vendredi 31 juillet 2009

La dizaine

Un mois de vacances de passé et il ne reste que deux semaines et quelques avant de reprendre le chemin l'école et préparer une nouvelle année.

Entre temps, il y a place pour beaucoup de lectures. Déjà 10 livres de lus et j'avais envie de vous faire part de mes commentaires sur plusieurs d'entre eux. Pas de giga coup de coeur, mais plusieurs bons coups que vous pourrez ajouter à votre liste de lecture.

Dans l'ordre :

Le temps de la sorcière - Arni Thorarinsson : Roman policier islandais. Pas mal pour un premier roman. Mais comme pour plusieurs auteurs scandinaves, le style et les personnages s'affineront avec les prochains. À suivre.

Je ne comprends pas tout - François Gravel
: Magnifique roman qui se lit d'une traite. Fin, doux, troublant et sensible. On ne comprendra pas tout mais beaucoup.

Maudit Karma - David Safier
: Si vous aimez les Musso ou Levy, ce livre est pour vous. Amour, humour, touche fantastique. Lecture bonbon par excellence. De bons moments.

Le vieux qui lisait des romans d'amour - Luis Sepulveda
: Plus difficile mais court roman. Pas mon préféré de l'été mais vaut quand même le détour.

Photo hanté - Stefan Petrucha et Thomas Pendleton
: Roman jeunesse fantastique. Rythmé, intrigant et fascinant. On nage en plein mystère. Très bonne lecture dans le genre.

La femme de hasard - Jonathan Coe : J'avais toujours aimé Coe. Mais là, je ne sais pas trop. Ma déception à venir jusqu'à présent. Une bonne histoire mais ...

La cagoule - François Gravel
: Court roman jeunesse où un jeune dealer de drogue se retrouve dans une bien étrange maison de transition. Vraiment très très bon.

La bête - Roslund et Hellström : Considéré de la nouvelle génération des auteurs de polars scandinaves, ils marquent d'importants points avec ce premier roman. Avec des passages qui vous feront penser aux Sept jours du talion de Sénécal, la vengeance est au rendez-vous. Le meilleur de mon été. Très hâte d'avoir les prochaines traductions.

Ne fais pas de bruit - Kate Banks : Un autre court roman jeunesse avec cette fois la mort, le désespoir et la quête de sens comme trame de fond. Touchant et réfléchi.

Révélation - Stephenie Meyer : Ainsi s'achève avec ce roman, la série Twilight. Fin intéressante mais je m'attendais à plus grandiose. Ca sent presque la suite non annoncée.

La suite quelque part au mois d'août.

vendredi 24 juillet 2009

Lectures de vélo

Le tour de France est fini ... rien de mieux que de plonger dans les lectures pour adeptes ou non de la monture à deux roues (ou à quatre si jamais vous n'êtes pas super à l'aise ...).

Je vous donne certaines suggestions de livres qui vous permettront de voyager dans l'univers cycliste et que vous pourrez trouver chez un libraire adorable près de chez-vous ou encore à votre somptueuse bibliothèque préférée :

Dernier en liste des publications intrigantes : Le sale tour de Pierre Ballester et David Walsh qui tentent de démontrer que l'entreprise de Lance Armstrong, Livestrong n'est pas tout à fait honorable. Pas lu encore mais dûment réservé à la BANQ ... Ils sont aussi auteurs des L.A. confidentiel et L.A. officiel toujours avides de démontrer que le septuple vainqueur du Tour de France n'est pas blanc comme neige.

Comment ne pas passer à coté de ce merveilleux ouvrage du plus intrigant des chroniqueurs de La Presse, Pierre Foglia : Le tour de Foglia, chroniques française regroupent ses chroniques du Tour de France parues au fil dans ans dans le journal. Un p'tit bijou. Évidemment, vous pourrez y ajouter, en annexe, les chroniques qui se sont ajoutées depuis 2004.

Dans le même genre : Paul Fournel présente Besoin de vélo, un amalgame de plusieurs courts récits sur sa passion du vélo. Il vient d'ajouter à cette liste, Méli-Vélo, abécédaire de la bicyclette.

Il y a aussi les dérivés romanesques comme cet agréable roman jeunesse de Michèle Marineau, Les vélos n'ont pas d'états d'âme. Une histoire d'amour sur fond d'envie de rouler.

Récits de voyage, de longs périples à vélo : Cadence de Mélanie Carrier qui a parcouru 8000 km sur sa monture à travers l'Asie. Ensuite, À vélo jusqu'au ciel de Pierre-Yves Tremblay qui a roulé sur les routes du monde pendant plus de deux ans.

Pour les philosophes : Petite philosophie du vélo de Bernard Chambraz.

Reste les incontournables biographies et autobiographies des grands cyclistes (ou peut-être pas toujours) : Armstrong, Anquetil, Virenque, Jeanson, Pantani, Fignon, etc.

