jeudi 29 juin 2006

Les vents ont changé

Je vous l'avais promis alors voilà. Rendons hommage à ces braves et à ces braves de même qu'à leurs maintenant douloureux muscles, qui ont réussi, après des heures et des heures et des roches et encore d'autres roches ainsi qu'après quelques boîtes de thon, à relever le défi de parcourir les sentiers qui les ont conduits puis tenus de plus en plus loin du Mont Washington, montagne américaine reconnue pour ne pas faire de cadeaux météorologiques (d'autant qu'elle ne connait ni Noël, ni la p'tite chanson que l'on se chante tour à tour au gré des ans !).
Fort heureusement pour eux (pour moi aussi bon ok j'avoue), si cette dernière est peu généreuse, elle peut parfois compter sur la clémence de Dame Nature. En effet, durant les vingt-quatre heures que dure une journée (fait relativement nouveau, tout comme la semaine des quatre jeudis), elle a donné, l'espace de 50 petites minutes, en la journée du 27 juin, le temps de voir le ciel bleu tout au dessus de son sommet. Comble de bonheur l'une de ces minutes a servi à prendre cette pose des miraculés (que vous pouvez confortablement les observer ci-haut dans le confort de votre divine chaise d'ordinateur dont la provenance ne nous aide guère lors d'une évaluation psychologique servant à prouver que vous êtes, ou ordinophobe ou ordinosaure).
Maintenant que les orteils ont trempé, que les vents ont passé (nous avions tout de même peine à certains moments à tenir debout devant les vents constants de 90 km/h.) , que les serviettes ont séché et que les efforts ont été récompensés, l'ÉtÉ (avec deux grands E ça fait plus impressionnant) peut officiellement commencer. Les vacances aussi. Yessssss !! Bonnes vacances les poussinots !

dimanche 25 juin 2006

Le lendemain est toujours le 25


Pas croyable quand même que, dans la vie d'un calendrier, le lendemain du 24 juin soit toujours le 25 juin. D'une minute à l'autre, les drapeaux fleurdelisés seront rapidement remis dans leur placard pour une autre année. On aura déjà commencé à oublier de se souvenir et toute les traces de fête seront éliminées comme si après le 24, il était honteux de porter et de célébrer le bleu et blanc. Déjà, on pensera à ce que l'on fera la semaine prochaine (sûrement un déménagement, l'autre fête nationale) en oubliant rapidement, le pourquoi de la fête que nous venons de célébrer.
Mais quand même, cette St-Jean laissera un doux souvenir dans le coeur d'un mauzus de grand p'tit bonhomme. La vedette de la soirée (du spectacle des Maskoutains mon ancienne patrie d'adoption l'instant de flâner au cégep), un certain Daniel Boucher, a eu la chance de sa vie en revoyant mon filleul (le plus petit sur la photo) ! Ce dernier en a profité pour demander à Daniel Boucher (après l'avoir si longtemps espéré de sa très puissante petite voix) : "Comment ca va?" L'expression du chanteur disait tout : "Ca va bien mon bonhomme !" Quand on est Big à trois ans, on est BIG !!

Cela étant écrit, il est maintenant temps pour moi de retourner à la préparation des besoins primaires, secondaires et tertiaires pour la sortie qui me conduira mardi au sommet du Mont Washington. Et flûte de girouette empaillée, ils annoncent des larmes de crocodiles météorologiques pour les trois prochains jours !! À vos abris. Je vous ferai le compte rendu à mon retour (si je reviens ... je pourrais toujours me faire enlever par un gros moustique américain, wouahhhhhhhh !).


Le mot inutile du jour : paraskevidekatriaphobie (nf) : phobie du vendredi treize. (Merci Geoffroy pour la crampe de cerveau)

jeudi 22 juin 2006

Bal au bond



Faites un saut de côté, pied droit devant, pied gauche derrière, bras dessus, bras dessous, tous ensemble pour la première danse.

Ce n'est que le temps d'une soirée, mais quelle soirée ! Cela fait déjà des lustres, des lunes et combien de centaines de rêves qu'ils et elles y pensent. Enfin, le dernier jour finit par se pointer après tant d'années de travail à l'arraché.
Locateurs de tout genre salivent dès que le mot commence à se propager sur les lèvres et qu'il finit inévitablement par tomber dans l'oreille et même dans celle du sourd. L'attirail clinquant est toujours de mise, question de perpetuer le rêve "Blanche-Neigeux". Restera toujours à savoir qui sera le roi et la reine de l'évènement. Les paris sont ouverts des semaines à l'avance. Encore une fois, Dame Rumeur servira aux racontards qui ne perdront plus un instant pour la faire courir en choisissant parfois de lui faire porter des habits qu'elle n'avait pas choisis au départ.

Clic, clip, souriez ! C'est le jour où l'on se dit pour une dernière fois peut-être : Salut. Lâchez-vous lousse les poussins, mais pas trop.

mardi 20 juin 2006

Du pas bon bord

Ma p'tite coupe Stanley pleure ... Sûrement pas autant que les pauvres "huileux" qui, tristement, ont basculé du côté obscur de la force hier soir.

