Ça faisait 13 ans que je n'y avais pas mis les roues. 13 ans que je gardais cette classique annuelle loin de mon cyclomètre. 13 ans à me priver du Tour de l'île ...
Chose du passé et surement nouvelle tradition, j'ai refait surface les roues bien alignées vers les rues du Montréal prêt pour explorer les 50 km sous la menace des gouttes pluvieuses et froides de ce premier dimanche de juin.
13 ans ont passé, mais rien n'a changé.
Les mêmes cyclistes : ceux qui se déguisent pour ce party de vélo, ceux qui sortent leur monture pour la première et peut-être la dernière fois de leur été, ceux qui se prennent pour des Lance, des Miguel, des Greg, des Eddie et qui zigzaguent à toute allure entre les modérés, ceux qui, pour la première fois, feront leur tour en se faisant tirer par leurs parents, etc. Mais tous là parce que l'on aime se montrer à vélo.
La même ambiance : les sourires, les bruits de chaînes, de frein, les encouragements, ceux des bénévoles et ceux des gens qui habitent le long du parcours, les rues dénudées de leurs voitures, rues pittoresques à certains endroits, dépaysantes à certains autres (dans la carrière par exemple), les même haltes qui nous permettent, voire nous obligent, à souffler un peu question de profiter de la journée avant de rembarquer pour une autre 15aine de kilomètres.
Le même plaisir : rouler sans arrêt, sans encombrement, par pur plaisir, le nez au vent, monter, descendre (à plus de 50 km/h parfois), rouler tranquille, peupère et en bonne compagnie et avec mon père, pas loin sans doute, qui pédalait, j'en suis sûr, Son Tour à quelque part autour de nous.
13 ans ont passé, mais rien n'a changé.
Les mêmes cyclistes : ceux qui se déguisent pour ce party de vélo, ceux qui sortent leur monture pour la première et peut-être la dernière fois de leur été, ceux qui se prennent pour des Lance, des Miguel, des Greg, des Eddie et qui zigzaguent à toute allure entre les modérés, ceux qui, pour la première fois, feront leur tour en se faisant tirer par leurs parents, etc. Mais tous là parce que l'on aime se montrer à vélo.
La même ambiance : les sourires, les bruits de chaînes, de frein, les encouragements, ceux des bénévoles et ceux des gens qui habitent le long du parcours, les rues dénudées de leurs voitures, rues pittoresques à certains endroits, dépaysantes à certains autres (dans la carrière par exemple), les même haltes qui nous permettent, voire nous obligent, à souffler un peu question de profiter de la journée avant de rembarquer pour une autre 15aine de kilomètres.
Le même plaisir : rouler sans arrêt, sans encombrement, par pur plaisir, le nez au vent, monter, descendre (à plus de 50 km/h parfois), rouler tranquille, peupère et en bonne compagnie et avec mon père, pas loin sans doute, qui pédalait, j'en suis sûr, Son Tour à quelque part autour de nous.
3 commentaires:
Je suis jalouse... À cause de toi, je m'ennuie encore plus de mon vélo, resté à Sherbrooke pour manque de place... :p
Dois-je me sentir coupable ? Hum ... Ok, 30 secondes ... pas plus ! ;p
30 secondes, c'est amplement suffisant. Surtout qu'on a vu pire comme crime ;)
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