mardi 12 août 2008

Au delà de la muraille


Aux quatre ans ou plutôt depuis quelques années, aux deux ans, l'heure est aux Jeux Olympiques. Depuis que je suis petit, disons depuis 1984, avec Sarajevo et Los Angeles, je suis religieusement les performances des olympiens. C'est devenu une presque passion. Je me souviens, l'année du sacre de Gaetan Boucher, de m'être caché dans le sous-sol de la maison très très tôt le matin pour regarder les matchs de hockey ou le saut à ski.

Les Olympiques, c'est le plaisir de renouer avec des athlètes et des sports qui autrement me seraient inconnus ou encore dont l'intérêt serait quelconque comme la luge (l'hiver) et Zöggeler, comme Pieter Van den Hoogenband et la natation ou encore comme Carolina Klüft et l'heptathlon. Peu importe les athlètes, peu importe le sport, durant deux semaines la curiosité sportive l'importe sur tout. Au yâbe si c'est supposé être platte. Aux jeux, c'est l'fun !

Les Olympiques c'est toujours la découverte, c'est le sport avant tout et bien au delà des tractations politiques qui tentent de faire ombrage au dépassement des athlètes. Parce que c'est la beauté de ces compétitions le dépassement. Parce que les olympiques n'arrivent qu'aux 4 ans.

4 ans avant de pouvoir être sacré encore champion olympique.
4 ans avant de pouvoir se reprendre si les choses n'ont pas tournées comme on le souhaitait.
4 ans à attendre et souhaiter à en brûler tous les lampions de la planète que tous les astres seront parfaitement alignés.

Alors au-delà de tout ce qu'on raconte sur la Chine, sur ces droits de l'homme, sur son Tibet, sur tout ce qu'elle a fait ou pas pour l'organisation des jeux, peut-on, juste pour deux semaines (et un peu plus, question de donner aussi la chance aux paralympiens d'en profiter aussi), mettre tout ca de coté et laisser les athlètes faire ce qu'ils sont venus faire : participer aux jeux olympiques et peut-être, peut-être ... ramener une médaille à la maison.

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