La puck ne roulait pas pour eux. Le vent des Zurricanes soufflait des pellicules (chanson connue) dans leurs yeux froidement aveuglés par l'énergie du désespoir comme le jour où George Laraque s'est soudainement aperçu que son lacet de patin avait une tache de moutarde et qu'en plus, il était détaché, tout ça lors d'une échappée à deux contre un.

Bref, l'Alberta sanglote et la Caroline du Nord ne sait toujours pas pourquoi ni peut-être qui elle fêtera dans le stationnement de l'aréna demain.

Cam qui ? Carte autobus-métro ? Rod who ? Laviolette, Brind'Amour, LaRose are they French ? C'est où la Caroline au fait ?

M'enfin ... Une autre saison, une autre coupe, une autre balade en traîneau. Reste une question : Où est donc Kari Takko ?

Le mot inutile du jour : Grouillis (nm) : Réunion de choses ou d'êtres grouillants.

lundi 19 juin 2006

Je ne suis pas seul ...


Je me croyais pourtant seul au monde à pleurer sur le sort de ces petits homards ... Et bien, que diable, je ne le suis plus, le texte de Patrick Lagacé du Journal de Montréal est éloquent à ce sujet ! Une mort digne pour les homards

N'importe quoi ... Vraiment.

samedi 17 juin 2006

Face de ...


Je n'ai pas mangé de homard ce soir. Avouez quand même que vous pensiez à crabe ... Qu'importe en fait. Le mieux ou le pire, selon l'opinion publique, c'est que de ce crustacé marin d'une région éloignée, je ne me suis pas délecté. En fait, c'est faux. Ma tendre moitié m'en a tendu un tout petit morceau que j'ai mangé. Ce morceau c'était celui de cette pauvre bête que vous voyez vous regarder de ses yeux vitreux et tristement penauds (c'est triste en "mauzus" ça). Je l'avais pourtant avertie que c'était le sort qui l'attendait. Mais elle n'y avait rien à faire les pinces en étaient jetées. Elle serait dévorée sans complexe, ni dégoût par ma moitié ravie de son plat. Dire que j'avais même pensé la baptiser ... Bête ...
Un jour il faudra que je vous parle de baptême en fait ... C'est parfois étrange.

Voilà une autre histoire homardienne ! Si jamais vous avez déjà vu cette pauvre petite bête non loin de chez vous faites- moi signe, je vous en donnerai des nouvelles. C'est une femelle d'environ une livre et demie.

Parlant de pauvres petites bêtes, faudra aussi que je vous parle d'araignées ...

Le mot inutile du jour : Zut, je n'ai pas l'instrument de mon labeur ... un autre jour alors.

jeudi 15 juin 2006

Couchez-vous

Guerre de bouffe, guerre de tranchée de pain, tapis sous la jaquette aqueuse et frauduleuse de l'insignifiance. Moutarde au nez, ras-le-ketchup, poivré, salé, mitraille de maïs en grains, rien ne va plus les plats sont faits !

Tous les moyens sont bons pour tenter de passer à l'histoire ... Raté !

Le mot inutile du jour : Stipendier (verbe) : Payer quelqu'un pour commettre un forfait.

mercredi 14 juin 2006

Zut ...



Ben tiens, il pleut !! Pourtant, ils avaient dit ce matin à la radio qu'il ne pleuvrait pas. Encore une fois, nous nous sommes faits avoir. Comme quoi, il ne faut pas se fier à personne et pour une autre fois cette ou ces personnes ne seront pas nommées. Redondance ? Non ... puisqu'à partir de demain ou d'un autre jour - on ne sait jamais ce qu'il peut arriver - je nomme tout le monde.

Puisque je me propose de faire différent, je parlerai donc de gazon et de verres de terre ! Non, il n'y a pas de faute !! J'ai bien écrit (et de plus je le refais à l'instant), verres de terre. Remarquez que j'aurais pu écrire vert de terre. Mais c'eut été plus ... coloré mais moins rafraîchissant ! Essayez, seulement pour le plaisir, cela va de soi, de boire un verre de terre agrémenté d'un soupçon de gazon (ne vous inquiétez plus, l'usage des pesticides est désormais interdit, plus de danger pour la santé). Quand vous l'aurez fait ... faites-moi part de vos commentaires ... je verrai ensuite si l'option en vaut le crastillon. Chicken ? Oui je sais ... ma blonde me le dit souvent (surtout quand on ne sait plus quoi faire pour souper) !

Le mot inutile du jour : Cuprifère (adj) : Qui contient du cuivre.

mardi 13 juin 2006

Mardi !

C'est parti comme dirait quelqu'un que je ne nommerai pas. Puisqu'il vaut mieux parfois taire le nom de certaines personnes. Non pas par risque de les voir se désintégrer mais simplement pour espérer que l'on ne diffuse à mauvais escient leur patronyme.

Pendant ce temps la France n'arrive toujours à rien en ce premier match du Mondial 2006.

Le mot inutile du jour : Balancine : cordages qui soutiennent les vergues.