samedi 1 juillet 2006

Courir, courir, toujours courir

Je me suis levé tard (trop tard ?) ce matin, l'esprit toujours embrumé (embrunmé?) par les vapeurs nocives du gros camion que nous avons suivi par hasard et par dépit en nous rendant pourtant l'âme saine vers la contrée pas trop éloignée de Sherbrooke. Mes yeux ont immédiatement cherché quelle heure pouvait-il bien être. Zut ! Patatrak ! Rien, pas la moindre petite aiguille. Pas un minuscule petit écran chiffré de couleur rouge ou vert ! Je me suis obligé, puisque pas moyen de savoir, à pointer mon petit orteil hors de la tiédeur des couvertures. Crac, le genou, houille-lala-houille, ça y est me voilà rendu debout sur la pointe des orteils ou plutôt sur la pointe des ongles (que voulez-vous, j'ai parfois d'autres obligations que celles d'écorner mes doigts de pieds). J'ouvre la porte ... toujours pas de cadran ... rien, si ce n'est qu'un gros (et quand j'écris gros, c'est que c'est vrai tout comme ce que l'on entend à la télévision ou lis sur Internet), un immense (répétition de la parenthèse précédente) calendrier pointant sur le 1er juillet !!!!!!!! (tadam!!)
Scandale ! Zoummpatapif ! J'ai oublié, en cette journée de Fête Nationale du Déménagement, de déménager. Suis-je toujours normal ? Suis-je sain d'esprit ? Il me semble que oui. Je me pince, ingurgite rapidement un café, une crème pas de sucre (iglouiglou) question de voir si je ne rêve pas éveillé. Fiou, tout va bien. Non, je ne déménage pas. Les boîtes de carton qui me regardent et dont j'analyse la provenance par l'entremise de mes deux yeux bouffis, n'ont rien à voir avec l'acte sacré. Je décide de prendre place et d'y rester à moitié endormi (rrrrontupu-rrrrontupu) sur une chaise de patio en réalisant (bing) que le 1er juillet rime aussi avec le départ du Tour de France (taratatata).
Je me sens bien mieux maintenant. Je peux y aller avec la prédiction d'usage du tour. Le prologue est passé, Hushovd a déjà gagné. Hier, avant d'apprendre ce que nous avons appris, je vous aurais écrit que Baasssssôôô (pour tenter d'écrire comme le dirait, semble-il, Louis Bertrand) allait supplanter tous ces rivaux de la moulinette à chaîne sur deux roues (quouick-quouick). Mais aujourd'hui, je ne peux plus, on a annoncé qu'il était soupçonné de ... et qu'il ne pourrait pas ... Alors qui ? Hincapie, Zabriskie, Landis, Popovych, Savoldelli, Klöden ?
Mon choix (brrrrrrrr-ting)... un caribou sur Hincapie.
Le 1er juillet est aussi sur la lune la journée des onomatopés. (swingclap)

Les mots inutiles des jours (j'ai oublié le 29) : Intersigne (n.m.) : Lien superstitieux entre des événements éloignés mais similaires.
Parénèse (n.f.) : Exhortation morale.

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