mercredi 30 août 2006

Ma douce, Guillaume Lemay-Thivierge et moi

Certains riaient, d'autres avaient la mine plomb mal affutée, d'autres ailleurs s'illusionnaient devant le nouvel inconnu et sa bruyante populace qui reprenait ses aires. Pour la plupart, ils étaient résignés. Deux mois c'est déjà pas très long si en plus il faut encore tout recommencer et remettre son cerveau en mode apprentissage après ca, alors là !!

C'est dans cette atmosphère de réjouissances (parce réjouissances il y avait) que mes ti-mousses -- que je partage bien sûr avec mes collègues dont quelques-uns avaient des papillons roses -- ont regagné les murs de leur école en ce mercredi (nombril de semaine, ce qui fait du samedi le gros orteil de la semaine et du dimanche la couette hirsute).

Certains ce sont déjà payé le luxe d'exercer de la pression sur ma patience (quand on tire trop sur l'élastique ...) en reprenant leurs bonnes vieilles mauvaises habitudes.

... Demain commence aujourd'hui ...

Revenons à hier si vous le voulez bien et si vous ne le voulez pas, arrêtez de lire ici. Le reste ne vous interessera pas.

Guillaume Lemay-Thivierge ! Ma douce fut bien contente d'apprendre qu'il était parmi les participants au Cercle (le quiz de TVA) pour le spécial Lance et Compte auquel nous assistions. Restait à savoir s'il allait passer le test du passage du "potit" écran au vrai de vrai pour vrai. C'est bien beau le Match des étoiles et le Matou mais encore faut-il gagner son public live.

Eh bien zut de flûte de trois flips, il a réussi. Même que la dame dans la dernière rangée ne s'en est toujours pas remise (contrairement à ma douce qui a très bien dormi). Et j'avoue ... j'avoue ... bon Ok, le monsieur est franchement sympatique. Il a volé le show et de la bonne façon (on ne peut pas en dire autant de Charles).

Mais Julie McClemens ...

vendredi 25 août 2006

Pluton n'est plus, vive Pluto


Je suis dans la lune.

Moi qui depuis toujours ou presque était dans Pluton. Zut de flûte ! Catastrophe en trois épisodes (pire encore comme catastrophe, j'ai oublié Lost hier soir !! argh!) !!

Il m'a fallu un certain temps pour assimiler la nouvelle. ... ... ... (temps qui passe) ... ... ... Pluton n'est plus une planète. Et personne ne pourra être accusé de non-assistance (mahdj). C'est vrai pour vrai.

J'ai erré quelques temps pour me trouver un nouvel endroit où me réfugier dans mes moments d'égarement. J'ai pensé à Saturne, à Mars, à Caramilk, à St-Alexandre, à St-Gérard (Majella), à Tombouctou-en-descendant-la-rivière. Finalement, j'ai opté, pour ne pas faire du tout original, pour la lune.

Pas de raison particulière si ce n'est que je la scrute attentivement toute les nuits entre 3h et 4h du matin. Faut croire qu'elle m'aide à me rendormir et à me faire faire de beaux rêves bleus. Tout ce que Pluton ne me permettait pas de faire. En fait, Pluton ne servait pas à grand chose. Voulez-vous bien m'écrire pourquoi alors vous en parlerais-je ?

Qu'importe. C'est la fin de semaine, les profs sont rentrés et les vacances sont vraiment finies. Que les ti-mousses arrivent bonyeu !!

mardi 22 août 2006

Vélo-vous danser en sifflant sur les sentiers ?

Les vendredis nous conduisent toujours ou presque, à la bonne vieille fin de semaine dont le samedi est généralement la première journée. Jusqu'à présent pas d'ombre au tableau et encore moins de lumière au bout du tunnel, bref, il n'y a rien à casser. Samedi se porte bien. Sauf pour ce pauvre cycliste dont j'ai entendu parlé samedi dernier. Il a cru bon, armé de sa rutilante monture à deux roues et à pédales de montagne, se mesurer à un arbre dans une descente. Résultat : l'arbre a perdu et lui aussi.

