mercredi 28 mai 2008

La douce empoisonneuse - Arto Paasilinna

L'univers du finlandais Paasilinna (à chaque fois, faut que je consulte le livre pour me souvenir de l'orthographe correct) ne m'est plus totalement inconnu. C'est même toujours avec une joie, à peine contenue, que je me replonge dans ses histoires particulières. J'étire le plaisir ... parce que je pourrais bien les enfiler sans lire autre chose.

La douce empoisonneuse est un autre petit bijou de littérature.

Linnea est veuve. Veuve du colonel Rainer Ravaska. Dans son village tranquille à proximité d'Helsinki, elle vit une existence relativement paisible. Relative puisqu'elle reçoit la visite mensuelle de son neveu Kake Nyyssönen. Ce dernier, bien loin de chérir sans tante, profite largement de la pension que Linnea reçoit. Il atteint le sommet de l'effronterie lorsqu'il se pointe chez elle en compagnie de deux de ses complices aux sombres desseins et force cette dernière à tout lui léguer par testament. Trop c'est trop, elle fuit et prends la route d'Helsinki pour rejoindre un ami de longue date. Incapable de s'imaginer continuer à vivre dans la peur, elle prépare quelques poisons qui seront utiles si son neveu ou ses complices venaient qu'à en vouloir à sa vie.
Divertissant, drôle et attachant, on s'étonne de toutes les tournures burlesques des aventures de Linnea. Paasilinna a vraiment un univers particulier et rien de ce que l'on pouvait prévoir n'arrive vraiment.

Comédie de situations à hauteur humaine.

Ils en parlent aussi : Mon coin lecture, Cheerrrrs

mardi 20 mai 2008

Rouge-Gorge - Jo Nesbo

Étrangement, je suis bien pauvre critique lorsque vient le temps de parler d'un livre (serais-je un cordonnier mal chaussé). J'ai toute les difficultés du monde à me souvenir des histoires des livres (bien que je note tout ce que j'ai lu). Cependant, je trouve toujours intéressant d'avoir le point de vue de d'autres pour me faire une idée et ajouter de nouveaux titres à ma liste de bouquins à lire.

Alors ça y est, je me lance. Pour ceux et celles à qui ca pourrait servir ...

Le rouge-gorge de l'auteur norvégien Jo Nesbo et ses 600 pages ont occupé mon espace imaginaire littéraire durant la dernière quinzaine. Après avoir lu il y a longtemps, L'homme chauve-souris, qui m'avait correctement plus, je me suis replongé dans l'univers de l'inspecteur Harry Hole. Après que Nesbo eu envoyé Hole se promener à l'autre bout du monde (Australie dans le premier opus et la Thaïlande dans le deuxième), il a décidé de situé l'action en Norvège. Hole à la maison se mets les pieds dans les plats diplomatiquement parlant et est muté de la criminelle à la surveillance des groupes néo-nazis norvégiens. Rien à signaler jusqu'au jour où l'on découvre qu'un individu est maintenant en possession de l'un des fusils les plus rares et les plus puissants au monde. Hole que l'on voulait tasser pour oublier sa gaffe revient à l'avant plan bien décidé à ne pas sombrer dans l'oubli.

L'histoire n'est pas sans rappeler celle du Retour du professeur de danse de Mankell (que je venais de terminer ...). C'est sur une trame de fond de la Deuxième Guerre Mondiale et de la vengeance que l'on plonge dans le récit qui n'est pas mal en soit même si on peine parfois à faire des liens. On s'égare, on se "confuse". Volonté de Nesbo de nous faire travailler de la sorte ? Et on ne trouve pas toute les réponses que l'on cherche ... Mais ca se lit tout seul malgré tout. Hole n'est pas aussi attachant que leWallander de Mankell, que le Winter d'Edwardsson ou que le Beck et Wahlöö et Sjöwall mais il mérite que l'on arrête à ces aventures.

La suite dans Rue Sans-Soucis ...

D'autres en ont parlé : Le vent sombre, Les lectures de Camille,

mercredi 14 mai 2008

Ce n'est pas qu'un rêve


Juju. Ma Juju.
Je suis sur le 'ul.

Mes cordages viennent de sauter. Ma balle jaune est déssouflée (c'est tout écrire parce que je ne savais pas qu'une balle jaune pouvait se déssoufler), mon filet décroché, mon revers décroisé.

Ma Juju à la retraite.

