dimanche 15 octobre 2006

Voir Fred Pellerin et mourir de rire


Proche, vraiment proche.

Après trois mots, j'étais convaincu. En fait, je n'avais pas vraiment besoin de l'être puisque je l'avions déjà vu dans sa ville de turc de samedi, Longueuil.

Trois mots donc. Bon disons une phrase. Sujet, verbe, complèment mais pas nécessairement dans cet ordre. Vlan ! Flaow ! On vient de basculer dans son monde, dans son village.

Trois heures plus tard, on ressort presque triste. J'écris presque et je pèse mes mots. Quand même. La soirée nous a fait pleurer mais surtout de rire. Mais triste quand même. Triste parce que c'est fini. Il ne nous reste qu'à penser que conteur ou conteux est le plus merveilleux métier du monde. Avec raison sans doute. Fred fait parti de ces "ceux" qui veillent à ce que cette tradition orale ne s'épuise pas. Ils sont plusieurs à triturer à leur façon des mondes merveilleux, fantastiques, à passer notre monde à la moulinette et à remettre la route sous leurs pieds (comme dirait François Lavallée, autre conteur à découvrir) pour aller conter partout. Suffit de tendre l'oreille et d'écouter.

Fred Pellerin est unique. S'il passe pas loin de che-vous et que vous n'avez rien au programme et même si vous avez quelque chose au programme, flushez-le et courez jusqu'à la billetterie. Suppliez-les ensuite d'imprimer de nouveaux billets parce qu'il sera sans doute trop tard.

C'est fou ce que l'on peut faire avec une chaise droite et un micro.

Planeterebelle



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