mardi 31 octobre 2006

Halloween, je te plumerai.

Z'avez eu peur aujourd'hui ?

Z'avez trop mangé de bonbons enlamés ?

Z'avez changé vos habitudes ?

C'est que je pense à toi cher lecteur bloguien. Et je m'inquiète des traumatismes que les friandises et les figures défigurantes peuvent te causer.

Quant à moi pas de dommage jusqu'à présent. Enfin, en principe, tant et aussi longtemps que mon déguisement du jour ne viendra pas jouer les troubles-halloween dans mon sommeil.

En sachez qu'aujourd'hui j'ai croisé une poule, Shrek, Mickey Mouse, Minnie Mouse, Scooby Doo, un cowboy, une princesse, un ange, des blocs Tétris, une corde à linge, une ballerine OGM et quoi encore ? Des vampires, le pirate des Caraïbes, des bébés, des as, Buzz "le directeur" Lightyear et surtout une diablesse inquiétante !

N'oubliez pas de faire vos réserves de Pop Tart ...

Bouh !

dimanche 29 octobre 2006

Cachez cette fourchette que je ne saurais voir ...

Elle avait perdu ses repères et ne savait plus à quel bout de viande se vouer. Qu'importe se dit-elle, truffé d'un restant de fromage collé, durci, séché, gracieuseté de la douche lave-vaisellienne, je vais prendre le couteau par les dents et lui dire :

"Cuillère est mieux que demain."

C'est dimanche, il vente à qui mieux mieux (et un peu partout) et mon imagination se déverse d'une drôle de façon.

En terminant ... François Pérusse version française et pendant des heures : http://lesdeuxminutes.free.fr/

mercredi 25 octobre 2006

Mots d'élèves ... dans une bibliothèque

"Heille wow, c'est le Dalaï Lama !"

"C'est quoi le Dalaï Lama ?"

"C't'un vieux !!"

lundi 23 octobre 2006

Hum ... ?

Cet homme doute-t-il ?

Ou se demande-t-il seulement ce qu'il portera demain matin ?

Je me disais ...


... que par les temps qui mouillent, je n'écrivais plus autant par manque, sans doute, d'inspiration cutanée. J'y remédie à partir de ce lundi. Et question de bien partir, voici quelques réflexions impromptues sur des sujets divers en automne.

Les morts de la Saint-Jean, le 6e épisode des aventures de Kurt Wallander, l'inspecteur de Henning Mankell, est le plus troublant et le meilleur de la série (il m'en reste trois encore à lire mais jusqu'à présent...).

Richard Séguin vient de nous proposer un vrai petit bijou, Lettres ouvertes, que je trouvais néanmoins trop long au début mais après plusieurs écoutes, les trois ou quatre dernières valent bien l'écoute jusqu'au bout.

Il fait gris. Les chats ne le sont plus que durant la nuit.

Matthieu Simard vient de sortir son nouveau roman, Llouis qui tombe tout seul. Je me réjouis bien que je ne l'ai pas encore acheté. Zut ...

Je me disais que je devrais tenir mon déjà vétuste appareil photo plus près de moi. L'inspiration antubiotique viendrait sans doute plus facilement.

Dans le Elle Québec que je feuilletais aujourd'hui, trois blogues intéressants, les voici :

Anthropy
La ville s'endormait
Banlieusardises

Assez.

Je m'en laisse pour d'autres jours.

mercredi 18 octobre 2006

Le maître et l'élève

J'attendais mon tour au garage hier midi pour avoir quelques délicieuses informations au sujet des divers pneus d'hiver (sujet très à la mode par les mauvais temps qui courent) et j'observais, toujours l'oeil à l'affût et l'oreille tendue, les informations dictées ça et là aux autres clients qui étaient là, la plupart pour les même raisons que moi, par les préposés au service dudit garage.

