mardi 13 mai 2008

Cachez ce rein que je ne saurais voir

Fortuitement, mais peut-être heureusement, on a découvert que mon corps (de semi-athlète?) ne disposait que d'un seul rein. Bien que la technicienne qui faisait l'examen n'y croyait pas tout à fait, le docteur à bel et bien confirmé le diagnostique et deux fois plutôt qu'une.

"Monsieur, vous n'avez pas de rein gauche."
"Pas de rein gauche ?"
"Oui pas de rein gauche."
"Ca veut dire quoi ca ?"
"Ca veut dire que vous n'avez pas de rein gauche et que le droit fait la job pour deux."
"Ah ..." (face de moi-même complètemement surpris par cette découverte anatomique)
"..."
"Et ça change quoi pour moi maintenant ?"
"En soit, ce n'est pas grave, puisque vous n'en avez pas souffert jusqu'à maintenant."
"Ah ..." (même face étrange et curieuse)
"Vous allez survivre ..."
"Oui?"
"Oui, sans problème."
"Merci docteur."

Recherches ça et là sur la grandissime toile pratique pour trouver du réconfort anatomique ... J'apprends que c'est 0,5 % de la population qui est comme moi, comme ça de naissance. Ça grimpe un peu si on ajoute ceux qui font don d'un des leurs. Nous sommes donc grosso-modo 35000 au Québec, de quoi se partir une ville (Unireinville?) ou une secte ou encore une association.

C'est quand même bizarre de savoir ça.
Tout d'un coup, sans avertissment.
On sent comme un vide soudain là où il aurait du se trouver.
Un rein fantôme.

Et pourtant ...

Ben coudon ... la vie continue.

C'est quand même fou d'apprendre ces choses-là même si en soit, ca change rien.

1 commentaire:

Lady Z a dit...

Oh. Voilà une surprenante nouvelle. Eh bien vous donnerez une petite tape dans le dos de votre seul rein pour le beau travail qu'il fait!