Tout ça pour vous écrire que samedi dernier, pour la première fois depuis que les copains et moi allons aussi arpenter les sentiers montagnards à vélo, nous n'avons eu, nous, aucun pépin. Rien, nada. Un peu plus et nous étions déçus. Ordinairement, il y a soit des éraflures, des culbutes, des framboisiers menaçants ou des chaînes lassées d'être tabassées. Nous avons pu, enfin, humer, sans contrainte, les parfums de la rosée matinale et de l'effort des mollets tout en sifflant (en fait j'étais le seul, fallait bien que je m'encourage) dans les longues montées.

Pendant ce temps, nos "girlz" faisaient des plans pour les prochaines rencontres, humaient elles aussi des parfums mais ceux du conseiller de la SAQ (bon d'accord c'était les parfums des vins que leur conseillait le conseiller de la SAQ, prénommé au hasard et autour de la table, Alexandre ou Marc, je ne sais plus) et discutaient de leurs bonheurs et de leurs malheurs au gré du vent dans l'herbe (mahdj) des parcs.

Les gars, les filles.

C'est ça.

Le mot inutile du jour : Enduction (n.f.) : Action d'enduire ou résultat de cette action.

vendredi 18 août 2006

Prendre le boulot par les cornes

Ça y est, j'ai réintégré mon unique bureau d'érable. Poussiéreux un peu, juste assez pour que je passe un linge pour me muscler l'avant-bras droit et le faire reluire de nouveau. L'heure du retour au travail a sonné.

C'est toujours étrange de reprendre la route du boulot. Celle que je connais par coeur mais que je redécouvre à chaque année à la mi-août. Depuis 5 ans, la première journée, je fais exprès de me lever encore plus tôt qu'à l'habitude question d'arriver à l'école avant tout le monde et de pouvoir partir à la découverte des nouveautés des corridors en me promenant tranquillement café tiède à la main. Cette année n'a évidemment pas fait exception mais je me suis fais prendre de vitesse. Comme les travaux entrepris au début de l'été ne sont pas complétés, les ouvriers sont toujours à l'oeuvre et ma directrice était déjà là. Zut.

Passons d'école privée à l'école du tennis. J'avais écrit mardi : "Demain, Kim Clijters. Pourquoi pas" en écrivant sur la prochaine adversaire de Stéphanie Dubois. Dites-donc, je ne pensais pas viser si juste. Vrai que la chance (ou la malchance pour Kim) a fait changer l'issue du match mais quand même, on sentait au début de la deuxième manche que Stéphanie accrochait plus sérieusement Clijters. Ce n'aurait probablement pas été suffisant mais le sort en a décidé autrement. Tant mieux pour elle, même si le conte de fée est désormais terminé.

Quant à Marie-Ève Pelletier, dommage qu'elle n'ait su conclure puisqu'elle serait encore sur le court central aujourd'hui. Belle bataille.

mercredi 16 août 2006

Le mystère de la balle jaune

Hier, la tradition se poursuivait. Un mardi des Internationaux du Canada, aujourd'hui Coupe Rogers (jadis Internationaux Player's, Omnium Du Maurier) veut dire pour moi une visite autour des courts verts et bleus mouchetés de jaune. Ça fait quinze ans au moins que je fais ça. Chaque mardi. Pourquoi cette journée ? Un, ce n'est pas cher, deux, il y a beaucoup de matchs et d'entrainements, trois, les matchs en soirée le mardi offrent toujours un petit quelque chose. C'est par une soirée comme celle-là que Simon Larose, Sébastien Leblanc, Sébastien Lareau avaient gagné un match important, que Patricia Hy avait arraché une manche à Monica Seles alors numéro un mondial.

Hier pourtant, c'est durant le jour que les frissons (pas juste dus au vent frette) nous ont parcouru l'échine. Deux québécoises, Marie-Ève Pelletier et Stéphanie Dubois ont accompli ce que peu de gens pensait pouvoir voir un jour : gagner le même jour un match d'un grand tournoi contre des joueuses de premier plan. Déjà, avant que le tournoi ne commence, je disais à ma douce : "Pourquoi encore une chance à Marie-Ève, elle en a tellement eues. Elle nous a tellement fait rêver qu'elle pouvait percer le top 100 voire le top 50. Pourquoi ils n'ont pas donné sa place à Valérie Tétreault ?"

Faut croire qu'elle a entendu ses détracteurs dont j'étais. Elle a joué un match suffisamment bon contre la 20e au monde (qui éparpillait les fautes jusque sur le court Banque Nationale) pour se faufiler en deuxième ronde et avoir une très sérieuse chance de passer à la troisième Nicole Pratt étant une joueuse en fin de carrière.

