jeudi 24 mai 2007

Sans papier

C'est étrange quand même. Il y a plein de sujets pour lesquels j'avais envie d'écrire mais à chaque fois, par les temps qui courent, je ne me trouve pas devant un pôtit écran d'ordinateur ni n'ai de papier pour y transcrire la ou les phrases intelligentes qui viennent de me traverser le ciboulo.

Je voulais récemment vous entretenir des 72km de vélo que j'ai roulé avec mes mousses du Club Plein Air de samedi dernier et que certains ont trouvé longs, longs, longs, longs (même que l'on a appris de la voix d'une maman qu'il y en avait un qui s'était couché dès 18h30 ... quand même).

Je voulais vous écrire sur la grève des tiens-il-me-semble-que-ca-fait-longtemps-qu'on-a-pas-fait-de-grève-ca-nous-
tentes-tu-ben-oui-ca-nous-tente-y-fait-beau employés d'entretiens de la STM mais je n'ai pas trouvé de lien vers l'article d'Yves Boisvert de La Presse qui nous allumait sur une solution à saveur stockholmoise (et autre) et qui devrait semer le doute dans la tête des grèvistes cette idée étant : le syndicat: N'a pu. La STM sous-traite dorénavent. On économisera et on pourra vraisemblement offrir un meilleur service.

Dans le même suite d'idées, j'aurais pu vous écrire sur le plan de transport proposé par le maire Tremblay et qui m'a joliement fait sourire parce qu'enfin Montréal rattrapera d'autres grandes villes avec un transport en commun efficace et surtout divertifié. Après avoir vu comment ça se passe ailleurs dans quelques autres villes du monde, il est temps que Montréal se mette à se grouiller le ...

Il aurait été aussi a propos de vous parler des médecins qui répondent n'importe comment à leurs patients du genre : "Que voulez-vous que je fasse pour vous madame!" l'air exaspéré. Euh allo, c'est vous le docteur, c'est vous qui devriez me le dire !! Ce n'est pas tout d'avoir des compétences médicales, il est de bon usage dans ce métier (comme dans d'autres aussi) d'avoir des compétences humaines mais ça malheureusement ca ne s'apprend pas dans les livres ! Merci maman pour l'histoire dont tu te serais bien passée !

J'aurai pu vous parler, sur un ton plus léger, des 5 maudits poteaux que j'ai frappé au cours de mes 4 derniers matchs de hockey.

Des Sénateurs qui sont en finale mais pour qui je serai incapable de prendre (vive les Ducks, coin-coin).

Du p'tit mauzus de chien-chien du voisin d'en arrière qui jappe sans arrêt dès qu'il voit son ombre.

De Gertrudette ... nah pas de Gertrudette, je laisse ça aux autres ...

De mon élève poète de l'année. Chapeau ! (je lui laisse cependant le choix entre le tour du ou le melon (miel ou jaune))

De la fin de Dr Grey, du début de Lost, de Wallander.

De mon garage qui fait n'importe quoi comme remettre des pneus finis sur la voiture de ma douce quand deux semaines plus tôt, il ne voulait pas les en faire la pose parce que justement ils étaient finis et que je ne venais pas pour refaire mettre ces derniers mais pour en poser de tout neufs !!

Mais bon ... je ne savais pas par où commencer.

Une autre fois peut-être.

jeudi 17 mai 2007

Fine bouche

Cela ne fait pas trop longtemps.

Quelques années tout au plus (et quelques étant 2 ou 3).

Mais indubitablement, ils ont pris le contrôle de l'appareil à se sauver du silence dans ma voiture à mon retour du boulot. Tranquillement, ils se sont intallés là. Pourquoi, parce que les autres aux autres postes étaient rendus franchement médiocres et qu'il fallait assurément que je trouve mieux. J'ai donc changé de poste et sincèrement ce n'était pas de gaïté de coeur. Se qu'ils me désespéraient ! Vous pouvez pas savoir !

Je parle bien sur des Grandes Gueules qui tireront leur révérence radiophonique (Seulement. J'ai des informations prévilégiées qui m'ont signalé qu'ils seraient à la télé cet automne ou à tout le moins en tournage) après 15 ans de service.

