dimanche 2 juillet 2006

Histoire verte


(sur un air connu)

Je l'aime mon gazon, je l'aime.
Il est si beau et il est si vert
Pour lui j'arracherais les pissenlits ...



Mon gazon est aussi plus long que le tien !! Et vlan !
Eh oui, mon sacro-saint gazon pousse, mais pas tout seul. Il le fait en compagnie d'innombrables autres espèces végétales dont l'énumération ici prendrait probablement un nombre incalculable de pages web que je n'aime mieux pas imaginer. C'est tout dire.
Pourtant, il faudrait vraiment que je lui fasse la passe question qu'il puisse enfin compter sur lui, reprendre toute sa confiance et chasser d'un bon coup de racine aérobique (vous ne le saviez pas que la gazounne avait des racines de ce type) les intrus de son territoire. Ca permettrait à mon voisin de la troisième rue d'en arrière de respirer un peu mieux.
L'urticaire qu'il fait ce vieux Fletch quand il passe clopin-clopant devant notre champs urbain de banlieue coquet. Le poil, dans toute sa longueur, lui hérisse jusque sous les pieds. De là à écrire qu'il ne porte plus à terre, il n'y a qu'un pas.
Ce soir enfin, peut-être réussira-t-il à sourire un brin (d'herbe) lorsqu'il repassera faire son évaluation quotidienne, puisque j'ai égalisé la coupe des bouts d'herbes hirsutes (et autres artifices verts, jaunes ou mauves). Pareille presque à celle de mon voisin de droite qui l'a sûrement fait hier. Ca sentait le gazon neuf lorsque nous sommes revenus, ma douce et moi, de notre périple de pas si lointain. En voilà une histoire !!
Sur ce, allons souper, les pissenlits et les trèfles sont servis.

Le mot inutile du jour : grenu (adj.) : Qui a beaucoup de grain.

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