Mais c'était étrange au moment où elle a gagné. Les gens étaient contents mais on aurait dit que nous étions anesthésiés. Comme si nous rêvions. Le moment était grand (comme dirait Yvan Ponton) et nous avons réagi comme si nous n'y croyions pas. En fait, nous nous sommes exprimés à la façon Marie-Ève Pelletier : pas trop de débordement de joie, juste très contente de gagner.

Ce fut tout autre, lorsque Garbin a vu s'arrêter sa balle dans le filet sur le point de match que Stéphanie Dubois venait de remporter. Le stade a explosé, tout comme elle d'ailleurs. Là enfin on y croirait et nous réalisions tous que nous venions de vivre une journée historique du tennis québécois. Deux filles en deuxième ronde.

Dubois affrontera ce soir Kim Clijters.

Pourquoi pas ?

lundi 14 août 2006

Rotule quand tu ne tiens plus

Non, Rotule n'est pas le nom de ma pantoufle (quoique ça lui ferait un joli pied) ni celui du chien du voisin. Ce n'est pas non plus mes rotules. Elles se portent relativement bien merci par les temps qui courent et comme je ne cours pas (bravo vous avez fait le lien). C'est la rotule avant gauche de mon charmant véhicule qui devait laisser sa place à une plus jeune. Ahhh !

C'est ca les visites au garage. Personnellement, je trouve ça beaucoup plus douloureux qu'une visite chez le dentiste et devoir enfiler le toujours très fashion bavoir (mahdj).

C'est simple pourtant d'aller au garage surtout un garage de confiance. On arrive en sifflant, on dit bonjour à Alain, Daniel ou encore au toujours très sympatique Jean (qui revenait aujourd'hui de voyage), on passe la commande des services désirés et on attend sur une chaise usée mais parfaitement ajustée aux fesses des "patiennaires" (ceux qui patientent). Finalement, l'ami Roger (un jeune homme de trente ans ...) la mine basse vous demande d'approcher. Il présente le travail à faire sur mais surtout sous votre véhicule. Il vous dit ca vous coûtera tant de temps et de pièces et que dans deux petites heures tout sera terminé. On retourne à sa place les fesses bien ajustées et on attend de tendre la carte plastifiée pour régler la facture. C'est tout. Pas plus compliqué que ça.

Pourtant, à chaque fois, j'angoisse, je suis incapable de lire (quoique ce matin...), de me concentrer sur autre chose. C'est comme ca de la veille de la visite jusqu'au moment où la facture est payée. Je suis garageophobe que voulez-vous. Docteur, suis-je normal ??


Le mot inutile du jour : Mercuriale (n.f.): Remontrance

mercredi 9 août 2006

Reprendre sa place


Ça y est enfin, je suis recalé. Après avoir subi pendant 48 longues heures les effets du décalage horaire, je peux enfin respirer et mon estomac peut lui aussi prendre un peu de répit. Ce n'est pas trop tôt.

Ma douce reprenait le boulot ce matin, la pauvre. En plus, j'avais trouvé le moyen de mettre le réveille-matin de la chambre 12 heures plus tard que l'heure prévue. Je l'avais programmé au moment où j'étais pleinement décalé. Je l'avais décalé lui aussi. Pas facile la vie.

Le train-train revient donc progressivement dans le giron hubertois. Malgré ça, la tête n'est pas toujours arrivée complètement. Je l'ai écrit et je l'écris encore, je retournerais demain matin en territoire suédois. Le rythme de vie est parfaitement adapté à ma petite personne, c'est-à-dire détendu, pas trop rapide et surtout, les suédois semblent vivre en parfaite harmonie avec leur environnement et qu'ils profitent que tout ce qui est offert autour d'eux avec en plus une grande fierté. On parle souvent des américains et de leurs ti-drapeaux. Figurez-vous que les suédois sont probablement tout aussi patriotes. Les drapeaux jaunes et bleus sont nombreux, des jeunes et des moins jeunes qui se promènent avec un chandail Sverige, Sweden. Quand avez-vous vu un canadien ou un québécois portant en dehors de la dernière semaine de juin, un chandail avec une fleur de lysée ou une feuille d'érable. On a presque honte de porter un chandail du Canadiens en dehors du Centre Bell sauf en séries. Sont même fiers de leur roi, leur reine et de la princesse. Ça y est, je suis jaloux.


