce vieux Fletch quand il passe clopin-clopant devant notre champs urbain de banlieue coquet. Le poil, dans toute sa longueur, lui hérisse jusque sous les pieds. De là à écrire qu'il ne porte plus à terre, il n'y a qu'un pas.
Ce soir enfin, peut-être réussira-t-il à sourire un brin (d'herbe) lorsqu'il repassera faire son évaluation quotidienne, puisque j'ai égalisé la coupe des bouts d'herbes hirsutes (et autres artifices verts, jaunes ou mauves). Pareille presque à celle de mon voisin de droite qui l'a sûrement fait hier. Ca sentait le gazon neuf lorsque nous sommes revenus, ma douce et moi, de notre périple de pas si lointain. En voilà une histoire !!
Sur ce, allons souper, les pissenlits et les trèfles sont servis.

Le mot inutile du jour : grenu (adj.) : Qui a beaucoup de grain.

samedi 1 juillet 2006

Courir, courir, toujours courir

Je me suis levé tard (trop tard ?) ce matin, l'esprit toujours embrumé (embrunmé?) par les vapeurs nocives du gros camion que nous avons suivi par hasard et par dépit en nous rendant pourtant l'âme saine vers la contrée pas trop éloignée de Sherbrooke. Mes yeux ont immédiatement cherché quelle heure pouvait-il bien être. Zut ! Patatrak ! Rien, pas la moindre petite aiguille. Pas un minuscule petit écran chiffré de couleur rouge ou vert ! Je me suis obligé, puisque pas moyen de savoir, à pointer mon petit orteil hors de la tiédeur des couvertures. Crac, le genou, houille-lala-houille, ça y est me voilà rendu debout sur la pointe des orteils ou plutôt sur la pointe des ongles (que voulez-vous, j'ai parfois d'autres obligations que celles d'écorner mes doigts de pieds). J'ouvre la porte ... toujours pas de cadran ... rien, si ce n'est qu'un gros (et quand j'écris gros, c'est que c'est vrai tout comme ce que l'on entend à la télévision ou lis sur Internet), un immense (répétition de la parenthèse précédente) calendrier pointant sur le 1er juillet !!!!!!!! (tadam!!)
Scandale ! Zoummpatapif ! J'ai oublié, en cette journée de Fête Nationale du Déménagement, de déménager. Suis-je toujours normal ? Suis-je sain d'esprit ? Il me semble que oui. Je me pince, ingurgite rapidement un café, une crème pas de sucre (iglouiglou) question de voir si je ne rêve pas éveillé. Fiou, tout va bien. Non, je ne déménage pas. Les boîtes de carton qui me regardent et dont j'analyse la provenance par l'entremise de mes deux yeux bouffis, n'ont rien à voir avec l'acte sacré. Je décide de prendre place et d'y rester à moitié endormi (rrrrontupu-rrrrontupu) sur une chaise de patio en réalisant (bing) que le 1er juillet rime aussi avec le départ du Tour de France (taratatata).
Je me sens bien mieux maintenant. Je peux y aller avec la prédiction d'usage du tour. Le prologue est passé, Hushovd a déjà gagné. Hier, avant d'apprendre ce que nous avons appris, je vous aurais écrit que Baasssssôôô (pour tenter d'écrire comme le dirait, semble-il, Louis Bertrand) allait supplanter tous ces rivaux de la moulinette à chaîne sur deux roues (quouick-quouick). Mais aujourd'hui, je ne peux plus, on a annoncé qu'il était soupçonné de ... et qu'il ne pourrait pas ... Alors qui ? Hincapie, Zabriskie, Landis, Popovych, Savoldelli, Klöden ?
Mon choix (brrrrrrrr-ting)... un caribou sur Hincapie.
Le 1er juillet est aussi sur la lune la journée des onomatopés. (swingclap)

Les mots inutiles des jours (j'ai oublié le 29) : Intersigne (n.m.) : Lien superstitieux entre des événements éloignés mais similaires.
Parénèse (n.f.) : Exhortation morale.