lundi 14 août 2006

Rotule quand tu ne tiens plus

Non, Rotule n'est pas le nom de ma pantoufle (quoique ça lui ferait un joli pied) ni celui du chien du voisin. Ce n'est pas non plus mes rotules. Elles se portent relativement bien merci par les temps qui courent et comme je ne cours pas (bravo vous avez fait le lien). C'est la rotule avant gauche de mon charmant véhicule qui devait laisser sa place à une plus jeune. Ahhh !

C'est ca les visites au garage. Personnellement, je trouve ça beaucoup plus douloureux qu'une visite chez le dentiste et devoir enfiler le toujours très fashion bavoir (mahdj).

C'est simple pourtant d'aller au garage surtout un garage de confiance. On arrive en sifflant, on dit bonjour à Alain, Daniel ou encore au toujours très sympatique Jean (qui revenait aujourd'hui de voyage), on passe la commande des services désirés et on attend sur une chaise usée mais parfaitement ajustée aux fesses des "patiennaires" (ceux qui patientent). Finalement, l'ami Roger (un jeune homme de trente ans ...) la mine basse vous demande d'approcher. Il présente le travail à faire sur mais surtout sous votre véhicule. Il vous dit ca vous coûtera tant de temps et de pièces et que dans deux petites heures tout sera terminé. On retourne à sa place les fesses bien ajustées et on attend de tendre la carte plastifiée pour régler la facture. C'est tout. Pas plus compliqué que ça.

Pourtant, à chaque fois, j'angoisse, je suis incapable de lire (quoique ce matin...), de me concentrer sur autre chose. C'est comme ca de la veille de la visite jusqu'au moment où la facture est payée. Je suis garageophobe que voulez-vous. Docteur, suis-je normal ??


Le mot inutile du jour : Mercuriale (n.f.): Remontrance

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Ne lâche pas ta plume, elle te va bien et nous chatouille juste assez pour agrémenter quelques instants une journée de travail trop sérieuse.