Ce matin, La Presse rapporte un article du Devoir qui révèle une étude voulant que qu'il serait sans doute approprié de ne plus compter les fautes de français dans les textes au cégep.
Eh bien ma foi du bon dieu qui parle ! Qu'est-ce donc que cette nouvelle surprenante voire même troublante et terrifiante.
«Ce ne sont pas les faiblesses de l'élève qui devraient intéresser l'évaluateur, mais plutôt ses forces: on devrait valoriser ce qui est réussi et non mesurer ce qui est raté.»
On suggère plutôt au correcteur de se faire une idée globale de ce qui a été écrit et de juger ensuite de la qualité du français écrit. Autrement dit, tu peux écrire avec trois cent fautes dans ton document de 5 pages mais si tu as aligné les mots de la bonne façon, tu obtiens la note de passage. Autrement dit, sachez quoi écrire plutôt que sachez quoi écrire et comment l'écrire. C'est pas si grave si vous n'apprenez pas tout de suite !
Cette nouvelle me trouble d'autant que c'est par cette façon de faire que je suis parvenu à ne faire presque plus de fautes en écrivant. Je suis bien loin d'être parfait (le présent commentaire en témoigne sûrement) mais j'ai l'impression d'être parti de tellement loin pour arriver à comment j'écris aujourd'hui que j'en suis fier.
Comment tout ça se peut-il ? En me renoté mes fautes, en me les montrant, en les comptant toutes, souvent, longtemps, énormément. J'ai enfin compris le sens de tout cela. Au secondaire, j'étais un cancre dans les dictées. Des -30 sur 10, j'en ai eu à la pelletée ! Depuis quelques années, à chacun, ou presque de mes courriels, mon père, ma mère m'ont et me reprennent encore ! C'est aussi en écrivant plus souvent. Par obligation, mais aussi par plaisir ! Et ca marche !
Quand je vois mes mousses du secondaire (de première à cinquième) qui ont parfois et même souvent de la misère à écrire deux mots de suite sans faire de faute, je m'interroge énormément sur la validité d'une telle mesure ! Comment feront-ils pour s'améliorer si on ne trouve pas une façon de leur souligner leurs fautes ? D'avoir un baromètre pour juger de leur amélioration ?
On suggère plutôt au correcteur de se faire une idée globale de ce qui a été écrit et de juger ensuite de la qualité du français écrit. Autrement dit, tu peux écrire avec trois cent fautes dans ton document de 5 pages mais si tu as aligné les mots de la bonne façon, tu obtiens la note de passage. Autrement dit, sachez quoi écrire plutôt que sachez quoi écrire et comment l'écrire. C'est pas si grave si vous n'apprenez pas tout de suite !
Cette nouvelle me trouble d'autant que c'est par cette façon de faire que je suis parvenu à ne faire presque plus de fautes en écrivant. Je suis bien loin d'être parfait (le présent commentaire en témoigne sûrement) mais j'ai l'impression d'être parti de tellement loin pour arriver à comment j'écris aujourd'hui que j'en suis fier.
Comment tout ça se peut-il ? En me renoté mes fautes, en me les montrant, en les comptant toutes, souvent, longtemps, énormément. J'ai enfin compris le sens de tout cela. Au secondaire, j'étais un cancre dans les dictées. Des -30 sur 10, j'en ai eu à la pelletée ! Depuis quelques années, à chacun, ou presque de mes courriels, mon père, ma mère m'ont et me reprennent encore ! C'est aussi en écrivant plus souvent. Par obligation, mais aussi par plaisir ! Et ca marche !
Quand je vois mes mousses du secondaire (de première à cinquième) qui ont parfois et même souvent de la misère à écrire deux mots de suite sans faire de faute, je m'interroge énormément sur la validité d'une telle mesure ! Comment feront-ils pour s'améliorer si on ne trouve pas une façon de leur souligner leurs fautes ? D'avoir un baromètre pour juger de leur amélioration ?
1 commentaire:
RIZ-DIT-CULE!!! Ge ne voeux pas gars-chez tou mais efforts d'orteau-graf jusqu'à dathe!
(à lire à haute voix)
Publier un commentaire