Vous pourrez aussi chercher les ouvrages sur les circuits québécois (la route verte, le réseau des pistes cyclables), sur le Tour de France, sur la mécanique du vélo, sur les méthodes d'entrainement. Bref, ce pourrait être long, mais vous voilà sans doute de quoi garnir votre liste ...

Bonnes lectures.

jeudi 23 juillet 2009

Entendu à Évasion

Bernard Vallet : "Est-ce que Armstrong peut reprendre 1 minute 29 à Lance ?"

Ce serait étonnant ... il est fort mais pas pour reprendre 1:29 à lui-même !

mardi 21 juillet 2009

Les pistes cyclables sont moins sociables (ajout)

Pourtant c'est là, qu'à vélo on y croise le plus de gens. Pourtant, essayer d'y voir un sourire, une salutation, un éclat de rire ... hum ... difficile.

Sortez votre vélo des pistes et rendez-vous sur les petites routes autour de chez-vous. Que vous soyez sur la Rive-Sud, la Rive-Nord, à Laval, à Québec, Sherbrooke ... peu importe, sortez. Vous croiserez des cyclistes et, curieusement, l'attitude change totalement. On vous double, vous en doublez un autre et un bonjour ou une salutation de la main ou de la tête. accompagne l'action. Vous en croisez un qui arrive en sens inverse, même chose. C'est un peu le même phénomène que lorsque vous vous promenez en montagne. Croiser un randonneur entraine aussitôt un bonjour, même s'il est essoufflé. Il y a une camaraderie sous-jacente à rouler ou à ce promener de cette façon là. Manière de dire : heille, on est content d'être là et de partager une même passion.

Sur la piste cyclable, ca semble parfois être moins une passion qu'un loisir : faut sortir et se bouger le derrière. Allons socialiser entre nous mais pas entre les autres. On veut rien savoir des autres. C'est toujours sur ces bouts d'asphalte que vous allez croiser des amis des couples qui roulent cote à cote sans se soucier, mais alors là, pas du tout, de ce qui arrive derrière. Vous voilà pris à ralentir bruyamment, et s'excuser de déranger une si importante conversation pour les dépasser.

Correction, tout cette sociabilité n'est qu'une constatation, je suis toujours très heureux sur la piste de Chambly-St-Hubert de croiser moulte adeptes du deux roues à pédales alimenté au jus de mollets. Et grand bien leur fasse d'être dehors et de bouger. C'est tout à leur honneur. Il n'y a pas beaucoup de plus belles sensations de fendre l'air à vélo.

Et reste que les pistes cyclables sont des endroits sécuritaires et où généralement ,la chaussée asphaltée ou en poussière de roches est en bonne condition. Pas de danger de vous faire brasser l'arrière train quand vous vous apercevez que la route devant vous deviendra en gravelle ... erreur ...

AJOUT : Me faut-il préciser la chose suivante ... les cyclistes du dimanche qui ne roulent que sur les pistes cyclables, ne vous salueront que rarement et c'est toujours très bien ainsi. Ceux qui sont soudainement moins sociaux, ce sont les cyclosportifs et les cyclotouristes, ceux qui vous salueraient sur la route. Rendu sur la piste cyclable ... plus rien.
Ceci dit, j'essaie d'inverser la tendance en souriant à presque tous ceux que je rencontre ...

mardi 14 juillet 2009

Sacrilège ?



De la Heineken dans un verre de Carlsberg !!!

Me semble qu'elle est meilleure ...

L'inverse serait sans doute vrai aussi ... mais ...

Et si on parlait météo


J'adore la météo de ce début du mois de juillet ...

Vraiment ?

Oui, vraiment !

Moi, qui, tristement, déteste la chaleur (sauf une semaine par année et l'hiver de surcroit!), je suis comblé.

Reste la pluie ... mais remarquez que là encore c'est pas si mal, j'ai l'impression d'avoir du gazon sur le terrain en avant de chez nous et tout est encore vert plutôt que brun séché ! Faut seulement que passe la tondeuse à toutes les semaines plus qu'aux deux habituellement. Je n'ai même pas besoin de passer mon temps à arroser le compost, il s'humidifie tout seul.

Seule réelle conséquence, je peux rouler moins longtemps sur mon deux roues. Ca fait tout de même deux fois que je me fais prendre par la pluie et hier c'était une mauditte bonne averse (merci gros arbre feuillu)! Remarquez que je commence même à prendre goût à rouler sous la pluie. Ca a un p'tit quelque chose d'exotique (ok ... je cherche l'exotisme la-dedans mais c'est le seul mot qui m'est venu en tête !).

Toute cette pluie ne m'a pas empêché de franchir les 500 km. C'est la beauté d'être en vacances tout l'été. Je peux sortir tous les jours ou presque et faire tomber les kilomètres. Je commence à avoir des cuisses d'acier !! Et je suis presque bronzé, c'est tout dire ! Imaginez s'il avait fait vraiment beau !

Reste que ... c'est l'été et on l'attends encore un peu ...

Mais z'avez vu le Tour de France en HD ? Y s'passe rien, mais les paysages sont beaux et ca donne envie d'aller y rouler ! :)