lundi 17 décembre 2007

Où est le canon ?

Celui qui souffle l'irrascible banc de neige qui orne prodigieusement la devanture de mon splendide abri tempo et non pas un qui projette mille fois un film sur grand ou petit écran pour le bonheur des plus grands comme des plus petits.

Je le cherche parce que, voyez vous, malgré le fait que le pelletage soit mon sport d'hiver préféré, j'en ai mon quota. Je ne sais même plus où envoyer, de ma belle pelle bleue, cet amoncellement de neige accumulé depuis 24 heures.

30 ? 40 ? Peu importe le nombre de toute façon, faut lui trouver une place.

Mais quand même, avant que la charrue ne passe hier soir, j'ai eu droit a un joli spectacle dans ma rue : une voiture prise dans le milieu de la rue, incapable de faire un mètre de plus. Jusque que là, ce pourrait être banal, mais quand on voit en sortir deux pauvres post-ados, avec des runnings dans les pieds, pas de mitaines, pas de tuques, pas de pelle, pas rien finalement, là ca devient un fabuleux spectacle d'humour d'hiver.
Avance, recule, pause. Avance, recule, pause. Avance, recule, trouve une pelle, pause. Avance, recule, fais un mètre, reste pris à nouveau, pause clope !
Il a fallu qu'ils fassent appel (après quoi, une vingtaine de minute à faire du va et vient) à l'escouade Civic et à son équipe de 4 gars (arrangés de ma même façon) qui sont sortis comme au cinéma (freinage exagéré, 4 portes qui ouvrent en même temps et 4 gars qui sortent aussi en même temps et tous habillé en noir) et qui ont réussi à pousser la pauvre sunfire 91. Inutile de vous écrire (je le fais pourtant) que dès qu'il a été sorti de son bourbier, le conducteur s'est assuré de ne pas resté pris une deuxième fois (fallait aussi voir son passager rembarquer en roulant avec la porte ouverte ... allez hop cascade !).

Belle leçon d'hiver.

Ce matin, soleil, vent et banc de neige puisque d'école, il n'y a pas ...

samedi 8 décembre 2007

Entendu à la pharmacie


La technicienne jase de tout et de rien avec une cliente et finit par sortir ce désormais classique dans mon esprit :

"Ouain on sait ben toutes les maladies ça part du corps ... mais on oublie souvent ca ..."

De la grande philosophie ! Merci madame ma journée est faite !

vendredi 7 décembre 2007

Temps d'arrêt


Parfois le temps, le cours de la vie, nous oblige à revoir nos priorités, à faire des choix pas toujours évident, à suspendre, pour quelques instants, nos activités régulières. Tout ca pour aider, pour donner un peu de soi, un peu de réconfort même si parfois, souvent, ce n'est pas évident, pour quelqu'un qui en a grandement besoin.

Même si parfois on voudrait être ailleurs, même si parfois on s'enrage parce qu'on ne pense pas comme on le souhaiterait, même si parfois le ton de certaines paroles dépasse l'entendement, même si notre patience atteint ses limites (et les miennes sont loin, très loin) on y revient toujours à la mission première celle d'être là, corps et âme et avec tout son amour.

Sûrement pas aussi souvent qu'il le faudrait, sûrement jamais aussi longtemps non plus, mais toujours là au complet. Le reste du temps, on y pense comme si on était sur place, matin, midi, soir, nuit, en riant, en dormant, en travaillant. Tout le temps. Même si ca ne paraît pas, même si on ne décroche pas le téléphone à tous les soirs pour savoir comment ca va.

Et on s'en sort. Il vient un déclic dans l'esprit qui tout d'un coup après des semaines à broyer du noir qui nous permet de garder la tête hors de l'eau, de survivre à tout ca et réussir à trouver un peu de place pour soi tout en continuant de penser à l'autre et de lui donner toute la place. On fait par amour en se disant que les gens ne passent qu'une fois.

C'est pour ça que l'Antubiotique blogue est sur le neutre depuis deux mois au moins. C'est pour ca qu'il le sera encore pour les semaines, les mois à suivre. Je n'ai pas contrôle la-dessus et personne n'en a non plus, je pense. Je reviendrai faire mon tour, vous parler de plein de petits trucs anodins, de victoires, de défaites, de joies, de peines et de niaiseries d'élèves ...

D'ici là, la vie continue et avec le sourire malgré tout !