Hier, la tradition se poursuivait. Un mardi des Internationaux du Canada, aujourd'hui Coupe Rogers (jadis Internationaux Player's, Omnium Du Maurier) veut dire pour moi une visite autour des courts verts et bleus mouchetés de jaune. Ça fait quinze ans au moins que je fais ça. Chaque mardi. Pourquoi cette journée ? Un, ce n'est pas cher, deux, il y a beaucoup de matchs et d'entrainements, trois, les matchs en soirée le mardi offrent toujours un petit quelque chose. C'est par une soirée comme celle-là que Simon Larose, Sébastien Leblanc, Sébastien Lareau avaient gagné un match important, que Patricia Hy avait arraché une manche à Monica Seles alors numéro un mondial.
Hier pourtant, c'est durant le jour que les frissons (pas juste dus au vent frette) nous ont parcouru l'échine. Deux québécoises, Marie-Ève Pelletier et Stéphanie Dubois ont accompli ce que peu de gens pensait pouvoir voir un jour : gagner le même jour un match d'un grand tournoi contre des joueuses de premier plan. Déjà, avant que le tournoi ne commence, je disais à ma douce : "Pourquoi encore une chance à Marie-Ève, elle en a tellement eues. Elle nous a tellement fait rêver qu'elle pouvait percer le top 100 voire le top 50. Pourquoi ils n'ont pas donné sa place à Valérie Tétreault ?"
Faut croire qu'elle a entendu ses détracteurs dont j'étais. Elle a joué un match suffisamment bon contre la 20e au monde (qui éparpillait les fautes jusque sur le court Banque Nationale) pour se faufiler en deuxième ronde et avoir une très sérieuse chance de passer à la troisième Nicole Pratt étant une joueuse en fin de carrière.
Mais c'était étrange au moment où elle a gagné. Les gens étaient contents mais on aurait dit que nous étions anesthésiés. Comme si nous rêvions. Le moment était grand (comme dirait Yvan Ponton) et nous avons réagi comme si nous n'y croyions pas. En fait, nous nous sommes exprimés à la façon Marie-Ève Pelletier : pas trop de débordement de joie, juste très contente de gagner.
Ce fut tout autre, lorsque Garbin a vu s'arrêter sa balle dans le filet sur le point de match que Stéphanie Dubois venait de remporter. Le stade a explosé, tout comme elle d'ailleurs. Là enfin on y croirait et nous réalisions tous que nous venions de vivre une journée historique du tennis québécois. Deux filles en deuxième ronde.
Dubois affrontera ce soir Kim Clijters.
Pourquoi pas ?
Hier pourtant, c'est durant le jour que les frissons (pas juste dus au vent frette) nous ont parcouru l'échine. Deux québécoises, Marie-Ève Pelletier et Stéphanie Dubois ont accompli ce que peu de gens pensait pouvoir voir un jour : gagner le même jour un match d'un grand tournoi contre des joueuses de premier plan. Déjà, avant que le tournoi ne commence, je disais à ma douce : "Pourquoi encore une chance à Marie-Ève, elle en a tellement eues. Elle nous a tellement fait rêver qu'elle pouvait percer le top 100 voire le top 50. Pourquoi ils n'ont pas donné sa place à Valérie Tétreault ?"
Faut croire qu'elle a entendu ses détracteurs dont j'étais. Elle a joué un match suffisamment bon contre la 20e au monde (qui éparpillait les fautes jusque sur le court Banque Nationale) pour se faufiler en deuxième ronde et avoir une très sérieuse chance de passer à la troisième Nicole Pratt étant une joueuse en fin de carrière.
Mais c'était étrange au moment où elle a gagné. Les gens étaient contents mais on aurait dit que nous étions anesthésiés. Comme si nous rêvions. Le moment était grand (comme dirait Yvan Ponton) et nous avons réagi comme si nous n'y croyions pas. En fait, nous nous sommes exprimés à la façon Marie-Ève Pelletier : pas trop de débordement de joie, juste très contente de gagner.
Ce fut tout autre, lorsque Garbin a vu s'arrêter sa balle dans le filet sur le point de match que Stéphanie Dubois venait de remporter. Le stade a explosé, tout comme elle d'ailleurs. Là enfin on y croirait et nous réalisions tous que nous venions de vivre une journée historique du tennis québécois. Deux filles en deuxième ronde.
Dubois affrontera ce soir Kim Clijters.
Pourquoi pas ?
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