Au départ, je ne les trouvais pas drôles. Ils réussissaient tant bien que mal à m'arracher un bout de sourire de temps à autre, comme celui que je fais à ma dentiste quand elle me dit qu'elle devra m'enlever mes dents de sagesse. Mais petit à petit, ils ont commencé à se faire aimer. Certains de leurs personnages me plaisant plus que d'autres (Jean Charest, Pierre-Éric Frigault, Jacques Demers, José Théodore, Ti-Rouge) ce qui les aidaient à gravir les échelons de mon sourire.
Quelques années plus tard, non je ne le trouve pas toujours drôles bien loin de là. Je ne pouffe pas de rire à chacun de leurs gags, ni ne me tape sur les cuisses mais ils ont le génie de se rendre attachant en étant authentique et en croyant fondamentalement en ce qu'ils font. C'est probablement leur plus grande force. Ils aiment ce qu'ils font et cette passion se transmet à leurs nombreux auditeurs qui se mettent à les suivre pour ne plus les laisser.
Messieurs des Grandes Gueules, demain, je ferai sans doute exception en prolongant mon écoute de votre émission jusque dans la maison pour vous écouter jusqu'à la fin, en reniflant surement un peu. Mes retours à la maison ne seront sans doute plus les mêmes !

"Euh, à vous Pierre et Yvon su'la passerelle et Bonn'Chan'"


mercredi 16 mai 2007

Sortir de soi

Tout l'hiver, les tablettes des disquaires ne m'ont a peu près rien offert de nouveau et ni de très gratifiant pour mes oreilles.

L'ennui auditif.

Le printemps revenu depuis quelques semaines, comme les bourgeons, ça recommence à éclore. Il y a quelques semaines, le nouveau Bélanger, Daran. Ces jours-ci, Björk, Rufus Wainwright, Urbain des Bois et le premier opus de Dolores O'Riordan (The Cranberries). C'est sans compter sur les découvertes de mon directeur : Shearwater et Elsiane. Mais, bien que complètement différent des autres ci-pas-si-loin mentionnés, celui qui a touché mon oreille c'est le nouveau Charles Dubé, Sortir de soi.

Deuxième album de l'ex-pédopsychiatre, il nous propose encore sa pop ensoleillée parfaite pour rouler de longues heures en voiture dans la même lignée que son premier album, Réverbère, paru il y a deux ans. Son écriture est toujours aussi lucide, allumé et optimiste tout en étant d'un grand réalisme. C'est simple, accrocheur sans être simpliste.

Deux en deux.

lundi 14 mai 2007

Mots d'élèves dans une bibliothèque 6

À un collègue dont c'est l'anniversaire aujourd'hui ...

"Monsieur, vous avez 50 ans, est-ce que vous êtes dans l'âge d'or ?"

jeudi 10 mai 2007

Y'en aura pas de facile !!



Et dire que je la trouvais facile ...
Mais ça ben l'air que le monsieur est pas tout seul dans sa gang ! Je ne vous nommerai pas de noms ...
m'enfin pas tout de suite ...

vendredi 4 mai 2007

Une autre façon de voyager

Un collègue m'a fait part de cette façon plutôt originale qu'a Google Maps de nous faire prendre la route de Paris à partir de Montréal ...
Remarquez la vingtième étape ...

Faut avoir de bons bras et peu de bagages pour emprunter cette route ...

mercredi 2 mai 2007

Faire du méninge

Parfois, vient un moment où un rien vous allume. C'est ce qui m'est arrivé hier alors que je fus frappé d'une inspiration soudaine (grâce à la blanche souris du vilain Mac d'un collègue) et que je me garrocha sur le Petit Robert et me mis à pondre une histoire mouvementée avec tous les mots qui commencent par les lettres SOUR.

J'avais vraiment rien à faire ...


Ma souris blanche soumise au souricier sourcilleux se mit en sourdine en souriant sournoisement. Mais c'est bien malgré elle qu'elle devint sourde après avoir lu les sourates sans sourciller du sourcil. Pis encore il fallut que son souriceau sourd-muet puisse soudre près de la source ! Elle dut faire gaffe également au sourdingue sourceur sournois que celui-ci ne la pris en souricière en souriant de ses deux dents d'en avant avant qu'elles ne tombent sourdement.

Sournoiserie ? Non. Exercice de complication !