L'univers du finlandais Paasilinna (à chaque fois, faut que je consulte le livre pour me souvenir de l'orthographe correct) ne m'est plus totalement inconnu. C'est même toujours avec une joie, à peine contenue, que je me replonge dans ses histoires particulières. J'étire le plaisir ... parce que je pourrais bien les enfiler sans lire autre chose.
La douce empoisonneuse est un autre petit bijou de littérature.
Linnea est veuve. Veuve du colonel Rainer Ravaska. Dans son village tranquille à proximité d'Helsinki, elle vit une existence relativement paisible. Relative puisqu'elle reçoit la visite mensuelle de son neveu Kake Nyyssönen. Ce dernier, bien loin de chérir sans tante, profite largement de la pension que Linnea reçoit. Il atteint le sommet de l'effronterie lorsqu'il se pointe chez elle en compagnie de deux de ses complices aux sombres desseins et force cette dernière à tout lui léguer par testament. Trop c'est trop, elle fuit et prends la route d'Helsinki pour rejoindre un ami de longue date. Incapable de s'imaginer continuer à vivre dans la peur, elle prépare quelques poisons qui seront utiles si son neveu ou ses complices venaient qu'à en vouloir à sa vie.Divertissant, drôle et attachant, on s'étonne de toutes les tournures burlesques des aventures de Linnea. Paasilinna a vraiment un univers particulier et rien de ce que l'on pouvait prévoir n'arrive vraiment.
Comédie de situations à hauteur humaine.
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