En ces temps fort occupés, tous mettent la main à la facture et tous travaillent un peu plus longtemps que d'habitude. Il y a toujours le moins jeune nouveau, là depuis quelque 6 mois et qui se débrouille pas si mal. Il y a également mon moins préféré, le charmeur maladroit de ces dames, courtois, à l'écoute mais qui l'est encore plus lorsqu'une cliente est devant lui. Besoin est aussi de faire appel à de jeunes recrues prêtes à tout pour apprendre. Il y a enfin, le vétéran, le pilier, le général de la ligne d'huile, l'expert. Le maître.

Le maître, c'est monsieur Jean dont je vous avais jadis parlé. Monsieur Jean a le service à la clientèle dans le sang et même jusque sous les ongles.

C'est maintenant à mon tour mais tout juste avant que je ne puisse m'enquérir enfin des informations pneumatiques, voilà-ti pas que la jeune verte recrue lui demande nerveusement :

"Jean, t'as-tu vu la facture d'la Civic mauve ? J'sais pu est où ?"

Jean s'excuse auprès de moi-même et Jean de lui répondre :

"Je n'ai pas vu la facture de la Civic mauve, parce que je ne fais pas de factures aux Civics. Je fais des factures aux clients !"

Bang ! Din'dents !!

L'élève et le maître.

dimanche 15 octobre 2006

Voir Fred Pellerin et mourir de rire


Proche, vraiment proche.

Après trois mots, j'étais convaincu. En fait, je n'avais pas vraiment besoin de l'être puisque je l'avions déjà vu dans sa ville de turc de samedi, Longueuil.

Trois mots donc. Bon disons une phrase. Sujet, verbe, complèment mais pas nécessairement dans cet ordre. Vlan ! Flaow ! On vient de basculer dans son monde, dans son village.

Trois heures plus tard, on ressort presque triste. J'écris presque et je pèse mes mots. Quand même. La soirée nous a fait pleurer mais surtout de rire. Mais triste quand même. Triste parce que c'est fini. Il ne nous reste qu'à penser que conteur ou conteux est le plus merveilleux métier du monde. Avec raison sans doute. Fred fait parti de ces "ceux" qui veillent à ce que cette tradition orale ne s'épuise pas. Ils sont plusieurs à triturer à leur façon des mondes merveilleux, fantastiques, à passer notre monde à la moulinette et à remettre la route sous leurs pieds (comme dirait François Lavallée, autre conteur à découvrir) pour aller conter partout. Suffit de tendre l'oreille et d'écouter.

Fred Pellerin est unique. S'il passe pas loin de che-vous et que vous n'avez rien au programme et même si vous avez quelque chose au programme, flushez-le et courez jusqu'à la billetterie. Suppliez-les ensuite d'imprimer de nouveaux billets parce qu'il sera sans doute trop tard.

C'est fou ce que l'on peut faire avec une chaise droite et un micro.

Planeterebelle



samedi 7 octobre 2006

Département des Viandes

À l'épicerie, c'est en entrant. Généralement tout juste après les fruits et légumes et quelques baguettes de pain.

À l'aréna, c'est en rentrant. Aussi. À gauche, passé les portes d'entrée, c'est là qu'ils se terrent. Tous en noir. Regards menaçants, patins allertes et mains d'argent.

Sur la glace, c'est devant nous et en moins de temps que je ne le prends pour l'écrire, c'est derrière nous. Loin très loin, mais beaucoup moins de notre filet. Là, ils sont proches et ils enfilent les rondelles dans le filet. Ça tricotte, tricotte, un beau foulard tout neuf, question de nous garder au chaud étant donné le vent qu'ils font en tourbillonnant dans notre territoire. Je m'étais toujours demandé à quoi servait les cours de couture d'économie familiale ... je le sais maintenant. Ça sert à enfiler des buts. À la tonne.

Bref, c'était ça vendredi après-midi. Rossés 9-2. Une gang de profs contre une autre gang de profs. Une avec tout le coeur du monde et du talent pas pire pantoute et l'autre avec tout le talent du monde et du coeur sûrement. Les Viandes contre les Boys. Un scénario de film.

Déjà vu.

Pas grave, on a eu du fun pareil.