Je vais regarder qui devant mon écran HD plein de sable rolandgarrossien?
Comment vais-je pouvoir m'extasier devant le vert usé du gazon de Wimbledon en priant toutes les raquettes du monde qu'enfin tu puisses achever ton cordage de titres?
Comment vais-je pouvoir rêver discrêtement du haut de mon niveau 300 d'être de l'autre coté de la ligne de fond en attendant la balle qui pourrait me renvoyer ?

Qui va remplacer ton revers ? Il y avait Steffi dans mon coeur, sa slice, puis, enfin, un Vrai, le Tiens. Comment pourrais-je oublier cette boucle inspirante, fluide, puissante, précise? Soupirs ...

Trop de questions. Juste une raquette.

Une dernière ...

Qui va me ramener au tennis sans Andre et sans Justine ?
Novak ?
Ana ?
Hum ...
Longue réflexion ...

Bonne retraite.

mardi 13 mai 2008

Cachez ce rein que je ne saurais voir

Fortuitement, mais peut-être heureusement, on a découvert que mon corps (de semi-athlète?) ne disposait que d'un seul rein. Bien que la technicienne qui faisait l'examen n'y croyait pas tout à fait, le docteur à bel et bien confirmé le diagnostique et deux fois plutôt qu'une.

"Monsieur, vous n'avez pas de rein gauche."
"Pas de rein gauche ?"
"Oui pas de rein gauche."
"Ca veut dire quoi ca ?"
"Ca veut dire que vous n'avez pas de rein gauche et que le droit fait la job pour deux."
"Ah ..." (face de moi-même complètemement surpris par cette découverte anatomique)
"..."
"Et ça change quoi pour moi maintenant ?"
"En soit, ce n'est pas grave, puisque vous n'en avez pas souffert jusqu'à maintenant."
"Ah ..." (même face étrange et curieuse)
"Vous allez survivre ..."
"Oui?"
"Oui, sans problème."
"Merci docteur."

Recherches ça et là sur la grandissime toile pratique pour trouver du réconfort anatomique ... J'apprends que c'est 0,5 % de la population qui est comme moi, comme ça de naissance. Ça grimpe un peu si on ajoute ceux qui font don d'un des leurs. Nous sommes donc grosso-modo 35000 au Québec, de quoi se partir une ville (Unireinville?) ou une secte ou encore une association.

C'est quand même bizarre de savoir ça.
Tout d'un coup, sans avertissment.
On sent comme un vide soudain là où il aurait du se trouver.
Un rein fantôme.

Et pourtant ...

Ben coudon ... la vie continue.

C'est quand même fou d'apprendre ces choses-là même si en soit, ca change rien.

dimanche 4 mai 2008

Final bâton

Bon ca y est ... je vais devoir me trouver de nouveaux sujets de conversation ...

Le CH est éliminé ...

Pas de drame, pas de pleurs, pas de chicane. Juste un tite mine un peu abattue.

Rien de plus.

C'est fini c'est tout.

La fièvre est partie, les drapeaux rangées jusqu'à l'an prochain ... où l'on pourra souhaiter une 25e pour le 100e !

Entre temps ... c'est le temps de voter pour le Gala Blogu'Or 2008 ... J'ai pas encore fait mes choix mais avec la pluie qui tombe, je vais avoir le temps de faire un brin de lecture aujourd'hui ...

Ce sera le temps aussi de poursuivre les écoutes des excellentes séries Dexter et Six feet under ...

Comme quoi la pluie n'est pas si mauvaise ...

jeudi 1 mai 2008

Changement de cap


Je rallume ma foi. Rangez vos sacs bruns. Ils ne serviront pas !

Je ne peux pas les abandonner. Ce ne sont que trois infiniment petites défaites. Et en plus, ce n'est pas qu'ils aient si mal jouer.

Je me rallume.

Je veux encore croire qui leurs restent du "oumphf" dans la palette.

Brûlons des lampions. Irritons-nous les genous à prier.

Saint-Patrick et Saint-Guy faites rouler la puck derrière le mur de biron.

Que Kovi retrouve de l'espace, que Chris retrouve ses yeux et son coeur, que Pleki aboutisse enfin avec les fréros, que Komi retrouve ses épaules, que Markov se souviennent comment jouer comme du monde, que Streit oublie que sa tâche n'est pas de tirer sur le joueur devant lui en "powerplayant" et que Gorges continue d'être mon nouveau joueur préféré.

Merci M. Le Directeur de m'avoir secoué !

Tricolore jusqu'au bout !

GO Habs GO !