mercredi 30 avril 2008

Sortez vos sacs bruns

Je vous l'annonce en primeur ...

J'ai perdu la foi.

Astiquez vos bâtons de golf, la saison commence dimanche ...

Et je vous annonce aussi que demain ... ah puis non j'attends à dimanche ...

Des fois que samedi soir ... mais ... je n'y crois plus ...

Tant pis ...

Grosse larme snif ...

"Minou fârme la tévé on s'en va s'coucher !"

Dernière interrogation ...

J'm'habille en quelle couleur demain ??

mardi 29 avril 2008

La ville est-elle assez hockey ?

Quand on gagne, j'en parle.

Quand on perd, je dois en parler aussi non ?

Alors non, hier, pas de vitrine de brisée (parce que, je vous le rappelle, il y a une étrange façon de célébrer qui veut que quand on gagne on brise ... m'enfin ...), juste des larmes sur le tapis. Oui, oui, des larmes de désespoir devant ce p'tit bout de plastique massif noir qui a trop souvent frappé l'acier rouge et inflexible des poteaux que protègent judicieusement la cage de Martin Biron.

Larmes de désespoir devant ce même palet surexcité qui trépigne et saute trop souvent par-dessus les palettes éplorées inquiètes de ne pas le voir la frapper avec la vigueur d'antan pour aboutir dans le fond d'un filet qui n'a rien de celui pour aller à la pêche. Pourtant cette même rondelle semble avoir trouvé le bon chemin lorsqu'elle se trouve en territoire ennemi (en prenant pour acquis qu'elle roule ou glisse habituellement pour nous et est, conséquemment, une alliée).

Pourtant ... pourtant ... ils essaient, nous essayons. Eux sur la glace, nous dans notre salon.

La ville ne doit pas être assez hockey encore. N'en déplaise (comme dans l'article de Marie-Claude Lortie) à ceux et celles qui n'y adhère pas. Personne ne les forces. Personne ne les obligent à consommer un produit au logo de l'équipe locale. Bien sûr que c'est un entreprise privée. Bien sûr que collectivement, nous avons tous, par la bande, accepté ce fait. Comme certains (dont je suis) acceptent tant bien que mal que Noël nous envahisse chaque année (et dès le mois de septembre dans les Dollarama...), que l'Halloween revienne nous hanter annuellement, que la Saint-Jean provoque l'hystérie le 24 juin. Ça fait parti d'une vie de société, que l'on ne soit d'accord ou non avec ces manifestations poético-religio-commerciales ou sportives.

L'article se termine par ceci : "Imaginez comment se sentent aujourd'hui ceux que le hockey n'intéresse pas." Imaginez comment se sentent ceux que d'autres festivités n'intéressent pas. Noël est sans doute le meilleur exemple. Eh bien, ils regardent ailleurs et attendent patiemment que le train passe. Au pire, pour le Canadien, au mois de juin ce sera terminé. Les drapeaux d'auto regagneront les sous-sols empoussièrés, les chandail bleu blanc rouge iront gémir au fond des tiroirs et vous ne serez plus pris avec ce logo dans le visage lorsque vous irez vous faire masser, acheter vos médicaments, vous faire soigner, faire une balade à vélo ou lire le journal.

Mais que diable feront-ils au mois de septembre quand l'action reprendra et que les attentes seront encore plus élevées ... d'autant que ce sera l'année du 100e de l'équipe ? Pire, que feront-ils le printemps venu si la fièvre s'empare à nouveau de la ville ?

Docteur ?

samedi 26 avril 2008

Aggraver son K


J'angoisse, je me ronge encore au sang (misère de misère, moi et mes ongles ...), je suis en train de devenir chauve à force de me tirer les cheveux et je désespère.

Tant de Oh(s), de Ah(s), de Ich(s), de t!&??/?, de mauditte affaire pour rien ce soir. Pas assez de WIIHII aigus ...

