vendredi 29 juin 2007

200, 10h50, j'ai les mollets qui suent

L'entrée dans les vacances estivales a toujours comme porte d'entrée pour moi la dernière sortie du Club Plein Air. L'an passée, nous avions emmené nos mousses sur le haut sommet du Mont Washington, cette année nous les avons gardés au Québec et nous avons fait travailler leurs jeunes pattes différemment : le p'tit train du nord à vélo.

200 km en trois jours sur leur monture à chaîne entre Mont-Laurier et Saint-Jérôme.

70, 72 et 58 km.

10h50 à mouliner encore et encore.

Des pointes de vitesse à 44km dans la dernière journée mais une montée à 9 ou 10 km dans une interminable montée la veille.

Du camping, des fous rires incontrolables, une fierté pour tous d'avoir accompli la mission que certains (moi le premier parfois) ne pensaient pas réalisable et une autre gang incroyable, unie, survoltée, casquée et terriblement attachante. Pour deux d'entre eux c'était leur dernière activité en tant qu'élève, leur secondaire s'achevait avec nous. J'entends encore l'une d'elle qui, en arrivant, a dit, avec une petit pincement : "C'est la dernière fois que je vois mon école en tant qu'élève, ça fait drôle ..."

Ça fait drôle aussi à ceux qui les regardent partir. Mais je suis sans crainte pour les deux. Le meilleur est devant ...

dimanche 24 juin 2007

Paroles d'un filleul 2

- Qu'est ce que tu veux faire plus tard ??

- Cowboy !

- Pourquoi ?

- Pour être un musicien fringant !!!

Mosaïque d'été 3e partie

Troisième et dernière partie ... À ceux-là, il faudra rajouter tout ceux que j'achète et les autres que j'emprunte régulièrement à la Grande Bibliothèque ...

J'ai la tête qui tourne ...

Mosaïque d'été 2e partie

Il n'en restera qu'une après cela ...

Par où je commence ??


samedi 23 juin 2007

Mosaïque d'été

L'avantage de travailler dans une bibliothèque scolaire, c'est que l'été venu tous les livres sont de retour et que j'ai un peu moins de deux mois pour en dévorer le plus possible.
À la fin de chaque mois de juin, je repars avec ma grosse boite sous le bras ... en fait, non pas sous mais sur les bras ...

J'en apporte toujours trop,
Beaucoup trop ...

Mais au moins j'ai du choix ... des livres jeunesses aux classiques polars d'été ... de tout.

Je vous présente un premier volet de cette trilogie "livrété" :





dimanche 17 juin 2007

Le prix d'un gazon


Je vous parle de Voisin, le charmant Voisin (en fait dans les circonstances pas si charmant que ça) Il fait désormais partis des (bon, bon restons polis) tatas qui dépensent l'eau nonchalemment mais en pleine "mouillance" de cause quand il y a des interdictions et que ces interdictions sont pour leur bien parce qu'au moment où ils ouvriront le robinet de leur cuisine et qu'il ne coulera plus que de l'air, ils se diront que c'est la faute du voisin ... lui, il n'a fait qu'arroser son pauvre petit tracteur à gazon vert vert vert !

Revenons-y à Voisin ...

Deux fois cette semaine, il fait fonctionner son arrosoir toute la journée. Et quand j'écris toute la journée, c'est toute la journée. De 6h30 à 17h. Pour arroser quoi ? Roulement de boyau ... Son sapin vert !!!! Il a caché son arrosoir sous son sapin. 10h30 d'arrosage X 2 pour son ti-sapin vert !

Est-il plus beau qu'avant ? Non, je ne pense pas.
Serait-il mort s'il ne l'avait pas arrosé ? Pense pas non plus.
Quelle température faisait-il ces jours-là ? 29 degrés, soleil de plomb.
Résultat: l'eau s'évapore rapidement et ne sert finalement pas à grand chose pour son terrain.

À cela, il faut ajouter qu'il a arrosé une bonne partie de la nuit son gazon d'en arrière. Mais la nuit vous savez, dépenser l'eau c'est pas si grave ...

Je lui enverrai sans doute ceci ... la prochaine fois ...

Quand on a la jugeotte d'un boyau percé ... on veut un gazon vert à tout prix !

jeudi 7 juin 2007

Suite ...


Le bon sens est de retour !

À la poubelle le rapport surprenant !

Ça illustre quand même un petit problème au gouvernement. Un rapport demandé sans la ministre ne soit au courant ... Hum ... Il n'y pas seulement qu'en santé qu'on devrait faire enquête sur le financement ...

mercredi 6 juin 2007

Quel diable les a piqués ?

Ce matin, La Presse rapporte un article du Devoir qui révèle une étude voulant que qu'il serait sans doute approprié de ne plus compter les fautes de français dans les textes au cégep.

Eh bien ma foi du bon dieu qui parle ! Qu'est-ce donc que cette nouvelle surprenante voire même troublante et terrifiante.

«Ce ne sont pas les faiblesses de l'élève qui devraient intéresser l'évaluateur, mais plutôt ses forces: on devrait valoriser ce qui est réussi et non mesurer ce qui est raté.»