Ceci étant écrit, je ne me mettrai sans doute pas à couvrir les murs de mon bureau d'affichettes de la reine ni à me mettre à penser que Jean Charest ferait un bon roi. Quand même. Remarquez que nous avons quand même un peu de patriotisme.

C'est particulier d'arriver à Dorval et de voir que le premier message de bienvenue provient du Gouvernement du Québec. Loin après voit-on celui du Canada, juste avant les douanes en fait. Je m'imagine touriste de n'importe où dans le monde (heureux comme le p'tit français de 7 ans assis devant moi dans l'avion et qui regardait par le hublot au-dessus de Montréal et qui disait : "Wah, c'est ça le Canada !! Le Canada ! Regarde maman, vite, c'est le Canada !") et j'arrive au Canada et ce n'est pas le Canada qui me salue le premier.

Je n'ai pas vérifié mais je ne crois pas qu'à l'aéroport de Skurup en Skanie, une des provinces de Suède les plus fières, on vous indique d'abord "Välkommen till Skåne".

J'ai donc pris la résolution durant ce périple hors frontières canadiennes de me procurer un nouveau chandail à fleur de lys acheté à fort prix dans une boutique de touristes du Vieux-Montréal et de le porter fièrement tout comme sortir mon drapeau du fond de la malle.

Faut commencer quelque part.

mardi 8 août 2006

Quelques chiffres de voyage

17 ... Nombre de jours que nous sommes partis.

5 ... villes hôtes pour la nuit.

2047 ... km parcourus en voiture.

13500 ... km parcourus en avion.

0.75 ... le prix de la bière la moins chère achetée (une bière tchèque).

500 000 ... (à peu près) pas marchés chacun.

21 ... villes ou villages visités.

10 ... durée en minutes pour visiter le Kunstindustrimuseet de Copenhague.

400 ... nombre de marches gravies pour atteindre le sommet de l’observatoire de la Vor Frelsers Kirke.

1435 ... photos conservées.

2033 ... photos prises.

500 ... (au moins) paires de bas dans des sandales.

On pense que ...

… le facteur toujours à vélo ou en mobylette c'est chouette et lui fait un joli mollet.

… limiter, par péage, le nombre de voitures dans le centre-ville de Stockholm vaut le coût. On respire mieux.

... les scandinaves ne sont pas stressés par le vol de vélo. Ils sont laissés n'importe où et parfois sans cadenas.

... voir Bernard Derôme à notre lever, nous livrant son téléjournal à Copenhague a fait du bien.

On trouve que ...

... les vélos partout embellissent les villes scandinaves et qu'en plus ca sent bon.

... le blond va bien à la Suède mais le roux au Danemark est un peu plus discutable.

.... le métro sans contrôleur avec l'air de boeuf à l'entrée fait du bien, de même qu'un métro sans conducteur.

... ça fait beau les éoliennes.

... les méthodes pour mettre un costume de bain en Suède sont pour le moins particulières.

... que les routes suédoises sont douces pour le pneu.

On aime ...

... les couleurs et les petites maisons à colombage dans les villes de Suède

... les bonbon en libre-service à petits prix dans toutes les épiceries de Suède. (ça c'est surtout la dent sucrée de ma douce qui les a aimé)

... les pistes cyclables sur toutes les grandes artères de Copenhague.

... les autobus climatisés

... les espaces prévus partout partout pour les pousses-pousses. Vive la famille.

... les émissions étrangères sous-titrées en suédois. Elles sont toutes comme ça mais on a pas su vraiment pourquoi.

Vu quelque part en Suède et au Danemark (en plus de ceux déjà énoncés)

... un cycliste se rasant en roulant, rasoir d'une main, miroir de l'autre.

... un 4-roues au centre-ville de Copenhague.

... aller à un mariage à vélo avec tout le beau kit.

... la disparition des chandails bédaine.

... un vrai hérisson par une belle soirée d'été.


Pas vu en Suède ou au Danemark

... Gagliano

... Mats Naslund

... Kjell Dahlin


... nid de poules

samedi 5 août 2006

Toute Scandinavie a une fin


Voilà c'est presque le temps de dire au revoir. Ce message sera le dernier composé en Scandinavie. Les bagages sont prêts, les jambes aussi. Mais le coeur et la tête un peu moins.