Les K du CH ont été vaincs à vaincre les F(s) démunis qui tentaient, tant mal que bien, de préserver une avance gagnée par des cadeaux ... Y'en a un ce soir qui avait oublié que les échanges de cadeaux c'est en décembre pas en avril ... Mais quand c'est donné, c'est donné ...

Mon K ce soir, (et je rends grâce ici à Miss Miller pour son clin d'oeil du K) verse dans l'inquiétude, verse dans le "oh mon dieu, mais de kesséssé qui va pas arrivé lundi moi qui hais les lundis?".

Je sais, ce n'est que 1 à 1 ... mais bon je suis pas mal pour m'en faire pour rien.

N'empêche rien que ce soir, je maudis le orange ... Désolé Youppi.

Au fait ... vous auriez pas une vitrine à casser pour me défouler ? Ah non, laissez faire, ici on casse de quoi quand on gagne et qu'on est content, pas quand on est frustré et en maudit (pour être poli). Gardez les pour lundi soir ...

jeudi 24 avril 2008

Chantons en coeur ...


OLÉ OLÉ OLÉ OLÉ ... OLÉ ... OLÉ ...

Les meilleures équipes trouvent toujours le moyen de gagner ...

D'ins dents mon Brière ! Ah Ah !

mercredi 23 avril 2008

Histoire de lecteur

23 avril ... Journée mondiale du livre.

En cette journée, et même cette semaine en fait, moi et ma collègue publions, depuis 3 ans, des coups de soleil littéraires des membres du personnel et des élèves. Avec l'été qui viendra bien plus vite qu'on le pense, nous trouvions bons d'avoir les suggestions de tout le monde pour profiter des rayons uvb et uva.

Cette année, nous avons décidé d'y faire un ajout. Pourquoi pas demander à nos "coups-de-soleiliens" de venir nous en parler. De nous jaser de leurs habitudes de lecture, de lecteur.

Depuis, lundi, sur la petite scène que nous avions installée dans notre bibliothèque, ils se sont succédés, tour à tour, pour nous raconter leurs histoires. Par réserve, par manque de temps (ils étaient une vingtaine au moins à passer) je n'ai pas pu raconter mes histoires.

Alors en exclusivité exclusive pour vous chers lecteurs antubiotiques, voici mon histoire de lecteur (et heureusement, j'aurai plus de temps et de lignes pour raconter tout ça).

Retournons au temps de jadis, là où on ne s'inquiètait pas de savoir si le CH allait faire ou non les séries, au temps où Internet n'était encore une idée vague et où les toupets crépés étaient un peu trop à la mode, bref, le temps où l'on m'apprit à lire.

Avant l'école primaire ... à part jouer ... je ne me souviens pas de grand chose. J'imagine que j'ai dû voir, effleurer quelques livres ... du genre Pikou le hérisson à la découverte de son jardin.

L'école primaire. Ah vénérables découvertes que ces Quick et Fluke et Garfield savamment cachés dans le coin de la bibliothèque de l'école (au tapis vert douteux) au fond à droite juste après les Martine et les livres de Monsieur Séguin. Des heures caché là à les lire et relire. Boule et Bill, Astérix, Tintin, Gaston aussi. Rien de plus ... à cette époque ... Un roman c'est quoi un roman ?? Ca tu des images ? Éventuellement, j'ai migré vers le coté gauche de la micro-bibliothèque de mon école ... pour trouver les documentaires. Je me souviendrai toujours du livre emprunté, perdu, chicané-à-cause-de et finalement retrouvé dans les rayons de la bibliothèque (faites de planches et de briques) de la maison. Vous voulez savoir ? C'était un livre sur les hamsters ... Mon père m'avait aussi abonné à VideoPresse. C'était parfait ... pleins d'images. Je pouvais tourner les pages sans me poser trop de questions.

