mardi 10 août 2010

Pour en finir avec Bruxelles

Bruxelles est une ville décidément mystérieuse. Tant une journée elle se révèle belle et agréable, tant le lendemain elle redevient quelconque. Pas mieux, pas pire que les autres. Avec quelques bons coups et d'autres dont la ville pourrait aisément se passer ou au moins, améliorer.

C'est un peu ca les deux dernières journées. La visite de la Brasserie Cantillon, où l'on brasse des
lambics de qualité et de façon artisanale, est très instructive bien que l'on préfère se faire accompagner à l'occasion sur le parcours de la visite (on vous remet tout de même un livret très détaillé sur la façon particulière de brasser ses bières). On vous offre également à la fin de la visite une dégustation de deux de leurs bières pour le plaisir des papilles et de l'amateur de bière. C'est là qu'est la véritable surprise. Des bières très gouteuses, aromatiques au goût légèrement acidulé. Une belle découverte.

Si celle de Cantillon vaut le détour, celle de le Musée des Brasseurs de la Grand-Place est purement inutile. À moins d'avoir la Brussels Card qui vous offre la visite "gratuitement", le seul intéret de ce "musée" est la bière que l'on vous offre après avoir visionner une vidéo interminable sur les bières belges. Cependant, le site web est intéressant puisqu'il rescence toute
les brasseries belges, pour faire quelques dégustations supplémentaires.

La visite de la maison du roi et du musée de la ville de Bruxelles est un passage obligé pour deux raisons : comprendre l'évolution de Bruxelles par des cartes et des maquettes (et comprendre les cotes de la ville) et voir les costumes du Manekenpis (dont un non-exposé du CH mais une carte postale étrangement bien visible vous permet d'y croire et de dépenser pour vous la procurer ... difficile de résister quand le CH vous brûle la poitrine !!).

Autre visite intéressante sur la Grand-Place est celle des Maîtres Chocolatiers. Sous un même
toit on regroupe les créations chocolatières d'une douzaine de grands chocolatiers belges. Si la boutique est alléchante, il faut aller un peu plus loin, un peu plus haut en fait et s'offrir la visite-formation proposée par la maison. Un apprenti-chocolatier vous expose les étapes pour arriver au chocolat tel qu'on le connait en Belgique, on vous fait faire une petite démonstration de moulage et en terminant, on vous permet de déguster deux morceaux de chocolat (au choix) et de vous réconforter avec un chocolat-chaud fait d'une variété proposée par la maison (chocolat noir, cannelle, miel, choco-blanc, poivre rose, etc.) La visite faut largement le prix (8,50) et en boni si vous êtes très très fins, vous pourrez peut-être profiter de la dégustation supplémentaire d'un Cuberdon, un bonbon de forme conique
dont le centre est liquide. Tout simplement délicieuse ces p'tites bestioles ... À consommer avec modération.

Reste finalement à se promener dans la ville, chercher les murales BD, à faire un détour vers l'Atomium (impressionnant) et à faire ses valises et revenir ...

Prochain billet : bilan.


lundi 9 août 2010

vendredi 6 août 2010

Bruxelles se révèle lentement

Soyons francs. Après presque 48 heures passées à Bruxelles, je doutais du bienfait de passer autant de temps dans la capitale belge. Sale, moche, architecture bigarée (beaucoup de vieux
mêlé avec un mélange de moderne raté et parfois délâbré), Bruxelles cache ses secrets. Il faut lui donner un peu de temps semble-t-il pour l'apprécier. Et du beau temps en plus, chose difficile à avoir par les temps qui passent.

La grande place (pas aussi grande que ce que je m'attendais) reste spectaculaire et a quoi occuper l'oeil longtemps. On y retourne souvent d'autant que tout tourne autour d'elle.

Le musée de la bande dessinée retrace bien l'histoire de la bd belge et de ses grands auteurs et dessinateurs, mais manque franchement de punch. On y trouve une brève histoire et c'est tout. Quelques phylactères demeurent bien vide.

C'est aujourd'hui que Bruxelles sous un ciel bleu (enfin !! je commencais à croire que ca ne se pouvait pas outre entre 6h30 le matin et 10h et entre 19h et 22h) s'est enfin révélée franchement. Si les musées royaux d'art ancien et d'art moderne sont intéressants, c'est en
traversant dans les sous terrains qu'on arrive au musée Magritte, musée consacré au maitre du surréalisme belge. Une réussite totale. Un passage à Bruxelles sans un arrêt dans le musée est un passage raté. Bien aménagé avec textes et citations (courts) nous faisant découvrir les particularités de l'artiste, lumière paisible nous obligeant à nous concentrer sur les oeuvres avec conviction et parcours chronologique bien découpé. On y passe quelques heures sans s'en rendre compte et on termine avec un petit film nous permettant d'encore mieux comprendre la vie étrange du peintre qui sous des allures de banquiers (toujours vêtu d'un complet et d'un chapeau melon) se révèle un artiste touchant, profond qui cherche à provoquer tout en ayant une touche de fantaisie.