On suggère plutôt au correcteur de se faire une idée globale de ce qui a été écrit et de juger ensuite de la qualité du français écrit. Autrement dit, tu peux écrire avec trois cent fautes dans ton document de 5 pages mais si tu as aligné les mots de la bonne façon, tu obtiens la note de passage. Autrement dit, sachez quoi écrire plutôt que sachez quoi écrire et comment l'écrire. C'est pas si grave si vous n'apprenez pas tout de suite !

Cette nouvelle me trouble d'autant que c'est par cette façon de faire que je suis parvenu à ne faire presque plus de fautes en écrivant. Je suis bien loin d'être parfait (le présent commentaire en témoigne sûrement) mais j'ai l'impression d'être parti de tellement loin pour arriver à comment j'écris aujourd'hui que j'en suis fier.

Comment tout ça se peut-il ? En me renoté mes fautes, en me les montrant, en les comptant toutes, souvent, longtemps, énormément. J'ai enfin compris le sens de tout cela. Au secondaire, j'étais un cancre dans les dictées. Des -30 sur 10, j'en ai eu à la pelletée ! Depuis quelques années, à chacun, ou presque de mes courriels, mon père, ma mère m'ont et me reprennent encore ! C'est aussi en écrivant plus souvent. Par obligation, mais aussi par plaisir ! Et ca marche !

Quand je vois mes mousses du secondaire (de première à cinquième) qui ont parfois et même souvent de la misère à écrire deux mots de suite sans faire de faute, je m'interroge énormément sur la validité d'une telle mesure ! Comment feront-ils pour s'améliorer si on ne trouve pas une façon de leur souligner leurs fautes ? D'avoir un baromètre pour juger de leur amélioration ?

mardi 5 juin 2007

"Je m'esscuze"


François Pérusse disait ceci :
"C'est quoi la différence entre un tournevis carré et Kovalev ?? Y'en a pas, les deux sont pas étoiles !!"

Alors comme ça mon Koko, tu t'excuses d'avoir été méprisant envers tes patrons et tes partisans chéris qui payent le gros prix pour voir ou pas tes jeux de finesse.

Viendrais-tu enfin de comprendre comment ça fonctionne les médias ? En Russie, tu tiens un discours baveux, hautain et tiens, de retour à Montréal ... un autre diamétralement opposé ... L'information voyage vois-tu ?

Viendrais-tu aussi de comprendre que, si tu veux jouer longtemps, souvent et avec les bons joueurs (ceux qui vont bien te faire paraître) tu dois revenir dans les bonnes grâces de ton dg et de ton entraineur que tu sois d'accord ou pas avec eux ?

Viendrais-tu de te rendre compte, que, pour le moment, aucune autre équipe n'est prête à assumer tes humeurs et surtout ton salaire ? Viendrais-tu de te rendre compte que tu es pris avec le CH et que, conséquemment, tu es bien mieux de rentrer à la bergerie plutôt que de jouer le mouton noir égaré ?

Tu as demandé à Bob et Guy : "C'est quoi mon rôle avec l'équipe ?"

Koko, mon cher Koko, tu te le demandes vraiment ? Aurais-tu perdu toute ta jolie confiance au point de ne plus savoir qui tu es ? Quel type de joueur tu es ?

Si Bob et Guy ne te l'on pas simplement expliqué voici : Koko, tu es un joueur flamboyant avec les mains parmi les plus agiles que le hockey ait connu, tu es un joueur payé pour marquer des buts à la tonne et accumuler les passes et les points. Tu devrais être le meilleur joueur de ton équipe à chaque partie. Tu devrais toujours être celui qui montre l'exemple, qui tire l'équipe dans le bon sens et ce même si ca va mal ! Tout ça même si les joueurs qui t'entourent ne t'arrivent pas à la cheville. C'est toi qui devrait les faire rayonner !!

Bref, tu devrais être celui que l'on voit quelques soirs ou des parties de soirées durant la saison. Pas celui qui boude, qui ne fournit plus d'effort, qui ne cherche pas à tout prix à gagner et qui finalement ne vient jouer que pour payer son nouvel avion. Ce n'est pas celui-là que l'on veut voir et acclamer. C'est l'autre, celui avec le grand K !

Juste grâce à ca, tu pourrais être plus heureux à Montréal et nous itou !

Bon été Koko, et va réfléchir encore un peu ca semble te faire du bien !

samedi 2 juin 2007

Fin de saison

Rangeons les armes de destruction massive, les armures de plastique, les lames affutées et les grillages de fer, ma saison de hockey est terminée depuis jeudi passé.

Dernière fois que l'on croisait le fer, aluminium, carbone et bois afin de pousser, de frapper un p'tit bout de cahoutchouc dure comme de la roche au fond d'une structure métallique appelée but. Dernière fois de la saison surtout, où l'on faisait sortir le méchant et où il n'y a pas vraiment de gagnants ni de perdants. Juste du fun.

Du gros fun de gars.

Brut.

On trouve tous notre compte dans tout ca. On s'améliore, on se rit de nous et des autres, on s'engueule, on rechigne, on boude, on se déboîte une épaule (deux fois plutôt qu'une pour certains), on fait de notre mieux pour sortir la rondelle de sa zone, on se tapoche. Et moi je m'amuse avec mes statistiques personnelles. Petite satisfaction du défenseur qui fait de son mieux avec les moyens qu'il a.

20pj, 4b, 14p, 18p, -4.

Pas si mal.

L'été peut vraiment commencer.

À vos roues de vélos !