L'école secondaire. Mêmes questions qu'au primaire ... un roman c'est quoi un roman ?? Ça tu des images ? Cependant, mon père (grand lecteur qu'il était, le soir dans son fauteuil avec ses écouteurs sur les oreilles, la radio au 100,7) avait toujours la bonne idée de m'emener régulièrement à la bibliothèque de la ville qui, par bonheur, était à la même place que l'arena (ô yes, si cé trop long à la bibli, je peux aller rêver en regardant les autres jouer au hockey !).

J'empruntais des livres. Ça je m'en souviens bien, mais lisais-je vraiment ? Le seul livre de tout mon secondaire, dont j'ai le souvenir de l'avoir vraiment lu, vrai de vrai pour vrai, c'est Khéops. Un récit biographique sur un chien pisteur. Je me souviens d'avoir vaguement lu des Stephen King, des Ruth Rendell (en 2e secondaire) mais en bout de ligne, comme ils avaient trop de pages ... et pas d'images non plus, je tournais les pages plus pour me faire du vent que de découvrir ce qu'elles contenaient vraiment. Au dernier jour de 5e secondaire, c'est toujours don'plate lire ... sauf peut-être le cahier des sports de La Presse.

Cependant, il y a eu un déclic. Petit mais qui allait avoir des répercussions immenses sur les prochaines années. Dans la classe de français (salut G. G.), il était afficher sur la grande armoire métallique les droits imprescriptibles du lecteur qu'avaient élaboré Daniel Pennac. Révélation ! On pouvait aimer lire mais sauter des pages. On pouvait aimer lire mais ne pas le terminer. On avait même le droit de pas lire. Révélation vous dis-je. Pour une fois que je lisais quelques choses qui me ressemblait, qui me parlait à moi le lecteur endormi. J'allais éventuellement me le taper avidement au cégep.

Arrive ce cégep donc ... Encore et toujours des livres obligatoires à lire ... et qui dit obligatoire dans mon cas à cette époque, dit long et plate.

Je me souviens de Fanfan ... pas mal ... la Route au tabac ... zzzzzz ... Des souris et des hommes ... ah tiens pas mal ... La fée carabine ... que diable était-ce ? mais pourtant supportable. Des pièces de théâtre aussi, mais rien de bien bien marquant. Pourtant, je me souviens à la fin de la 2e session, la coop du cégep a fait une grande vente. 50% sur tous les livres. J'y ai fait une razia (dont Comme un roman de Pennac) : des romans, des livres de philo, de la poésie, des pièces de théâtre. De quoi garnir l'unique tablette de mon gigantesque petit 1 et demi. Il me restait à les lire ... Chose que je ne fis pas vraiment. La poussière a tranquillement commencer à s'accumuler sur les tranches. Par contre, les 10 droits croupissaient toujours dans ma tête secrètement retranchés dans un coin de mon cerveau.

Arrive l'intermède universitaire (puisque je "retourna" au cegap) ... Encore des lectures toutes aussi inintéressantes les unes que les autres mais comme il semble que ce soit un mal nécessaire, je me les tapais d'une oreille.

Arrive cependant le moment où une de mes amies m'offre un livre ... Un quoi ?

Un livre ... La liberté n'est pas une marque de yogourt de Pierre Falardeau. Cool ... J'ai toujours été un fan de Falardeau ... J'imaginais donc qu'en plus de faire de bons films, il écrivait pas pire. Je l'ajoute à ma bibliothèque. Et il a fini par faire comme les autres, soit jaunir et accumuler la poussière. Jusqu'au jour où, la session universitaire s'est terminée et que j'ai eu du temps à perdre durant mes heures de diner du boulot. Lire ? Pourquoi pas ? Le livre de Falardeau ... ce serait peut-être pas pire ... Y'a des images ...

Je m'y suis plongé et grand déclic dans mon cerveau. J'étais capable de lire des livres pour le simple plaisir de lire, de m'évader quelques minutes, quelques heures. Je pouvais les choisir, les renier au besoin ou les rejeter tout bonnement. J'avais le choix. Enfin.

Depuis ce jour, je lis vraiment, ca fait quoi à peine 10 ans. Et je travaille avec les livres quotidiennement dans ma p'tite mais très chouette bibliothèque d'école secondaire.