Reste le musée des instruments de musique logé dans un magnifique immeuble art déco. Intéresant d'autant qu'on vous fourni gracieusement un audioguide qui vous permet d'entendre
les instruments. On comprend beaucoup mieux comme cela.

Après cette avalanche de musées, on se laisse glisser vers la bas du Mont des Arts pour retrouver le centre. On cherche la petite rue, la petite ruelle pas encore explorée, on renifle encore les odeurs alléchantes des chocolatiers. Tout va bien.

Et on attend demain ...

Les observations du jour : un chinois en spike au musée ... priceless ; un six pack de bière à 1 euro 36 ... ; quêter et parler au cellulaire en même temps ... hum ... priorité ... ; le facteur en autobus ... avec la poche en plus !!

mercredi 4 août 2010

BD


En plein centre, voici Bruxelles. Bon ok, un peu sur le bord mais juste assez pour être proche du centre à pied ou à courte distance en autobus ou en métro.

Ce qui change tout de suite en arrivant, c'est le bruit. Bruit des moteurs, bruit des marchands (Place des Marolles), bruit de la fête foraine annuelle, bruit d'une grande ville. Ca fait drôlement changement de la dernière semaine et demi où le calme rencontré à Bruges, Delft, Edam et Amsterdam fait place au rythme endiablé de la capitale belge.

Et quelle surprise aussi de constater que Bruxelles fera travailler les mollets. Rien n'est plat ici. Et je ne parle pas des pavés (qui ne l'est pas plus) mais bien du relief. Ca aussi, faut penser que le plat pays ne s'applique pas à Bruxelles.

Reste que la première rencontre avec les gens, les rues et l'ambiance tendent à faire penser qu'il sera facile de s'y plaire. Les sourires et la convivialité semblent être de mise par ici.

On constatera ca demain un peu plus en profondeur.

Les observations du jour et celles oubliées des journées passées : (passée) des sabots à clip (pour le vélo), ca se peut bâtard ! ; (passé) Anvers possède un prémétro. Pas assez de budget pour un vrai ca d'l'air !! ; Bruxelles est un peu sale. ; Mais on adore les murales bd. Déjà vu, une Tintin, Boule et Bill, Quike et Flupke et le Chat !

La bière du jour : Leffe Radieuse. Qu'on l'importe au plus sacrant.

Le chocolat du jour : Bleuets et amandes. 82% cacao. On l'importe luissi !

mardi 3 août 2010

Amsterdam

Le tour de la ville est terminé.

Qu'en retenir ?

Beaucoup de tranquillité pour une si grande ville, beaucoup d'air pur (ok pas partout partout, le red light est un peu embué ...),
beaucoup d'espace, beaucoup de clochettes à vélo, beaucoup de monde mais ce sont les seuls que l'on entend. Parce que c'est vraiment ce qui frappe à Amsterdam. Le bruit. Il n'y en pas ! Alors que dans le centre ailleurs tout serait étouffé par le bruit des moteurs, ici, pas besoin de crier pour s'entendre. Même pas moyen de faire le saut au moindre klaxon. On sillonne les petites rues le long des canaux le nez en l'air, le nez au frais et pas de crainte, jamais, de se faire catapulter 100 mètres plus loin par un zozo de première qui prend la route pour une piste de course. Même les vélos ne roulent pas vite.

Quant aux attraits, si les églises sont très honnêtement quelconques, le musée Rembrandt est impressionnant malgré le fait qu'il n'y ait qu'une seule toile du maître. On s'extasie plutôt devant les détails des eaux fortes. Le jardin botanique est un arrêt bien pensé et relaxant. Le Troppenmuseum vous convie aux merveilles de partout dans le monde et surtout, en passant par Amsterdam, il faut arrêter par la maison d'Anne Frank. C'est
un terrible must et ca vaut aussi le coup et le coût de payer pour le coupe-file (un tout petit euro de plus) en achetant vos billets d'avance. Pas besoin de faire une file de plus d'une heure. Mais ca vaut le coup pour se plonger au coeur de cette histoire incroyable. D'être là dans le vrai, dans la peur, dans l'émotion de voir cet endroit entièrement dénudé mais dont les murs parlent encore.

Amsterdam est une très belle découverte et en y revenant, faudra vraiment enfourcher un vélo pour la voir autrement.

Demain direction Bruxelles pour la dernière étape du voyage.

Les observations du jour : La coupe Longueuil est de retour à la mode par ici. ; La Amsterdam Card vaut le coût. ; Il y a bien un kayak sur les canaux d'Amsterdam mais un seul. ; Un grand héron en pleine ville ? Pas juste un ... 4 ou 5. Quand je vous dis que cette ville là est tranquille ...

La bière du jour : Une Amstel ... brassée par Heineken ... difficile de boire autre chose ici.