Je reprendrais bien les routes de Suède quelques jours encore question de continuer à rêver un peu. Mais bon. Il faudra revenir.

Le prochain commentaire sera donc rédigé de mon poste habituel de mon sous-sol adoré. Je vous invite déjà à ne pas perdre vos bonnes habitudes de lecture puisque si le voyage terrestre est presque terminé, celui de l'esprit sera encore vivant pendant quelques jours. Les anciens messages seront revus, corrigés et agrémentés de photos (on en a deux tonnes). De plus, dès lundi, vous pourrez lire les OH, les AH et les BOF de même que quelques chiffres sur le voyage.
Bon vol mesdames et messieurs.

jeudi 3 août 2006

Carls...burp !!


Nous avons dû remettre à regret notre charmant véhicule au bout de ses 2047 km avec une moyenne de consommation d'essence de 7,7 l/km. Nous devons maintenant compter sur le transport en commun et nos 4 pattes pour explorer Copenhague.

Cette première journée passée complètement en territoire "copenhaggois" a débuté par la visite de la brasserie Carlsberg. La visite se terminait par la dégustation pour le moins savoureuse de deux bières au choix parmi un choix assez impressionnant. Pompette juste un peu (bon d'accord, surtout moi, pas ma douce), nous avons pu ensuite connaître les mystères de la Petite Sirère. Le mystère de la Caramilk est sans doute plus étrange.

Une autre journée finalement passée à la vitesse de la circulation de Copenhague, c'est-à-dire, drôlement rapide. On se sentait un peu comme dans le centre-ville de Montréal en pleine heure de pointe. Chose qui n'était vraiment pas le cas en Suède même à Stockholm. Les réflexes de conducteur montréalais reviennent vite par contre.

Quelques constatations danoises (aux bleuets ... elles sont si bonnes) en terminant :

- Les noms des rues sont presque qu'inexistants ou bien indiqués que sur un côté.
- La beauté suédoise n'a pas traversé le pont, la propreté non plus.
- Copenhague n'a pas le charme de sa consoeur suédoise mais n'est pas moins dénuée d'intérêt.
- La météo est encore une fois dans le champ. On annonçait des orages pour aujourd'hui et nous n'avons pas vu l'ombre d'un nuage.

mercredi 2 août 2006

Il était une fois de l'autre coté du pont-pont

Ah, la pluie. Nous ne l'avions pour ainsi écrire pas vue depuis le début de notre périple. Hier soir, elle s'est amenée avec tonnerre et éclairs et elle ne semble pas vouloir partir si l'on se fie aux prévisions des savants météorologues.
Qú'importe, nous sommes passés de l'autre côté du pont, celui d'Öresund long d'une quinzaine de kilomètres et qui relie Malmö en Suède à København au Danemark. Notre arrivée dans ce nouveau territoire européen s'est fait sans heurt bien que nous nous attendions à avoir un accueil digne des plus grands rois et reines (remarquez que voir la gang de l'Asie qui nous attendait à notre sortie de l'ascenceur nous a consolés un peu).

Ceci étant, nous avons profité de la journée pour nous familiariser avec la non-signalisation routière du Danemark et ses routes qui ressemblent un peu plus à celles du Québec (elles ont quand même de l'avance). Elles nous ont conduits jusqu'au château de Kronborg (celui de Hamlet) et au musée Louisiana qui vaut vraiment le détour lorsque vous passerez par ici tralalalère.

Un peu aussi, sur notre journée d'hier qui nous a permis de se plonger dans l'univers fabuleux des récits de Henning Mankell et de son inspecteur Kurt Wallander.

Tout au sud de la Suède se trouve Ystad où s'opèrent ces aventures policières nullement dénuées d'intérêt. Pour voir vous aussi, vous pouvez vous rendre sur le site spécialement concu à cet effet. Vous y trouverez les lieux que nous avons pu voir sans la magie d'Ystad, la ville qui nous aura sans doute le plus charmée en Suède.

La plage de Sandhammaren nous a aussi offert son ciel bleu et surtout son sable chaud et blanc. On vous laisse imaginer le reste (non pas ce reste là quand même !).

Bon, qu'annoncer pour demain ? Je n'en sais rien puisque je dois retourner à la chambre 415 pour planifier le tout avec ma douce. Ce que je sais c'est qu'elle se terminera (la journée) par une bière. C'est pas possible le choix qu'il y a ici !!!