Et je ris toujours quand j'entends de mes élèves qui lèvent le nez sur les livres ... ils changeront peut-être d'avis ... mais ils ne le savent pas encore ...

2 pédales, deux roues, deux fesses, deux cuisses

Retrouver le printemps, c'est aussi, dorénavant, retrouver sa selle et les deux cuisses-mollets vapeurs.

Ca fait déjà quelques jours que je pédale, deux courtes sorties de 10 et 15 km ... Petit moulinge agréable dans les rues, le parc, juste de quoi se remettre en jambe, juste de quoi recommencer à goûter le plaisir sur deux roues (meilleur qu'une crème glacée soit dit en passant, mais à chacun ces petits bonheurs).

Hier, premier vrai test (et si j'aimais pu ca ?). Un peu plus long, beaucoup plus vite.

25 kilos, moins d'une heure.

Bonheur, liberté, sueur, brûlements. Rien pour appeler sa mère mais juste le plaisir de rouler. Une heure avec rien dans la tête que de maintenir la sacro sainte moyenne de vitesse que je m'étais fixée. Rien d'autre. Pas de tracasseries de la vie, pas de soucis, pas de longues réflexions philosophiques.

Rien. Nada. Nothing. Ingenting. Wow !

Deux roues, une route (une piste cyclable en fait), la musique entre les deux oreilles, la nature.

C'est probablement ça le vélo. Être libre sur deux roues et profiter du temps et de la vie.

Yé mieux de faire beau dimanche.

lundi 21 avril 2008

Le 22 sera heureux !


5-0

Ciao bye !!!

Le gazon est toujours plus vert à Boston.

On passe aux suivants !

Emmenez-les ! Pis vite !

J'ai plus d'ongles, ma douce non plus, les voisins non plus.

Plus de voix itou, mais des chaleurs et de l'énergie pour douze. Pour chacune des douzes qui manque encore avant d'aller parader sur Ste-Catherine (boss ? J't'ai dit que cette journée-là je rentrais pas ? Congé férié j'pense ... ).

Ca fait du bien de se sentir en vie ma parole ! (Pierre Houde sort de ce corps, mais lâche moi encore des "ET LE BUT!!!!!!!!!!")

GO HABS GO !!!

Songeage

Sommes le 21 ... le 3 x 7 ....

Le 21 comme mon Carbo, le 21 comme mon Chris (le but gagnant ?).

Sommes le 21 ... y'a juste un 7 qui me tourne en tête.

Juste un 7 comme dans 17 ... jeudi dernier ... 5 à 1 ... ouf ça fait 6 (merde on aurait du gagner en six).

Sommes le 21 ...

Le 22 c'est demain ... 2 et 2 ca fait 4 ... 4 le 4e mois ... 4 comme dans 4e victoire pour nous, pas pour eux ... le gazon est plus vert au sud ...

Gage de victoire ça ?

En plus, j'ai même plus d'ongles à ronger. Je fais quoi ? Je prends ceux des autres ? Ceux de mes orteils ?

Les lampions sont-ils encore en vente chez Dollarama à 14 pour une piasse (2 x 7) ?

Mes vieux genous endureraient-ils les marches de l'Oratoire ?

Mes p'tits drapeaux ne sont toujours ben pas effilochés pour rien ... ?

Des questions, des questions, des questions ... que diable !

Des réponses, des réponses vers 9h40 en principe ...

Si ca ne se prolonge pas ...

Si mon coeur tient jusque là ...

On s'en reparle ... peut-être ...

Sommes le 21, demain le 22 ...

Ce ne sera qu'un autre jour.

jeudi 17 avril 2008

Je reviens .... tranquillement ...



Non, Antubioquement vôtre n'est pas mort, il vit toujours et ma nécessité d'écrire aussi.

Je devrais être beaucoup plus actif dans les prochaines semaines.

En attendant ...

GO HABS GO !!